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Économie

Économie : les Bourses mondiales décrochent avec les combats prolongés en Ukraine

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Les Bourses mondiales reculaient encore vendredi, particulièrement les indices européens, les combats en Ukraine menaçant la bonne santé des économies.

Paris perdait 3,35%, se dirigeant vers sa pire semaine depuis mars 2020, et au plus bas depuis près d’un an. Francfort s’enfonçait de 3,76%, revenant à des niveaux de décembre 2020 vers 12H45 GMT. Londres, plus résistante depuis le début de l’année, lâchait 3,53%.

Milan chutait de 4,43%, après avoir touché les -5%, plombée notamment par une nouvelle dégringolade de l’opérateur Telecom Italia (-10,93%).

Autres signe de la faiblesse en Europe, la monnaie unique est passée sous le seuil symbolique de 1,10 dollar pour un euro, un niveau plus vu depuis les premiers mois de la pandémie de Covid-19. L’euro perdait 0,96% à 1,0960 dollar.

Les indices américains se dirigeaient aussi vers une ouverture dans le rouge, mais avec des pertes moindres qu’en Europe: les contrats à termes des trois principaux indices reculaient d’un peu moins de 1%.

En Asie, après avoir perdu plus de 3% peu après l’annonce des bombardements, les places financières ne se sont que peu redressées : Tokyo a fini en baisse de 2,23%, Hong Kong de 2,54% et Shanghai de 0,96%.

L’armée russe occupait vendredi la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporojie (sud), la plus grande d’Europe, où des bombardements dans la nuit ont fait craindre une catastrophe.

Des tirs de chars russes contre la centrale ont mis le feu à un bâtiment consacré aux formations et à un laboratoire, mais aucune fuite radioactive n’a été constatée, ont indiqué les autorités ukrainiennes. L’Otan a dénoncé « une attaque irresponsable ».

Sur les marchés, « l’aversion au risque prévaut » estime Pierre Veyret, analyste d’ActivTrade, en raison de « perspectives à court et moyen terme peu encourageantes » tant sur les prix des matières premières, l’inflation ou du ralentissement de la croissance en raison de la guerre.

Les placements les plus sûrs, utilisés comme des refuges par les acteurs de marché, restaient à de hauts niveaux: l’once d’or évoluait à 1.948,50 dollars (+0,65%).

L’emprunt d’Etat américain à 10 ans reculait pour s’établir à 1,78%, contre 1,87% mercredi à la clôture. Le taux allemand à 10 ans, qui fait référence en Europe, repassait en négatif (-0,04% contre +0,02% la veille à la clôture).

L’actualité économique sera animée par la publication du rapport mensuel de l’emploi américain par le département du Travail, à 13H30 GMT.

Maigre répit sur le pétrole

Les prix du pétrole progressaient par rapport à la clôture de jeudi, mais restaient loin de leur pic de la veille.

Le baril WTI à échéance avril avançait de 2,53% à 110,29 dollars vers 12H30 GMT après avoir atteint jeudi un plus haut depuis 2008.

La baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mai, qui fait référence en Europe, prenait 1,82% à 112,45 dollars, après avoir frôlé les 120 dollars la veille.

L’exposition à la Russie pénalise encore

Parmi les principaux perdants du jour, figurent les entreprises les plus exposées à la Russie, les banques et l’automobile. A Paris, Société Générale chutait de 7,20%, Renault de 3,45%.

Michelin, qui va arrêter la production de certaines de ses usines en Europe à cause de problèmes de « logistique » causés par la guerre, cédait 5,84% à 110,40 euros.

A Fancfort, Uniper, qui participait à la construction du gazoduc Nord Stream 2, chutait de près de 10%.

Les banques, dont la Deutsche Bank (-7,84) et l’automobile, comme Volkswagen (-5,88%), souffraient également.

Les valeurs de la défense résistaient, comme BAE à Londres (+0,23%), ou Thalès à Paris (+0,14%, seule valeur dans le vert sur le CAC 40).

