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L’UE accélère la vaccination avec Pfizer-BioNTech, le Danemark abandonne AstraZeneca

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La campagne de vaccination anti-Covid, qui pâtit des déboires des vaccins Johnson & Johnson et AstraZeneca, va bénéficier en Europe de l’aide des laboratoires BioNTech/Pfizer avec la livraison de plus de doses que prévu au deuxième trimestre.

Le Danemark est devenu mercredi le premier pays en Europe à renoncer définitivement au vaccin d’AstraZeneca, dont l’utilisation a déjà été restreinte dans la plupart des pays de l’Union européenne en raison de possibles cas de thromboses.

Le duo américano-allemand Pfizer-BioNTech va en revanche accélérer ses livraisons: 50 millions de doses de son vaccin, initialement prévues au dernier trimestre, seront livrées dès avril, portant le total des doses à 250 millions sur le deuxième trimestre, a annoncé l’exécutif européen mercredi.

Une bonne nouvelle pour l’UE après l’annonce la veille par l’américain Johnson & Johnson, qui devait livrer 55 millions de doses aux Vingt-Sept au 2e trimestre, qu’il allait « retarder le déploiement » de son vaccin unidose après le signalement aux Etats-Unis de caillots sanguins chez des personnes vaccinées.

Ces cas sont actuellement étudiés par le régulateur européen du médicament, l’EMA, qui prévoit de s’exprimer la semaine prochaine sur le vaccin Janssen (Johnson & Johnson).

Plus de 55 ans

La France, qui réservera Johnson & Johnson aux personnes âgées de plus de 55 ans comme l’AstraZeneca, a de son côté réaffirmé la « confiance » du pays envers le vaccin du laboratoire anglo-suédois.

Les deux vaccins utilisent la même technologie recourant à un adénovirus pour vecteur.

Les évêques catholiques polonais ont fait part de leur « sérieuse objection morale » à l’utilisation de ces deux vaccins dont la production repose, selon eux, « sur des cellules provenant de foetus avortés ».

Pour redonner confiance dans l’AstraZeneca, le gouvernement chypriote a décidé d’y recourir pour vacciner l’ensemble de ses ministres.

Le président russe Vladimir Poutine, qui a annoncé avoir reçu sa seconde dose de vaccin mais sans préciser lequel, a appelé chacun à « suivre son exemple ».

La vaccination reste la principale arme contre le Covid-19, qui a fait plus de 2.961.387 morts dans le monde, selon un comptage réalisé mercrcedi par l’AFP à partir de bilans fournis par les autorités de santé.

Son déploiement est d’autant plus important que des variants, plus contagieux, essaiment.

Vols suspendus

Dans l’hôpital bavarois de Freising, en Allemagne, des avertissements portant le mot « variant » sont désormais affichés à l’entrée des chambres des patients atteints du Covid.

La majorité des malades sont porteurs du variant britannique et sont beaucoup plus jeunes, « entre 40 et 60 ans pour la plupart », selon le docteur Thomas Marx, directeur médical du service de soins intensifs.

Pour limiter la progression du variant brésilien, la France a notamment suspendu ses vols vers le Brésil jusqu’au 19 avril.

L’UE a ouvert des négociations formelles avec BioNTech et Pfizer pour commander 1,8 milliard de doses supplémentaires de vaccins dits de « 2e génération », destinés à lutter contre les variants actuels et futurs du coronavirus.

« Nous pourrions avoir besoin à un certain moment de doses de rappel », voire « de développer des vaccins adaptés aux nouveaux variants », souligne la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, notant que l »ARN messager avait « fait ses preuves ».

Cette technologie, utilisée par BioNTech-Pfizer et par l’américain Moderna, est jugée plus rapide et plus facile à adapter, et s’avère actuellement plus efficace contre les variants dits « sud-africain » et « brésilien » — à l’inverse de l’AstraZeneca.

