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Covid: restrictions en Australie, Israël rétablit le masque en intérieur

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La pandémie de Covid-19, dont le variant Delta très contagieux se propage dans le monde, suscite de nouvelles inquiétudes: l’Australie a décidé vendredi le confinement de certains quartiers de Sydney, et Israël va rétablir l’obligation du port du masque dans les lieux publics fermés.

L’Afrique, loin derrière le reste du monde dans la course à la vaccination, est elle frappée par une troisième vague de contaminations, qui met sous pression des hôpitaux en manque de moyens et déjà éprouvés.

« La troisième vague s’accélère, se propage plus vite et frappe plus fort », a martelé jeudi la directrice Afrique de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), Matshidiso Moeti, selon qui « cette vague risque d’être la pire ».

En Australie, pays qui a jusqu’à maintenant plutôt bien contenu la propagation du Covid-19, les autorités ont ordonné vendredi le confinement de quatre quartiers du centre de Sydney à compter de vendredi minuit pour tenter de juguler la propagation du variant Delta, d’abord identifié en Inde.

Un total de 65 personnes ont été testées positives cette semaine, qui étaient toutes en lien avec un chauffeur qui conduisait des équipages de compagnies aériennes de l’aéroport de Sydney jusqu’aux hôtels de quarantaine.

La Première ministre de l’Etat de Nouvelle-Galles du Sud où se situe Sydney, Gladys Berejiklian, a ordonné à toute personne vivant ou travaillant dans les quartiers où des cas ont été enregistrés, au cours des deux dernières semaines, de rester à la maison.

Inquiétudes en Israël

Plusieurs pays connaissent une recrudescence de nouveaux cas, au moins en partie liée à la diffusion du variant Delta, déjà responsable d’une reprise épidémique au Royaume-Uni depuis quelques semaines.

Israël, autre bon élève dans la lutte contre le Covid-19, a annoncé également vendredi de nouvelles restrictions face à une hausse des contaminations: le pays, qui se targuait d’être sorti en premier de la crise sanitaire grâce à une vaste campagne de vaccination, a rétabli l’obligation du port du masque dans les lieux publics fermés et les entreprises.

« A cause d’une augmentation des infections, le ministère de la Santé annonce qu’à partir de midi (09H00 GMT) aujourd’hui, les masques seront requis dans tous les lieux qui ne sont pas en plein air, à l’exception du domicile », a-t-il indiqué.

Il est aussi conseillé aux Israéliens de porter un masque sanitaire lors de grands rassemblements en plein air.

Depuis le 15 juin, les Israéliens n’étaient plus tenus de porter un masque, ni en intérieur ni en extérieur. Mais les autorités sanitaires ont mis en garde ces derniers jours contre la propagation du variant Delta.

Depuis lundi, les autorités sanitaires enregistrent chaque jour plus de 100 nouveaux malades. Jeudi, 227 nouveaux malades ont été identifiés, d’après le dernier bilan disponible.

Egalement confronté à une recrudescence de l’épidémie due au variant Delta, le Portugal a décidé jeudi d’interrompre la levée progressive de ses restrictions sanitaires, et même de les resserrer à Lisbonne.

Si l’épidémie de Covid connaît une relative embellie –avec un nombre de nouveaux cas rapportés dans le monde au niveau le plus faible depuis février, selon l’OMS–, le variant Delta pourrait provoquer un rebond à large échelle dès cet été si rien n’est fait pour le contrer précocement, avertissent spécialistes et autorités sanitaires.

Face à cette menace, les autorités sanitaires appellent la population à « faire beaucoup mieux » en matière de vaccination, comme l’a fait le Premier ministre français Jean Castex jeudi.

Troisième vague en Afrique

En Afrique, la pandémie de Covid-19 refait surface dans douze pays, selon l’OMS. Une vague notamment alimentée par une faible observance des mesures de santé publique, une interaction sociale importante, la propagation de variants et l’hiver en Afrique australe où se concentrent 40% des cas.

En Afrique du Sud, pays officiellement le plus touché du continent avec 35% des infections, les médecins sont confrontés à un afflux sans précédent de malades, présentant des symptômes grippaux ne correspondant pas forcément avec les marqueurs du Covid.

La troisième vague touche également des pays relativement épargnés jusqu’ici, comme le Liberia et la Sierra Leone, en Afrique de l’Ouest.

La pandémie du nouveau coronavirus a fait au moins 3.903.064 morts dans le monde depuis fin décembre 2019, selon un bilan établi par l’AFP vendredi à 10H00 GMT. Les États-Unis sont le pays le plus touché tant en nombre de morts que de cas, avec 603.178 décès pour 33.590.549 cas recensés, suivi par le Brésil avec 509.141 morts, et l’Inde avec 393.310 morts.

L’Inde, qui connaît une accalmie sur le front des contaminations quotidiennes depuis quelques semaines, a enregistré 51.667 nouveaux cas de Covid-19 au cours des dernières 24 heures, selon des données du ministère de la Santé. On y dénombrait encore plus de 400.000 contaminations quotidiennes en mai, au plus fort de la deuxième vague épidémique.

Les restrictions de déplacement et d’activités mises en place ont favorisé une forte baisse du nombre des contaminations quotidiennes, mais leur assouplissement progressif en cours suscite l’inquiétude, les autorités craignant déjà une troisième vague.

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Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël

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Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël

L’augmentation des cas relancée par cette nouvelle souche du virus selon les autorités sanitaires.

Un nouveau variant du Covid-19, baptisé JN.1 et appartenant à la même famille que l’Omicron, vient de faire son apparition en France, suscitant des inquiétudes à seulement trois semaines des festivités de Noël. Cette annonce relance l’attention des autorités sanitaires sur la situation épidémiologique du pays, à l’approche de la période festive.

