Dans une vidéo publiée ce vendredi soir, l’ancien candidat à la présidentielle s’est adressé « notamment » aux « plus jeunes ». « L’école, il ne faut pas y toucher, la bibliothèque, le gymnase, tout ce qui est à nous tous, qui est notre bien commun », a-t-il déclaré.
Jean-Luc Mélenchon, ancien candidat à la présidentielle, a appelé les plus jeunes à protéger les biens communs. Il a spécifiquement mentionné l’école, la bibliothèque et le gymnase, soulignant qu’ils appartenaient à tous.
Cet appel survient après après nuits d’émeutes en France, déclenchées par la mort de Nahel, un jeune tué par un policier lors d’un contrôle routier. Les Insoumis ont été vivement critiqués par le camp présidentiel, la droite et l’extrême droite, qui leur reprochent de ne pas condamner suffisamment les violences. Le Garde des Sceaux Eric Dupond-Moretti les a même qualifiés de « complices moraux des exactions commises ».
Jean-Luc Mélenchon a réagi en dénonçant les attaques contre son parti et en mettant en garde contre l’escalade sécuritaire. Il a également appelé à entendre la demande populaire et à mettre en place un plan d’urgence pour la justice.
Des divergences sont apparues au sein de la gauche quant à la manière d’apaiser les tensions. Le premier secrétaire du PS, Olivier Faure, a exprimé sa compréhension envers la colère qui s’exprime dans les territoires négligés, tout en appelant au calme. De son côté, le communiste Fabien Roussel a condamné les violences et a souligné l’importance de défendre les services publics. Les écologistes, quant à eux, ont tenté de concilier les positions en mettant l’accent sur la nécessité de justice et de vérité pour parvenir à la paix.
Dans l’ensemble, la gauche demande la condamnation rapide et la suspension du policier responsable de la mort de Nahel, ainsi qu’une réforme de la police, incluant l’abrogation de l’article 435-1 du code de la sécurité intérieure sur la légitime défense des policiers.
La situation reste tendue en France, et l’appel de Jean-Luc Mélenchon vise à préserver les biens communs et à trouver des solutions pacifiques pour répondre aux revendications populaires.