Nous rejoindre sur les réseaux

Coronavirus

Covid-France: début du confinement léger, fin de l’attestation de sortie sur 10 km

Article

le

covid-france:-debut-du-confinement-leger,-fin-de-l’attestation-de-sortie-sur-10-km

Le confinement allégé auquel est soumis un tiers des Français depuis samedi a commencé sur un couac avec la suppression express de l’attestation de sortie en journée jusqu’à 10 km.

Le gouvernement « réfléchit à une simplification du dispositif d’attestations », a indiqué Matignon à l’AFP à la mi-journée, quelques heures seulement après la mise en ligne du document sur le site du ministère de l’Intérieur.

« L’idée est de permettre aux Français d’utiliser une pièce d’identité ou un justificatif de domicile à la place d’une attestation pour justifier du fait qu’ils sont bien à 10 km de leur lieu de résidence », a-t-on expliqué, en ajoutant qu’une attestation restait valable si on était confiné dans un lieu différent de son domicile.

Sitôt paru, le document de deux pages a provoqué de nombreuses critiques sur les réseaux sociaux, où il a été moqué comme le comble de la bureaucratie à la française.

L’attestation recense quinze motifs de sortie, valables dans un rayon de 10 kilomètres autour du domicile pour certains (dont les promenades) et 30 km pour d’autres (dont les achats). Seuls certains motifs (consulter un médecin, sortir son chien…) sont acceptés entre 19h00 et 06h00 du matin, période de couvre-feu pour toute la France métropolitaine.

« Je vous l’accorde, l’attestation est complexe », avait concédé en début de matinée sur BFMTV une porte-parole du ministère de l’Intérieur, Camille Chaize.

Dans un message envoyé samedi matin aux préfets, le ministre Gérald Darmanin a d’ailleurs demandé de faire ce week-end « des contrôles très pédagogiques (…) et de faire preuve de beaucoup de compréhension avant de verbaliser (en dernier ressort) ».

Vingt-et-un millions d’habitants, dont les douze millions de la région parisienne, sont soumis pour au moins quatre semaines à ces nouvelles restrictions, bien plus légères que le premier confinement national d’il y a un an. Ils sont répartis sur seize départements (les huit d’Ile-de-France, les cinq des Hauts-de-France, la Seine-Maritime, l’Eure et les Alpes-Maritimes).

« Folie bureaucratique »

Contrairement aux deux premiers confinements, on peut rester à l’extérieur aussi longtemps qu’on veut, puisqu’on risque davantage d’attraper le Covid-19 à l’intérieur que dehors.

Mais même si les promenades sont autorisées dans un rayon de 10 km, « les grands regroupements ne sont pas permis », a souligné Camille Chaize, en recommandant « une limite de 6 personnes en extérieur ».

Dans le centre de Paris à la mi-journée, l’ambiance ne différait pas radicalement d’un autre samedi froid et ensoleillé.

« Je ne vois aucun changement, à part les boutiques fermées », a affirmé à l’AFP Philippe, en train de se promener sur les quais de Seine avec sa fille Manon, au milieu de cyclistes et de coureurs

De nouveaux commerces ont en effet fermé dans les seize départements, et la liste de ceux qui restent ouverts a été publiée.

Fleuristes, chocolatiers (Pâques oblige), magasins de musique, coiffeurs ou cordonniers font partie de cet inventaire à la Prévert. Selon le gouvernement, cela porte à 90.000 le nombre de commerces désormais fermés.

« Nous faisons du sur-mesure, s’est justifié le ministre de l’Economie, Bruno Le Maire.

Pas de quoi convaincre le président du Medef, Geoffroy Roux de Bézieux, qui a fustigé sur Europe 1 « la folie bureaucratique ».

« On est soulagés de pouvoir ouvrir mais on a peur de ne pas avoir de clients », a expliqué à l’AFP Maxime Lecomte, cordonner à Lille, où les rues du centre-ville étaient quasi désertes samedi matin avant de se repeupler à la mi-journée.