Dans le dernier bulletin d’informations de Santé Publique France, une « poursuite de l’augmentation de la majorité des indicateurs » a été notée. Les prélèvements dans les eaux usées, réalisés dans douze stations à travers le pays, ont révélé une « forte augmentation (+24%) de la détection du SARS-CoV-2 » lors de la semaine du 27 novembre, indiquant ainsi une « circulation active du virus dans l’Hexagone ». De plus, dans les laboratoires, le taux de positivité a grimpé à 27,1%, soit une hausse de 2,8 points par rapport à la semaine précédente.

L’infectiologue Bruno Lina a partagé avec nos confrères son observation selon laquelle « ce lignage est en train de remplacer tous les autres, de façon lente mais durable. On a 50% des virus détectés en France qui appartiennent à ce lignage ». Bien que ce nouveau variant ne soit pas réputé plus dangereux que ses prédécesseurs, il est « très probablement responsable de l’augmentation des cas », a-t-il affirmé.

Cette résurgence du Covid-19 survient en pleine saison des maladies respiratoires, le SARS-CoV-2 se classant désormais comme le deuxième virus le plus détecté en France, devançant le VRS (virus de la bronchiolite) et se plaçant derrière les rhinovirus. Par ailleurs, quatre régions françaises ont récemment basculé en phase pré-épidémique de grippe : la Bourgogne-Franche-Comté, le Centre-Val de Loire, le Grand-Est et la Guyane.

Pour prévenir la propagation du virus avant les fêtes, il est recommandé de réinstaurer les pratiques des gestes barrières, qui sont efficaces non seulement contre le Covid-19, mais également contre d’autres maladies respiratoires. Il est conseillé de porter un masque en cas de symptômes ou en présence de personnes vulnérables, de se laver régulièrement les mains, et d’aérer les espaces clos pendant au moins cinq minutes pour éviter une exposition prolongée au froid.

Bruno Lina a également souligné l’importance de la vaccination contre le Covid-19, expliquant que « la vaccination protège à la fois collectivement et individuellement en réduisant le risque d’infection et en atténuant les symptômes en cas d’infection ». Il a ajouté que le vaccin a été adapté pour répondre au variant XBB 1.5, étroitement lié au JN.1, et que les essais ont confirmé son efficacité contre le JN.1 ainsi que contre l’autre variant prédominant, l’EG.5, en décroissance.

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Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

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Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

La plupart des indemnisations sont liées à des cas de myocardites et de péricardites post-vaccination, selon un rapport présenté au Sénat.

L’organisme national d’indemnisation des accidents médicaux (Oniam) a déclaré que 72 personnes ont été indemnisées pour les effets secondaires de la vaccination contre le COVID-19, principalement pour des cas de myocardites et de péricardites. Ces informations ont été dévoilées ce mercredi au Sénat, deux ans après le début de la campagne de vaccination.

Au 30 juin, l’Oniam a tranché sur le droit à l’indemnisation dans 241 dossiers de troubles post-vaccination, dont 30% ont abouti à une indemnisation, a expliqué François Toujas, candidat à la présidence de l’Oniam, devant la commission des Affaires sociales du Sénat.

Le nombre total de demandes d’indemnisation amiable pour des problèmes de santé post-vaccination s’élève à 1.020, dont 768 sont toujours en cours d’examen. Ces demandes concernent majoritairement le vaccin Pfizer, suivi des vaccins Moderna, AstraZeneca, et Janssen.

Les demandes d’indemnisation les plus courantes concernent les inflammations du cœur (211 dossiers), les troubles neurologiques (196 dossiers), les AVC/thromboses/embolies pulmonaires (129 dossiers), les troubles articulaires (91 dossiers), les troubles auditifs (67 dossiers) et les troubles dermatologiques (31 dossiers). Selon François Toujas, ces dossiers seront un sujet majeur pour l’Oniam dans les années à venir.

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Le COVID-19 n’est plus une urgence sanitaire mondiale d’après l’OMS

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Le COVID-19 n'est plus une urgence sanitaire mondiale d'après l'OMS

Le patron de l’Organisation mondiale de la Santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a estimé ce vendredi 5 mai que le coronavirus «n’est plus une urgence sanitaire de portée internationale».

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré la fin de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale lié au Covid-19, le vendredi 5 mai. Cette annonce met fin à plus de trois ans de niveau maximal d’alerte mondiale face à la menace sanitaire que représentait le virus. Cependant, le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a précisé que le virus n’est pas éradiqué et reste une menace pour la santé publique mondiale.

Dr Tedros a souligné qu’il y a encore des millions de personnes infectées ou réinfectées par le SARS-CoV-2 et que des milliers de personnes en meurent chaque semaine. Il a averti que le virus est là pour durer et qu’il continue de tuer. Même si la levée de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale est une étape importante dans la lutte contre le Covid-19, il est important de rester vigilant face à la propagation du virus.

Cette annonce intervient plus de trois ans après que l’OMS ait décrété un état d’urgence sanitaire mondial face à un mystérieux virus apparu en Chine et s’étant rapidement propagé à travers le monde, semant le chaos et faisant des millions de morts. Les gouvernements et les organisations internationales ont travaillé ensemble pour faire face à cette crise sanitaire sans précédent, en développant des vaccins efficaces et en mettant en place des mesures de prévention et de contrôle.

L’OMS a appelé les gouvernements du monde entier à continuer à prendre des mesures pour lutter contre la propagation du virus, notamment en mettant en œuvre des campagnes de vaccination, en renforçant les systèmes de santé et en encourageant la distanciation sociale et le port de masques. Bien que la fin de l’état d’urgence sanitaire mondial soit une étape importante, la lutte contre le Covid-19 continue.

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