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Covid: la France frôle le cap des 100.000 morts

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La France frôle le cap des 100.000 morts du Covid-19, alors que l’exécutif fait face à de nouveaux contre-temps pour sa « sortie de crise » avec le variant brésilien et le lancement contrarié pour le vaccin de Johnson & Johnson.

Le gouvernement a promis mercredi un « hommage » aux victimes de l’épidémie, sans donner de date.

« Toutes nos forces sont jetées dans la bataille contre l’épidémie, avec encore une fois, la stratégie de freinage et le développement de la vaccination, mais viendra évidemment ce moment de l’hommage et du deuil pour la Nation », a assuré le porte-parole Gabriel Attal, à l’issue des Conseils de défense et des ministres.

Emmanuel Macron, qui pourrait s’adresser aux Français d’ici la fin du mois selon une source gouvernementale, réunit de nouveau une partie du gouvernement jeudi à 18H00 en vue de la réouverture progressive et sous contrôle des terrasses de cafés et restaurants, ainsi que de certains lieux culturels, envisagée mi-mai.

Mais la situation sanitaire menace l’objectif fixé et le ministre de l’Economie, Bruno Le Maire, s’est refusé à confirmer ce calendrier, indiquant sur BFMTV que le 15 mai faisait seulement « partie des hypothèses ».

Pour l’heure, « la troisième vague n’est pas derrière nous » et « le pic des hospitalisations n’a pas encore été atteint, cela signifie que nous avons encore devant nous des jours très difficiles », a prévenu M. Attal.

Le coronavirus a provoqué 99.805 décès en France depuis le début de l’épidémie, selon les chiffres des autorités mercredi soir, l’un des plus lourds bilans européens, et près de 6.000 malades du Covid-19 sont en réanimation, au plus haut depuis la mi-avril 2020.

Suspension des vols du Brésil

Dans l’urgence, le Premier ministre Jean Castex a annoncé mardi la suspension des vols entre le Brésil et la France jusqu’au 19 avril en raison des inquiétudes autour d’un variant, considéré comme plus dangereux, mais encore très minoritaire en France.

Les deux derniers vols Air France en provenance de Sao Paulo et Rio de Janeiro ont atterri peu avant 07H00 à Roissy.

Selon le ministre de la Santé, Olivier Véran, les contaminations comptaient « 80% de variant d’origine britannique » et « un peu moins de 4% des variants brésilien et sud-africain ».

Le gouvernement va présenter lundi de nouvelles restrictions pour les voyageurs des pays où, à l’instar du Brésil, « un variant particulièrement à risque est dominant » et qui sont confrontés à « une explosion ou une dynamique très forte de l’épidémie », selon M. Attal. Avec de possibles « restrictions supplémentaires pour les déplacements » et « des mesures plus contraignantes à l’isolement ».

Pour la Guyane, voisin du Brésil, et les territoires concernés par des variants, le gouvernement n’exclut pas « des mesures supplémentaires ».

Pour juguler l’épidémie, le gouvernement compte plus que jamais sur la campagne de vaccination.

Malgré l’annonce de Johnson & Johnson de retarder le déploiement de son sérum unidose, M. Attal a assuré que les 200.000 premières doses déjà arrivées en France seront « distribuées et administrées » comme prévu aux plus de 55 ans.

A propos des doses AstraZeneca, il a répété que les autorités françaises avaient « confiance dans ce vaccin ».

Dépression

Dans le même temps, la France va bénéficier d’au moins sept millions de doses de vaccins de plus que prévu au deuxième trimestre, ont annoncé mercredi plusieurs membres du gouvernement, conséquence d’une accélération des livraisons de Pfizer/BioNTech à l’Union européenne.

Jusqu’à présent, une personne majeure sur cinq (22,1%) a reçu une première dose et 7,8% deux doses. Le gouvernement table sur 20 millions de vaccinés au 15 mai.

L’impact psychologique de la crise et du confinement sur les enfants et les adolescents a été évoqué mercredi après-midi par Emmanuel Macron au service de pédopsychiatrie du CHU de Reims. Il y a annoncé la mise en place d’un forfait de 10 séances chez un psychologue, prépayées pour les enfants dont la santé psychique est affectée par la crise.

« On voit monter quelques chose qu’on n’avait pas connu au premier confinement, une anxiété et des angoisses chez les plus jeunes qui se sont traduites dans les chiffres », a souligné le chef de l’Etat, en citant une hausse de 40% des urgences pédiatriques.

Un mal-être qui touche aussi les adultes. Selon Santé publique France, un tiers des Français rapportent encore des états anxieux ou dépressifs.

 

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Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël

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Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël

L’augmentation des cas relancée par cette nouvelle souche du virus selon les autorités sanitaires.

Un nouveau variant du Covid-19, baptisé JN.1 et appartenant à la même famille que l’Omicron, vient de faire son apparition en France, suscitant des inquiétudes à seulement trois semaines des festivités de Noël. Cette annonce relance l’attention des autorités sanitaires sur la situation épidémiologique du pays, à l’approche de la période festive.

Dans le dernier bulletin d’informations de Santé Publique France, une « poursuite de l’augmentation de la majorité des indicateurs » a été notée. Les prélèvements dans les eaux usées, réalisés dans douze stations à travers le pays, ont révélé une « forte augmentation (+24%) de la détection du SARS-CoV-2 » lors de la semaine du 27 novembre, indiquant ainsi une « circulation active du virus dans l’Hexagone ». De plus, dans les laboratoires, le taux de positivité a grimpé à 27,1%, soit une hausse de 2,8 points par rapport à la semaine précédente.

