Sports
Espagne: Atlético ou Real Madrid, qui va s’emparer de la couronne?
Quatre-vingt dix minutes pour un champion: samedi soir, l’Espagne connaîtra son nouveau champion au terme d’une saison de Liga aussi passionnante que serrée, déchirée par le suspense pour le titre entre le Real Madrid et l’Atlético.
Une seule chose est sûre, la couronne espagnole restera dans la capitale. Les deux voisins et rivaux sont les seuls encore en lice dans le sprint final pour le titre de champion d’Espagne.
Pour cette 38e et dernière journée de championnat, tous les matches à enjeu sont programmés samedi à 18h00 (16h00 GMT) : l’Atlético se déplace à Valladolid (19e), à la lutte pour le maintien, tandis que le Real reçoit Villarreal, septième et en quête d’une place qualificative en Ligue Europa.
L’Atlético a les cartes en main
Pour l’instant, c’est toujours l’Atlético qui mène la danse, deux petits points devant le Real.
« Sur un match, tout est possible. Les objectifs de Valladolid sont différents des nôtres, mais ce match aura la même importance pour les deux équipes. Chacune donnera tout pour les atteindre », a commenté vendredi Diego Simeone, l’entraîneur des Colchoneros.
Ses joueurs se sont fait peur le week-end dernier. Alors qu’ils auraient pu être sacrés dès dimanche en cas de succès face à Osasuna combiné à un revers du Real à Bilbao, rien ne s’est passé comme prévu.
Les hommes de Zinédine Zidane l’ont timidement emporté à San Mamés. Et ceux de Simeone ont longtemps souffert face aux joueurs de Pampelune, en étant menés 1-0 à huit minutes du coup de sifflet final… avant deux buts salvateurs de Renan Lodi, sur une lumineuse ouverture de Joao Felix (82e), puis du « Pistolero » Luis Suarez (88e).
Pour que le Real dame le pion à l’Atlético, il faudra que les « Rojiblancos » perdent à Valladolid et que la « Maison blanche » fasse couler le « Sous-marin jaune » d’Unai Emery, qui prépare déjà sa finale de Ligue Europa mercredi contre Manchester United.
Zidane, annoncé partant par la presse espagnole, n’a pas dit son dernier mot: monstre de résilience après les innombrables embûches qui ont jalonné le parcours du Real en Liga, entre blessures et cas de Covid-19, l’entraîneur français n’a de cesse de répéter que son équipe « donnera tout, jusqu’à la dernière goutte de notre corps » pour tenter de défendre son trône et offrir un 35e sacre national aux Merengues.
Il pourra ainsi compter sur son capitaine Sergio Ramos, en fin de contrat le 30 juin mais de retour dans le groupe après sa blessure aux ischio-jambiers début mai pour disputer ce qui sera peut-être son dernier match sous le maillot blanc… Mais pas sur Eden Hazard, qui n’a pas participé à l’entraînement de vendredi et qui a « un petit quelque chose », d’après les mots de Zidane vendredi.
Une ‘der’ sans Messi
Côté Barça, le dernier rendez-vous de la saison se fera sans Lionel Messi. Le N.10 a manqué l’entraînement vendredi avec la permission de l’entraîneur et est dispensé du dernier match de la saison à Eibar, samedi.
L’Argentin de 33 ans, en fin de contrat le 30 juin, pourrait donc avoir disputé dimanche dernier son dernier match avec le club blaugrana, vingt ans après le premier. Le sextuple Ballon d’or ne s’est toujours pas prononcé quant à une éventuelle prolongation, mais les négociations paraissent en bon chemin selon la presse spécialisée.
Quoiqu’il en soit, la saison du Barça s’arrêtera samedi soir sur le petit stade d’Ipurua, à Eibar: derniers, les Basques sont condamnés à la relégation et les Catalans n’ont plus rien à jouer, assurés d’une place dans le top 4 qualificatif pour la Ligue des champions, sans pouvoir toutefois se mêler à la lutte finale pour le titre.
Sans Messi, cette ultime sortie pourrait également être le dernier match de l’entraîneur Ronald Koeman au Barça.