D’autres départements ?

En vertu des nouvelles restrictions, il est désormais interdit de sortir des départements concernés, sauf pour « motif impérieux ». Selon Camille Chaize, une « souplesse » s’applique toutefois pour les gens vivant à la limite d’un autre département, qui pourront y entrer en respectant un rayon de 30 km.

Enfin, écoles et collèges restent ouverts, mais les lycées basculent en « demi-jauge ».

« Ce qu’on veut, c’est freiner le virus sans nous enfermer », a déclaré vendredi le président Emmanuel Macron, en rejetant le terme « confinement ».

Reste à savoir si cela suffira. Comme de nombreux épidémiologistes l’avaient prévu et malgré ce qu’espérait M. Macron, l’épidémie est repartie à des niveaux inquiétants.

« D’autres départements ou régions vont probablement entrer dans ce type de dispositif dans les quinze jours ou trois semaines », a pronostiqué dans Nice-Matin un membre du Conseil scientifique qui guide le gouvernement, Olivier Guérin.

Les indicateurs n’ont pas été publiés vendredi à cause d’un incident technique, selon l’agence sanitaire Santé publique France. Mais la veille, le pays avait enregistré près de 35.000 nouveaux cas en 24 heures et comptait 4.250 patients en réa (un quart en Ile-de-France).

Pour sortir du tunnel, le gouvernement mise encore et toujours sur la vaccination. Près de 6 millions de personnes ont reçu au moins une injection, dont 2,4 leurs deux doses.

Click to comment

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Coronavirus

Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël

Article

le

Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël

L’augmentation des cas relancée par cette nouvelle souche du virus selon les autorités sanitaires.

Un nouveau variant du Covid-19, baptisé JN.1 et appartenant à la même famille que l’Omicron, vient de faire son apparition en France, suscitant des inquiétudes à seulement trois semaines des festivités de Noël. Cette annonce relance l’attention des autorités sanitaires sur la situation épidémiologique du pays, à l’approche de la période festive.

Dans le dernier bulletin d’informations de Santé Publique France, une « poursuite de l’augmentation de la majorité des indicateurs » a été notée. Les prélèvements dans les eaux usées, réalisés dans douze stations à travers le pays, ont révélé une « forte augmentation (+24%) de la détection du SARS-CoV-2 » lors de la semaine du 27 novembre, indiquant ainsi une « circulation active du virus dans l’Hexagone ». De plus, dans les laboratoires, le taux de positivité a grimpé à 27,1%, soit une hausse de 2,8 points par rapport à la semaine précédente.

L’infectiologue Bruno Lina a partagé avec nos confrères son observation selon laquelle « ce lignage est en train de remplacer tous les autres, de façon lente mais durable. On a 50% des virus détectés en France qui appartiennent à ce lignage ». Bien que ce nouveau variant ne soit pas réputé plus dangereux que ses prédécesseurs, il est « très probablement responsable de l’augmentation des cas », a-t-il affirmé.

Cette résurgence du Covid-19 survient en pleine saison des maladies respiratoires, le SARS-CoV-2 se classant désormais comme le deuxième virus le plus détecté en France, devançant le VRS (virus de la bronchiolite) et se plaçant derrière les rhinovirus. Par ailleurs, quatre régions françaises ont récemment basculé en phase pré-épidémique de grippe : la Bourgogne-Franche-Comté, le Centre-Val de Loire, le Grand-Est et la Guyane.

Pour prévenir la propagation du virus avant les fêtes, il est recommandé de réinstaurer les pratiques des gestes barrières, qui sont efficaces non seulement contre le Covid-19, mais également contre d’autres maladies respiratoires. Il est conseillé de porter un masque en cas de symptômes ou en présence de personnes vulnérables, de se laver régulièrement les mains, et d’aérer les espaces clos pendant au moins cinq minutes pour éviter une exposition prolongée au froid.

