Faits Divers
Faits-Divers – Sanary-sur-Mer: le corps du dernier disparu retrouvé, le bilan monte à trois morts
Après une véritable course contre la montre, les pompiers ont extrait mercredi des décombres de l’immeuble effondré de Sanary-sur-Mer (Var) les corps des deux disparus, portant à trois morts le bilan a priori définitif de cette explosion sans doute due au gaz.
Depuis 36 heures les secours s’activaient pour dégager méticuleusement les gravats de ce petit immeuble de trois étages tombé comme un château de cartes mardi à 03h42 du matin, après une explosion entendue jusqu’à huit kilomètres selon les policiers.
Mardi matin, une mère et son bébé de 11 mois avaient rapidement été retrouvés vivants. Mais le père de famille, trentenaire, avait lui été retrouvé sans vie peu après, touché mortellement au cou par un bout de la structure du toit.
Le temps était compté pour retrouver les deux autres disparus, avait concédé mardi le colonel Eric Grohin, le chef des pompiers du Var, alors que les chiens des équipes cynophiles dépêchées sur le site ne donnaient « pas de signes » de vie. Pour la nuit, une quarantaine de sapeurs-pompiers du Var et des Bouches-du-Rhône étaient restés mobilisés sous la pluie, avec l’aide d’un camion équipé d’un bras mécanique.
Les corps des deux disparus ont été retrouvés mercredi, d’abord celui d’une femme de 91 ans, vers 03h40, puis vraisemblablement celui de son fils, âgé de 58 ans, plus de dix heures plus tard, a appris l’AFP auprès du procureur par intérim de Toulon, Dominique Mirkovic.
Cet homme était porteur d’une prothèse à la jambe après un accident de chasse, a ajouté le procureur. Il vivait au 1er étage et sa mère au rez-de-chaussée.
Dans cette station balnéaire prisée du pourtour méditerranéen, l’émotion restait palpable mercredi face à ce trou béant sur le port. Car les victimes étaient connues localement, notamment le père de famille qui s’était installé provisoirement au troisième étage de l’immeuble et était le fils du propriétaire d’une des deux crêperies attenantes.
La fuite de gaz privilégiée
Seul l’appartement du deuxième étage était vide au moment des faits: « son occupant était en déplacement professionnel », selon le parquet.
« Les 45 sapeurs-pompiers se désengagent au fur et à mesure du rangement de leurs matériels pour laisser la place aux opérations de démolition afin de sécuriser le site sur demande des autorités municipales », ont précisé de leur côté les pompiers du Var.
Au total, selon le dernier bilan a priori définitif, l’effondrement de cet immeuble a donc fait trois morts et cinq blessés, la mère, son enfant ainsi que trois blessés légers dans les immeubles voisins.
Si la cause de l’effondrement de l’immeuble est encore officiellement inconnue, « pour l’heure l’hypothèse d’une explosion due à une fuite de gaz est privilégiée, dans l’attente du résultat des investigations », a précisé le parquet de Toulon dans son communiqué mercredi après-midi.
Une enquête pour déterminer les causes de la mort a été ouverte dès mardi par le parquet de Toulon. L’explosion du bâtiment, qui était raccordé au réseau de gaz de ville, est bien visible sur les images de vidéosurveillance, avait précisé M. Mirkovic, en soulignant que le bâtiment n’était frappé d’aucun arrêté de péril.
« J’ai pensé que c’était un avion qui était tombé », avait témoigné mardi une habitante de cette ville de 15.000 habitants.
L’explosion la plus meurtrière en France d’un immeuble due au gaz remonte au 26 décembre 2004, avec 19 morts, à Mulhouse (Haut-Rhin). Plus récemment, le 12 janvier 2019, quatre personnes, dont deux pompiers, avaient perdu la vie et 66 avaient été blessées dans l’explosion provoquée par une fuite de gaz rue de Trévise à Paris, dans le IXe arrondissement.
Faits Divers
Disparition de Lina: deuxième jour de recherches en Haute-Saône
Les recherches pour localiser Lina, adolescente de 15 ans disparue en septembre 2023 à Plaine (Bas-Rhin), ont repris mercredi pour une deuxième journée dans le secteur de Saulx en Haute-Saône, selon des sources de la gendarmerie.
Après des recherches infructueuses la semaine dernière dans les Vosges, les opérations ont repris mardi dans une forêt de Haute-Saône, située à plus de 130 km du lieu de disparition initial de Lina. Ces nouvelles recherches, mobilisant 90 gendarmes, se poursuivent dans le même secteur mercredi, appuyées par une unité de fouilles opérationnelles spécialisée (FOS) de l’Armée de terre, qui se concentre sur la recherche de corps enfouis.