Les minières londoniennes comme Evraz (+53%) ou Polymetal (+26%) faisaient un bond spectaculaire, mais le cours Evraz, à 82 pence, massacré depuis le début de la crise russo-ukrainienne, restait plus de sept fois inférieur à celui de mi-janvier (600 pence).

Par ailleurs, le bitcoin cédait quelques gains de la semaine (-1,09%) à 41.630 dollars.

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Économie

Pour lutter contre l’inflation, le gouvernement veut proposer des cours de cuisine aux enfants

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Pour lutter contre l’inflation, le gouvernement veut proposer des cours de cuisine aux enfants

La ministre Olivia Grégoire veut proposer des cours de cuisine aux élèves afin de lutter contre la mauvaise alimentation. Le Parti socialiste dénonce un « mépris social ».

La ministre en charge des PME, du Commerce, de l’Artisanat et du Tourisme, Olivia Grégoire, souhaite que les élèves apprennent les bases de la « cuisine du quotidien ». « Je crois aussi qu’il faut réapprendre à cuisiner des produits bruts, pour éviter d’acheter les produits ‘tout prêts’, plus chers », a avancé la ministre auprès de nos confrères de Sud Ouest vendredi 15 septembre.

Ce samedi, elle rappelle avoir demandé à la filière agro-alimentaire de faire passer de 2.500 à 5.000 le nombre de produits dans le dispositif « anti-inflation », qui représente « 20 à 25% du supermarché », avance-t-elle.

« Il faut que les cours de cuisine rentrent à l’école. Il y a un vrai enjeu de grand-mère, d’éducation à la petite cuisine du quotidien », a déclaré Olivia Grégoire dans cet entretien. Comme le rappelle également Le Parisien, en mars 2022, des chefs, des responsables d’écoles hôtelières ou du marché de Rungis étaient allé dans ce sens. Dans le magazine pour enfant Pif, ils avaient signé un manifeste en faveur de cette idée. En 2017 par ailleurs, le chef Alain Ducasse réclamait également des cours obligatoires de cuisine à l’école et au collège.

L’idée avait aussi été proposée par la sénatrice socialiste du Lot, Angèle Préville, mais l’objectif était autre. En marge de la publication d’une note parlementaire, elle s’était prononcée en faveur de cours de cuisine à l’école afin de lutter contre la consommation d’aliments dits « ultra-transformés », avait-elle précisé.

Mais l’initiative ne plaît pas tout à fait au chef du Parti socialiste Olivier Faure qui s’est fendu d’un message sur X (ex-Twitter) : « Même plus envie d’en rire. Chaque semaine, l’un d’entre eux dévoile leur inconscient : le mépris social en lieu et place de la justice. »

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Économie

Électricité : Une nouvelle hausse de 10% à 20% est à prévoir dans les prochains mois

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Électricité : Une nouvelle hausse de 10% à 20% est à prévoir dans les prochains mois

La présidente de la Commission de régulation de l’énergie, Emmanuelle Wargon, estime qu’une hausse de 10 à 20 % des tarifs de l’électricité est attendue au début 2024.

La Commission de régulation de l’énergie (CRE) en France prévoit une augmentation significative des tarifs de l’électricité en début d’année prochaine. Selon Emmanuelle Wargon, la présidente de la CRE, cette hausse devrait se situer entre 10% et 20% au cours de l’année 2024.

Cette annonce fait suite à la récente augmentation des tarifs de l’électricité en France, qui a été mise en œuvre le 1er août 2023. Le gouvernement français avait alors augmenté les tarifs de l’électricité de 10% dans le cadre d’une sortie progressive du « bouclier tarifaire » mis en place pour limiter les hausses dues à la crise énergétique européenne. Cette crise a été exacerbée par la guerre en Ukraine et la faible disponibilité du parc nucléaire français.