Bruno Lina a également souligné l’importance de la vaccination contre le Covid-19, expliquant que « la vaccination protège à la fois collectivement et individuellement en réduisant le risque d’infection et en atténuant les symptômes en cas d’infection ». Il a ajouté que le vaccin a été adapté pour répondre au variant XBB 1.5, étroitement lié au JN.1, et que les essais ont confirmé son efficacité contre le JN.1 ainsi que contre l’autre variant prédominant, l’EG.5, en décroissance.

Lire Plus

Coronavirus

Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

Article

le

Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

La plupart des indemnisations sont liées à des cas de myocardites et de péricardites post-vaccination, selon un rapport présenté au Sénat.

L’organisme national d’indemnisation des accidents médicaux (Oniam) a déclaré que 72 personnes ont été indemnisées pour les effets secondaires de la vaccination contre le COVID-19, principalement pour des cas de myocardites et de péricardites. Ces informations ont été dévoilées ce mercredi au Sénat, deux ans après le début de la campagne de vaccination.

Au 30 juin, l’Oniam a tranché sur le droit à l’indemnisation dans 241 dossiers de troubles post-vaccination, dont 30% ont abouti à une indemnisation, a expliqué François Toujas, candidat à la présidence de l’Oniam, devant la commission des Affaires sociales du Sénat.

Le nombre total de demandes d’indemnisation amiable pour des problèmes de santé post-vaccination s’élève à 1.020, dont 768 sont toujours en cours d’examen. Ces demandes concernent majoritairement le vaccin Pfizer, suivi des vaccins Moderna, AstraZeneca, et Janssen.

Les demandes d’indemnisation les plus courantes concernent les inflammations du cœur (211 dossiers), les troubles neurologiques (196 dossiers), les AVC/thromboses/embolies pulmonaires (129 dossiers), les troubles articulaires (91 dossiers), les troubles auditifs (67 dossiers) et les troubles dermatologiques (31 dossiers). Selon François Toujas, ces dossiers seront un sujet majeur pour l’Oniam dans les années à venir.

Télécharger l’application Le Singulier > IOS (iPhone) > Android (Samsung)

Lire Plus

Coronavirus

Le COVID-19 n’est plus une urgence sanitaire mondiale d’après l’OMS

Article

le

Le COVID-19 n'est plus une urgence sanitaire mondiale d'après l'OMS

Le patron de l’Organisation mondiale de la Santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a estimé ce vendredi 5 mai que le coronavirus «n’est plus une urgence sanitaire de portée internationale».

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré la fin de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale lié au Covid-19, le vendredi 5 mai. Cette annonce met fin à plus de trois ans de niveau maximal d’alerte mondiale face à la menace sanitaire que représentait le virus. Cependant, le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a précisé que le virus n’est pas éradiqué et reste une menace pour la santé publique mondiale.

Dr Tedros a souligné qu’il y a encore des millions de personnes infectées ou réinfectées par le SARS-CoV-2 et que des milliers de personnes en meurent chaque semaine. Il a averti que le virus est là pour durer et qu’il continue de tuer. Même si la levée de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale est une étape importante dans la lutte contre le Covid-19, il est important de rester vigilant face à la propagation du virus.

Cette annonce intervient plus de trois ans après que l’OMS ait décrété un état d’urgence sanitaire mondial face à un mystérieux virus apparu en Chine et s’étant rapidement propagé à travers le monde, semant le chaos et faisant des millions de morts. Les gouvernements et les organisations internationales ont travaillé ensemble pour faire face à cette crise sanitaire sans précédent, en développant des vaccins efficaces et en mettant en place des mesures de prévention et de contrôle.

L’OMS a appelé les gouvernements du monde entier à continuer à prendre des mesures pour lutter contre la propagation du virus, notamment en mettant en œuvre des campagnes de vaccination, en renforçant les systèmes de santé et en encourageant la distanciation sociale et le port de masques. Bien que la fin de l’état d’urgence sanitaire mondial soit une étape importante, la lutte contre le Covid-19 continue.

Lire Plus

Les + Lus