Le Néerlandais, engagé l’été dernier pour remplacer Quique Setién et sous contrat jusqu’en 2022, « veut continuer », d’après ses mots vendredi. Mais il semble sur la sellette, alors que le nouveau président Joan Laporta cherche déjà son remplaçant selon la presse catalane.
Entre suspense pour le titre, pour le maintien et autour de l’avenir de certains gros noms du championnat d’Espagne, ce dénouement de Liga s’annonce palpitant à tous les étages.
Sports
JO d’hiver 2030 : les Alpes françaises, seule candidature retenue
La France est en passe d’organiser les Jeux olympiques d’hiver en 2030. Le CIO a écarté les autres candidatures en lice.
Les Alpes françaises sont en excellente position pour accueillir les Jeux olympiques d’hiver 2030, devenant ainsi la quatrième ville hôte de cet événement emblématique. Le Comité international olympique (CIO) a annoncé aujourd’hui que la France est la seule candidature retenue, marquant ainsi un moment historique dans l’histoire des Jeux olympiques d’hiver.
Le projet olympique, porté conjointement par les deux régions françaises d’Auvergne – Rhône-Alpes et Provence-Alpes-Côte d’Azur, a réussi à convaincre la commission exécutive du CIO grâce à son dossier de candidature solide et à une présentation convaincante lors du grand oral de 45 minutes. Cette décision fait suite à des mois de préparation et de compétition intense entre plusieurs nations aspirantes à l’accueil des Jeux olympiques d’hiver 2030.
La France a une longue histoire de réussite dans l’organisation des Jeux olympiques d’hiver, avec des précédents à Chamonix en 1924, Grenoble en 1968 et Albertville en 1992. Le choix des Alpes françaises comme hôte des Jeux olympiques d’hiver 2030 est le fruit d’un projet ambitieux qui met en avant 95 % de sites existants, de Nice au Grand-Bornand, en passant par Courchevel Méribel, Val d’Isère et La Clusaz.
Malgré une concurrence sérieuse de la part de la Suède et de la Suisse, la France a réussi à l’emporter grâce à la qualité de son dossier de candidature et à la solidité de son projet. Les Scandinaves avaient précédemment candidaté pour les Jeux olympiques d’hiver 2026, qui finiront par se dérouler à Milan-Cortina d’Ampezzo en Italie. Cependant, face à la puissance et à la tradition des sports d’hiver en France, ces deux pays ont été contraints d’abandonner leur candidature.
La décision finale concernant l’attribution des Jeux olympiques d’hiver 2030 sera officialisée en juillet 2024 lors de la session du CIO à Paris, juste avant le début des Jeux Olympiques d’été. Si tout se passe comme prévu, les amoureux du sport du monde entier auront rendez-vous dans les Alpes françaises pour une nouvelle olympiade hivernale mémorable en 2030.
France
Paris 2024 : « On ne va pas être prêts », selon Anne Hidalgo
Dans l’émission « Quotidien », la maire de Paris a annoncé mercredi du retard dans la préparation des JO 2024 à Paris d’un point de vue des transports en commun.
Alors que Paris se prépare à accueillir les Jeux Olympiques et Paralympiques en 2024, la maire de la ville, Anne Hidalgo, a récemment exprimé des inquiétudes concernant l’état de préparation des infrastructures de transport. Lors de son apparition dans l’émission « Quotidien » sur TMC mercredi soir, la maire socialiste a indiqué que Paris n’était « pas prête » en termes de transports, évoquant un nombre et une fréquence de trains insuffisants dans certaines zones.
La future station du RER E à la Porte Maillot a été spécifiquement mentionnée comme un point critique. « Il y a des endroits où les transports ne seront pas prêts parce qu’il n’y aura pas le nombre de trains et la fréquence », a précisé Hidalgo. Elle a également souligné les difficultés quotidiennes existantes dans le réseau de transport parisien et la lutte pour atteindre les niveaux requis de ponctualité et de confort.
Interrogée sur la responsabilité de ces retards, la maire a évoqué le rôle du gouvernement et de la Région Île-de-France, tout en reconnaissant sa propre implication dans le processus. Clément Beaune, ministre délégué chargé des Transports, a rapidement répondu en critiquant l’approche médiatique de Hidalgo.