Les gendarmes sont arrivés sur le site exploré vers 6h50 mercredi matin, avec quelques journalistes présents à proximité, bien que l’accès à la zone soit restreint. Avant 9h00, des gendarmes en treillis se sont réunis pour faire le point sur les opérations avant de se disperser pour la journée.
Le maire de Saulx, village de 900 habitants à 15 km de Vesoul, a déclaré avoir été informé lundi soir du déploiement de la gendarmerie, sans en connaître le motif exact. La zone fouillée fait partie de la forêt communale de 220 hectares, avec environ 100 hectares actuellement explorés.
Lina a disparu le 23 septembre 2023 en fin de matinée. Elle avait quitté son domicile de Plaine pour se rendre à la gare de Saint-Blaise-la-Roche, à trois kilomètres, afin de rejoindre son petit ami à Strasbourg. Malgré plusieurs battues, aucune trace de l’adolescente n’a été retrouvée. Elle aurait célébré ses 16 ans le 10 août.
L’enquête a progressé le 26 juillet avec la découverte de l’ADN de Lina dans une voiture volée, retrouvée près du lieu de sa disparition. Le conducteur, un homme de 43 ans, s’est suicidé le 10 juillet à Besançon, laissant des écrits où il exprime son désespoir et son incapacité à se contrôler. Cet homme devait comparaître pour deux vols avec violence commis en août 2023.
Les autorités continuent de rechercher des indices pour résoudre cette affaire complexe et apporter des réponses à la famille de Lina.
Faits Divers
Disparition de Lina : une avancée majeure avec la découverte d’une voiture dans le Sud
La voiture contenant l’ADN de Lina, adolescente disparue en Alsace en 2023, a été retrouvée dans le sud de la France, marquant une avancée significative dans l’enquête.
La voiture dans laquelle l’ADN de Lina a été détecté a été localisée dans le sud de la France, selon une source proche de l’enquête. Aucune arrestation ou garde à vue n’a été effectuée à ce stade.
Après dix mois d’investigations, la procureure de Strasbourg, Yolande Renzi, a annoncé cette avancée majeure. Le véhicule volé, recherché depuis qu’il a été identifié près du lieu de la disparition de Lina, a été envoyé à l’Institut de recherche criminelle de la Gendarmerie nationale (IRCGN). Les analyses ont confirmé la présence de l’adolescente à l’intérieur.
La procureure a souligné que les investigations se poursuivent pour comprendre comment Lina est montée dans ce véhicule. Lina, 15 ans, a disparu le 23 septembre 2023 alors qu’elle se rendait à la gare de Saint-Blaise-la-Roche, à environ trois kilomètres de chez elle à Plaine (Bas-Rhin).
« C’est une avancée majeure », a déclaré Me Matthieu Airoldi, avocat de Fanny Groll, la mère de Lina, ajoutant sa confiance en l’enquête. Marylène Correia, avocate du père de Lina, a exprimé un mélange d’espoir et d’interrogations quant à la localisation et aux circonstances entourant la disparition de Lina.
Faits Divers
Faits-Divers : un facteur jugé pour avoir stocké 13 000 lettres non distribuées
Mis à pied, le facteur en CDI sera jugé pour abus de confiance « au préjudice de La Poste » pour avoir stocké 13 000 lettres afin d’écourter ses tournées.
Un facteur de l’Isère, en CDI, sera jugé en janvier 2025 pour abus de confiance après avoir stocké 13 000 lettres non distribuées dans son garage à L’Isle-d’Abeau. C’est sa compagne qui a alerté les autorités, inquiète de la présence d’un katana et du volume de courrier accumulé.
La perquisition, menée début juillet, a révélé des lettres encore ficelées. En garde à vue, le postier a admis ne pas avoir distribué le courrier, affirmant qu’il était débordé par ses tournées. Delphine Moncuit, vice-procureure de Vienne, a confirmé que l’homme fera l’objet d’une comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité.
La Poste, qui a déposé plainte et entamé une enquête disciplinaire, précise que le postier, affecté à la plateforme de Bourgoin-Jallieu, était un « facteur volant » couvrant un périmètre de 50 kilomètres.
Le suspect, trentenaire, a exprimé sa détresse face à la charge de travail à laquelle il faisait face. « Je me disais qu’à chaque fois, je terminerais ma tournée plus tard… Et du coup, je ne l’ai jamais fait. J’ai subi toute cette pression au niveau du boulot car je voulais une embauche en CDI », a-t-il déclaré. Il espérait ainsi assurer un avenir stable pour sa femme et ses deux enfants.
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