Monde
Des militants de la flottille pour Gaza dénoncent des violences après leur expulsion d’Israël
Des participants à la mission humanitaire affirment avoir subi des mauvais traitements durant leur détention, tandis que les autorités israéliennes rejettent ces accusations.
Plusieurs militants expulsés par Israël après l’interception de la flottille pour Gaza ont fait état de conditions de détention difficiles et de traitements dégradants. À leur arrivée à l’aéroport d’Athènes, où ils ont été accueillis par des soutiens brandissant des drapeaux palestiniens, certains participants ont décrit avoir été physiquement frappés et privés de soins élémentaires.
Yasmin Acar, membre du comité de pilotage de la Global Sumud Flotilla, a déclaré que les détenus avaient été traités « comme des animaux » et privés de nourriture et d’eau potable pendant les premières quarante-huit heures de leur incarcération. L’eurodéputée franco-palestinienne Rima Hassan a pour sa part affirmé avoir été frappée au moment de son transfert dans un véhicule israélien, tandis que le député français François Piquemal a évoqué des conditions carcérales précaires avec jusqu’à quinze personnes par cellule.
Les autorités israéliennes ont contesté ces allégations, affirmant que les droits des détenus avaient été intégralement respectés. Le ministère des Affaires étrangères a qualifié ces témoignages de mensonges, tout en confirmant l’expulsion de cent soixante-et-onze militants vers plusieurs pays européens. Parmi les personnalités expulsées figuraient la militante écologiste suédoise Greta Thunberg et des ressortissants de dix-neuf nationalités différentes.
La flottille, composée d’une cinquantaine de navires, visait à apporter une aide humanitaire à la bande de Gaza et à contourner le blocus imposé par Israël. Les organisateurs contestent la légalité de l’interception des bateaux, survenue au large des côtes égyptiennes et gazaouies début octobre. Les autorités israéliennes justifient cette opération par la violation d’une zone maritime interdite, tout en soulignant que la cargaison humanitaire représentait moins de deux tonnes réparties sur l’ensemble des navires.
Selon les dernières informations, environ cent trente-huit participants restent détenus en Israël, dont treize ressortissants brésiliens. Le président Lula a exigé leur libération immédiate, qualifiant leur détention de violation du droit international. Cette affaire s’inscrit dans le contexte plus large du conflit israélo-palestinien, ravivé il y a deux ans par l’attaque du Hamas contre le territoire israélien.
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Mitch34
7 octobre 2025 at 13 h 38 min
Vu leurs tronches, ils n’ont pas tellement souffert ! Par contre la presse progressiste (même Sétoise) prend son pied sans preuves.
Et vous voulez que l’on aillent défiler derrière vous ? Sérieux ?
Arafat
8 octobre 2025 at 7 h 48 min
Pourquoi ils auraient dû souffrir avantage ? Kidnappés par un état fasciste colonialiste et genocidaire dans les eaux internationales au mépris du droit c’est pas suffisant ?
Encore un bonhomme de canapé ça.