Il est à noter que cette augmentation avait été plafonnée à 15% au 1er février 2023, alors que les calculs de la CRE indiquaient qu’ils auraient dû augmenter de 99% à cette échéance.

Emmanuelle Wargon a souligné qu’il était encore trop tôt pour préciser le montant exact de cette future augmentation des tarifs de l’électricité, car elle dépendra des prix observés à la fin de l’année 2023. Cependant, elle a estimé que la hausse serait d’environ 10% à 20%, par rapport aux tarifs réglementés de vente (TRV) gelés en 2023.

La CRE tient à rappeler que, malgré ces augmentations potentielles des TRV, il existe toujours une distinction claire entre le calcul des TRV théoriques, basé sur une formule de calcul définie, et la décision finale prise par le gouvernement quant à la part de cette augmentation qui est acceptable et de celle qui doit être financée par le budget de l’État.

Cette nouvelle augmentation des tarifs de l’électricité en France pourrait avoir un impact sur le pouvoir d’achat des ménages et susciter des débats sur la politique énergétique du pays.

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TotalEnergies prolongera le plafonnement à 1,99 euro au-delà de fin 2023

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TotalEnergies prolongera le plafonnement à 1,99 euro au-delà de fin 2023

TotalEnergies et les supermarchés prennent des mesures pour atténuer les coûts des carburants face à la hausse des prix.

Alors que les prix des carburants atteignent des niveaux records en France, TotalEnergies, l’un des plus grands groupes pétroliers du pays, a annoncé qu’il maintiendrait le plafonnement des prix de l’essence et du gazole à 1,99 euro le litre dans ses 3 400 stations-service à travers la France. Cette décision fait suite à l’appel du ministère de la Transition énergétique à la « solidarité » face à la hausse des prix du carburant.

TotalEnergies avait initialement mis en place ce plafonnement en février 2023, avec une échéance prévue pour la fin de l’année en cours. Cependant, la récente flambée des prix a incité le groupe à prolonger cette mesure jusqu’à ce que les prix du carburant se stabilisent.

Les prix de l’essence ont récemment dépassé la barre des deux euros le litre, un niveau qui n’avait plus été atteint depuis avril. Cette augmentation incluait déjà le plafonnement en place par TotalEnergies. Face à cette situation, le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, avait appelé le géant de l’énergie à prolonger cette mesure pour tenir compte des difficultés financières des automobilistes.

Le ministre Le Maire a souligné que la hausse des prix du carburant était en partie due à des facteurs internationaux, notamment la réduction de la production de pétrole par des pays comme l’Arabie saoudite et la Russie. Il a également exclu la possibilité d’une subvention gouvernementale généralisée, mesure utilisée en 2022 pour un coût estimé à 8 milliards d’euros.

La ministre de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher, a salué la décision de TotalEnergies et a demandé aux fournisseurs et aux distributeurs de carburant de faire preuve de responsabilité. Elle a appelé à la solidarité tout au long de la chaîne d’approvisionnement, en insistant sur la nécessité de maîtriser les prix pour le consommateur final.

Dans les supermarchés, qui ne produisent pas leur propre carburant comme TotalEnergies, plusieurs enseignes ont annoncé des opérations de vente à prix coûtant. Les marges de ces supermarchés étant de l’ordre de 1 à 2 centimes, cela a un impact moins significatif que le plafonnement de TotalEnergies.

Intermarché, Casino et Système U ont déjà annoncé de telles opérations, tandis que la ministre de la Transition énergétique attend d’autres distributeurs qu’ils fassent de même.

La hausse des prix du carburant en France est un problème persistant cet été. La semaine dernière, le SP95-E10 se vendait en moyenne à 1,9359 euro le litre (+0,9 centime par rapport à la semaine précédente), le gazole à 1,88 euro (+2,3 centimes) et le SP-98 à 2 euros (stable). Ces tarifs n’avaient pas atteint de tels niveaux depuis plusieurs mois, selon les statistiques du ministère de la Transition écologique.

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