Madame Hidalgo n’est pas là, ne participe pas aux réunions de travail mais a un avis pour les autres.
Quel sens du sérieux et du respect pour nos agents publics et pour les Parisiens ! https://t.co/LinbGJ0FZM— Clement Beaune (@CBeaune) November 23, 2023
Valérie Pécresse, présidente de la région Île-de-France, a elle aussi commenté sur les réseaux sociaux, en insistant sur la nécessité de la participation active d’Anne Hidalgo aux comités stratégiques sur les transports.
#JeuxOlympiques&Paralympiques: Nous serons prêts avec @ratp @SNCFVoyageurs & @optile_idf. Je remercie tous leurs agents de leur mobilisation depuis des mois pour être à la hauteur! C’est un immense travail collectif qui ne devrait pas être dénigré par une maire absente @CBeaune https://t.co/sOU4HZLW5C
— Valérie Pécresse (@vpecresse) November 23, 2023
Outre les préoccupations liées aux transports, Anne Hidalgo a également abordé le sujet des personnes sans domicile fixe, pointant du doigt un autre défi majeur à relever avant les Jeux.
Les Jeux Olympiques et Paralympiques de 2024 représentent un événement de grande ampleur pour Paris, avec près de 15 millions de spectateurs attendus. La promesse faite par les autorités d’assurer un accès 100 % public aux sites de compétition souligne l’importance cruciale de résoudre ces problèmes de mobilité dans un délai serré. La préparation de la capitale française pour cet événement mondial est désormais plus que jamais sous le feu des projecteurs.
Sports
Éliminatoires de l’Euro 2024 : l’équipe de France termine son année 2023 par un match nul en Grèce
Avant l’important Euro 2024 en Allemagne, Didier Deschamps, le sélectionneur de l’équipe de France, se retrouve face à un défi crucial. Avec seulement deux matchs amicaux programmés en mars, il lui faut prendre des décisions déterminantes sur la composition de son équipe. Cette année 2023 s’est achevée par un match nul (2-2) contre la Grèce, offrant à Deschamps matière à réflexion.
En dépit de l’équipe remaniée contre la Grèce, les leaders incontestés restent Kylian Mbappé et Antoine Griezmann, avec Mike Maignan comme gardien de but principal. Deschamps a figé pour l’instant la hiérarchie des gardiens, avec Brice Samba et Alphonse Areola en tant que remplaçants.
La défense semble également avoir ses favoris. Jules Koundé, malgré une performance mitigée contre la Grèce, garde son poste à l’arrière droit. Les frères Hernandez se disputent la place à gauche, tandis que la paire centrale Dayot Upamecano et Ibrahima Konaté, formée lors de la Coupe du monde, conserve la confiance du sélectionneur.
Le milieu de terrain s’articulera autour d’Aurélien Tchouameni, d’Eduardo Camavinga et d’Adrien Rabiot, ce dernier gagnant en leadership. L’attaque verra une compétition entre Ousmane Dembélé et Kingsley Coman pour l’aile droite, et bien qu’Olivier Giroud, à 37 ans, ne soit pas assuré d’une place de titulaire, son expérience reste précieuse.
Des joueurs comme Randal Kolo Muani et Marcus Thuram se détachent pour leurs récentes performances, augmentant leurs chances de figurer dans la liste finale. En défense, Benjamin Pavard, désormais désireux d’évoluer comme défenseur central, pourrait laisser sa place sur le côté droit à Jonathan Clauss.
Dans le secteur du milieu de terrain, Youssouf Fofana et le jeune Warren Zaïre-Emery, impressionnant avec le PSG, sont des noms à surveiller. La défense centrale, quant à elle, offre peu de place pour les nouveaux venus, malgré les efforts de joueurs comme William Saliba ou Jean-Clair Todibo.
Boubacar Kamara pourrait se frayer un chemin au milieu, tandis que Christopher Nkunku et le jeune Mathys Tel restent des options offensives à considérer en fonction de leur forme et progression.
Alors que 16 places semblent déjà attribuées, la concurrence reste féroce pour les 9 places restantes. Deschamps devra équilibrer expérience et jeunesse pour construire une équipe capable de briller en Allemagne en 2024.
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