L’Iran a de son côté annoncé la suspension des liaisons aériennes avec la France en même temps qu’il réautorisait celles avec le Royaume-Uni, où les progrès de la vaccination permettent un déconfinement progressif.

Inégalités

De fortes inégalités subsistent à travers le globe dans les campagnes de vaccination.

En Inde, qui compte seulement 8,1 doses injectées (premières et deuxièmes) pour 100 habitants, des centaines de personnes ont été testées positives au coronavirus au sein des foules qui se pressent sur les bords du Gange pour le pèlerinage hindou de Kumbh Mela, l’un des principaux rassemblements religieux du monde.

Au Japon, ce sont les JO d’été prévus à Tokyo dans 100 jours qui inquiètent : une étape du relais de la flamme olympique vient d’être annulée tandis qu’un responsable médical local a tiré la sonnette d’alarme sur l’événement.

L’Union européenne, qui vient de franchir la barre des 100 millions de doses administrées, a l’une des campagnes de vaccination les plus avancées au monde mais reste loin derrière Israël, le Royaume-Uni et les Etats-Unis.

En Israël, où six personnes sur dix (61,6%) ont déjà reçu au moins une dose, le retour des premiers touristes depuis le début de la pandémie vient d’être annoncé à partir du 23 mai.

Le Danemark a annoncé qu’il allait assouplir progressivement les règles liées aux déplacements à l’étranger, visant une circulation des voyageurs européens sans quarantaine à partir de la fin juin.

En Belgique, cafés et restaurants pourront ouvrir leurs terrasses le 8 mai, tandis que la Suisse, sous pression des secteurs de l’économie les plus touchés, s’apprête à alléger ses mesures anti-Covid à compter du 19 avril.

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Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël

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Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël

L’augmentation des cas relancée par cette nouvelle souche du virus selon les autorités sanitaires.

Un nouveau variant du Covid-19, baptisé JN.1 et appartenant à la même famille que l’Omicron, vient de faire son apparition en France, suscitant des inquiétudes à seulement trois semaines des festivités de Noël. Cette annonce relance l’attention des autorités sanitaires sur la situation épidémiologique du pays, à l’approche de la période festive.

Dans le dernier bulletin d’informations de Santé Publique France, une « poursuite de l’augmentation de la majorité des indicateurs » a été notée. Les prélèvements dans les eaux usées, réalisés dans douze stations à travers le pays, ont révélé une « forte augmentation (+24%) de la détection du SARS-CoV-2 » lors de la semaine du 27 novembre, indiquant ainsi une « circulation active du virus dans l’Hexagone ». De plus, dans les laboratoires, le taux de positivité a grimpé à 27,1%, soit une hausse de 2,8 points par rapport à la semaine précédente.

L’infectiologue Bruno Lina a partagé avec nos confrères son observation selon laquelle « ce lignage est en train de remplacer tous les autres, de façon lente mais durable. On a 50% des virus détectés en France qui appartiennent à ce lignage ». Bien que ce nouveau variant ne soit pas réputé plus dangereux que ses prédécesseurs, il est « très probablement responsable de l’augmentation des cas », a-t-il affirmé.

Cette résurgence du Covid-19 survient en pleine saison des maladies respiratoires, le SARS-CoV-2 se classant désormais comme le deuxième virus le plus détecté en France, devançant le VRS (virus de la bronchiolite) et se plaçant derrière les rhinovirus. Par ailleurs, quatre régions françaises ont récemment basculé en phase pré-épidémique de grippe : la Bourgogne-Franche-Comté, le Centre-Val de Loire, le Grand-Est et la Guyane.

Pour prévenir la propagation du virus avant les fêtes, il est recommandé de réinstaurer les pratiques des gestes barrières, qui sont efficaces non seulement contre le Covid-19, mais également contre d’autres maladies respiratoires. Il est conseillé de porter un masque en cas de symptômes ou en présence de personnes vulnérables, de se laver régulièrement les mains, et d’aérer les espaces clos pendant au moins cinq minutes pour éviter une exposition prolongée au froid.