L’infectiologue Bruno Lina a partagé avec nos confrères son observation selon laquelle « ce lignage est en train de remplacer tous les autres, de façon lente mais durable. On a 50% des virus détectés en France qui appartiennent à ce lignage ». Bien que ce nouveau variant ne soit pas réputé plus dangereux que ses prédécesseurs, il est « très probablement responsable de l’augmentation des cas », a-t-il affirmé.

Cette résurgence du Covid-19 survient en pleine saison des maladies respiratoires, le SARS-CoV-2 se classant désormais comme le deuxième virus le plus détecté en France, devançant le VRS (virus de la bronchiolite) et se plaçant derrière les rhinovirus. Par ailleurs, quatre régions françaises ont récemment basculé en phase pré-épidémique de grippe : la Bourgogne-Franche-Comté, le Centre-Val de Loire, le Grand-Est et la Guyane.

Pour prévenir la propagation du virus avant les fêtes, il est recommandé de réinstaurer les pratiques des gestes barrières, qui sont efficaces non seulement contre le Covid-19, mais également contre d’autres maladies respiratoires. Il est conseillé de porter un masque en cas de symptômes ou en présence de personnes vulnérables, de se laver régulièrement les mains, et d’aérer les espaces clos pendant au moins cinq minutes pour éviter une exposition prolongée au froid.

Bruno Lina a également souligné l’importance de la vaccination contre le Covid-19, expliquant que « la vaccination protège à la fois collectivement et individuellement en réduisant le risque d’infection et en atténuant les symptômes en cas d’infection ». Il a ajouté que le vaccin a été adapté pour répondre au variant XBB 1.5, étroitement lié au JN.1, et que les essais ont confirmé son efficacité contre le JN.1 ainsi que contre l’autre variant prédominant, l’EG.5, en décroissance.

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Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

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Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

La plupart des indemnisations sont liées à des cas de myocardites et de péricardites post-vaccination, selon un rapport présenté au Sénat.

L’organisme national d’indemnisation des accidents médicaux (Oniam) a déclaré que 72 personnes ont été indemnisées pour les effets secondaires de la vaccination contre le COVID-19, principalement pour des cas de myocardites et de péricardites. Ces informations ont été dévoilées ce mercredi au Sénat, deux ans après le début de la campagne de vaccination.

Au 30 juin, l’Oniam a tranché sur le droit à l’indemnisation dans 241 dossiers de troubles post-vaccination, dont 30% ont abouti à une indemnisation, a expliqué François Toujas, candidat à la présidence de l’Oniam, devant la commission des Affaires sociales du Sénat.

Le nombre total de demandes d’indemnisation amiable pour des problèmes de santé post-vaccination s’élève à 1.020, dont 768 sont toujours en cours d’examen. Ces demandes concernent majoritairement le vaccin Pfizer, suivi des vaccins Moderna, AstraZeneca, et Janssen.

Les demandes d’indemnisation les plus courantes concernent les inflammations du cœur (211 dossiers), les troubles neurologiques (196 dossiers), les AVC/thromboses/embolies pulmonaires (129 dossiers), les troubles articulaires (91 dossiers), les troubles auditifs (67 dossiers) et les troubles dermatologiques (31 dossiers). Selon François Toujas, ces dossiers seront un sujet majeur pour l’Oniam dans les années à venir.

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Le COVID-19 n’est plus une urgence sanitaire mondiale d’après l’OMS

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Le COVID-19 n'est plus une urgence sanitaire mondiale d'après l'OMS

Le patron de l’Organisation mondiale de la Santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a estimé ce vendredi 5 mai que le coronavirus «n’est plus une urgence sanitaire de portée internationale».

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré la fin de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale lié au Covid-19, le vendredi 5 mai. Cette annonce met fin à plus de trois ans de niveau maximal d’alerte mondiale face à la menace sanitaire que représentait le virus. Cependant, le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a précisé que le virus n’est pas éradiqué et reste une menace pour la santé publique mondiale.

Dr Tedros a souligné qu’il y a encore des millions de personnes infectées ou réinfectées par le SARS-CoV-2 et que des milliers de personnes en meurent chaque semaine. Il a averti que le virus est là pour durer et qu’il continue de tuer. Même si la levée de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale est une étape importante dans la lutte contre le Covid-19, il est important de rester vigilant face à la propagation du virus.

Cette annonce intervient plus de trois ans après que l’OMS ait décrété un état d’urgence sanitaire mondial face à un mystérieux virus apparu en Chine et s’étant rapidement propagé à travers le monde, semant le chaos et faisant des millions de morts. Les gouvernements et les organisations internationales ont travaillé ensemble pour faire face à cette crise sanitaire sans précédent, en développant des vaccins efficaces et en mettant en place des mesures de prévention et de contrôle.

L’OMS a appelé les gouvernements du monde entier à continuer à prendre des mesures pour lutter contre la propagation du virus, notamment en mettant en œuvre des campagnes de vaccination, en renforçant les systèmes de santé et en encourageant la distanciation sociale et le port de masques. Bien que la fin de l’état d’urgence sanitaire mondial soit une étape importante, la lutte contre le Covid-19 continue.

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