Bruno Lina a également souligné l’importance de la vaccination contre le Covid-19, expliquant que « la vaccination protège à la fois collectivement et individuellement en réduisant le risque d’infection et en atténuant les symptômes en cas d’infection ». Il a ajouté que le vaccin a été adapté pour répondre au variant XBB 1.5, étroitement lié au JN.1, et que les essais ont confirmé son efficacité contre le JN.1 ainsi que contre l’autre variant prédominant, l’EG.5, en décroissance.

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Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

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Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

La plupart des indemnisations sont liées à des cas de myocardites et de péricardites post-vaccination, selon un rapport présenté au Sénat.

L’organisme national d’indemnisation des accidents médicaux (Oniam) a déclaré que 72 personnes ont été indemnisées pour les effets secondaires de la vaccination contre le COVID-19, principalement pour des cas de myocardites et de péricardites. Ces informations ont été dévoilées ce mercredi au Sénat, deux ans après le début de la campagne de vaccination.

Au 30 juin, l’Oniam a tranché sur le droit à l’indemnisation dans 241 dossiers de troubles post-vaccination, dont 30% ont abouti à une indemnisation, a expliqué François Toujas, candidat à la présidence de l’Oniam, devant la commission des Affaires sociales du Sénat.

Le nombre total de demandes d’indemnisation amiable pour des problèmes de santé post-vaccination s’élève à 1.020, dont 768 sont toujours en cours d’examen. Ces demandes concernent majoritairement le vaccin Pfizer, suivi des vaccins Moderna, AstraZeneca, et Janssen.

Les demandes d’indemnisation les plus courantes concernent les inflammations du cœur (211 dossiers), les troubles neurologiques (196 dossiers), les AVC/thromboses/embolies pulmonaires (129 dossiers), les troubles articulaires (91 dossiers), les troubles auditifs (67 dossiers) et les troubles dermatologiques (31 dossiers). Selon François Toujas, ces dossiers seront un sujet majeur pour l’Oniam dans les années à venir.

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Le COVID-19 n’est plus une urgence sanitaire mondiale d’après l’OMS

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Le COVID-19 n'est plus une urgence sanitaire mondiale d'après l'OMS

Le patron de l’Organisation mondiale de la Santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a estimé ce vendredi 5 mai que le coronavirus «n’est plus une urgence sanitaire de portée internationale».

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré la fin de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale lié au Covid-19, le vendredi 5 mai. Cette annonce met fin à plus de trois ans de niveau maximal d’alerte mondiale face à la menace sanitaire que représentait le virus. Cependant, le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a précisé que le virus n’est pas éradiqué et reste une menace pour la santé publique mondiale.

Dr Tedros a souligné qu’il y a encore des millions de personnes infectées ou réinfectées par le SARS-CoV-2 et que des milliers de personnes en meurent chaque semaine. Il a averti que le virus est là pour durer et qu’il continue de tuer. Même si la levée de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale est une étape importante dans la lutte contre le Covid-19, il est important de rester vigilant face à la propagation du virus.

Cette annonce intervient plus de trois ans après que l’OMS ait décrété un état d’urgence sanitaire mondial face à un mystérieux virus apparu en Chine et s’étant rapidement propagé à travers le monde, semant le chaos et faisant des millions de morts. Les gouvernements et les organisations internationales ont travaillé ensemble pour faire face à cette crise sanitaire sans précédent, en développant des vaccins efficaces et en mettant en place des mesures de prévention et de contrôle.

L’OMS a appelé les gouvernements du monde entier à continuer à prendre des mesures pour lutter contre la propagation du virus, notamment en mettant en œuvre des campagnes de vaccination, en renforçant les systèmes de santé et en encourageant la distanciation sociale et le port de masques. Bien que la fin de l’état d’urgence sanitaire mondial soit une étape importante, la lutte contre le Covid-19 continue.

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