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Covid-19: début du confinement léger, indicateurs sanitaires toujours préoccupants

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Le confinement allégé auquel est soumis un tiers des Français depuis samedi a commencé sur un couac avec la suppression express de l’attestation de sortie, tandis que sur le plan sanitaire, la situation reste tendue.

Du côté des malades, les chiffres se maintiennent à un niveau élevé: 25.537 patients contaminés par le Covid-19 sont hospitalisés, dont 4.353 en réanimation –les cas les plus graves–. Et les cas positifs dépassent les 35.000 en 24 heures.

La ministre de la Culture Roselyne Bachelot a annoncé samedi soir avoir été testée positive, « à la suite de symptômes respiratoires ».

Côté vie pratique, l’attestation applicable entre 06H00 et 19H00 dans les 16 départements soumis à de nouvelles restrictions pourra être remplacée en cas de contrôle par un simple document attestant du domicile, y compris une pièce d’identité, a indiqué samedi le gouvernement.

Il ne sera plus non plus nécessaire de justifier du motif de ces déplacements jusqu’à 10 km.

L’attestation et la justification du motif du déplacement continueront d’être requises pour les déplacements de plus de 10 kilomètres. Quant à l’attestation applicable partout en France pour le couvre-feu (de 19H00 jusqu’à 06H00), elle reste en vigueur.

Sitôt paru samedi matin, le document de deux pages avait provoqué de nombreuses critiques sur les réseaux sociaux, où il a été moqué comme le comble de la bureaucratie à la française.

« Je vous l’accorde, l’attestation est complexe », avait concédé sur BFMTV une porte-parole du ministère de l’Intérieur, Camille Chaize.

La librairie, pas le café

Vingt-et-un millions d’habitants, dont les 12 millions de la région parisienne, sont soumis pour au moins quatre semaines à ces nouvelles restrictions, bien plus légères que le premier confinement national d’il y a un an. Ils sont répartis sur 16 départements (les huit d’Ile-de-France, les cinq des Hauts-de-France, la Seine-Maritime, l’Eure et les Alpes-Maritimes).

Contrairement aux deux premiers confinements, on peut rester à l’extérieur aussi longtemps qu’on veut, puisqu’on risque davantage d’attraper le Covid-19 à l’intérieur que dehors.

Mais « les grands regroupements ne sont pas permis », a souligné Camille Chaize, en recommandant « une limite de 6 personnes en extérieur ».

A Rouen ou à Paris, des habitants estiment que ces nouvelles mesures, beaucoup moins strictes qu’il y a un an, ne changeront guère leur quotidien. « Finalement, ça va être mieux qu’avant puisqu’on va gagner une heure le soir, avec le couvre feu à 19h », dit Louise, prof de yoga à Paris.

A l’île de Ré en revanche, un changement: un afflux de visiteurs voulant échapper aux nouvelles restrictions. « Les gens sont plutôt respectueux. Ce n’est pas une inquiétude », affirme Lionel Quillet, président de la communauté de communes de l’île. « Les Rétais se disent +les vacances de Pâques sont avancées+. Beaucoup sont contents de travailler ».

« Folie bureaucratique »

Par ailleurs, le gouvernement a précisé quels commerces resteraient ouverts dans les seize départements.

Fleuristes, chocolatiers (Pâques oblige), magasins de musique, coiffeurs ou cordonniers font partie de cet inventaire à la Prévert. Selon le gouvernement, cela porte à 90.000 le nombre de commerces désormais fermés. « Nous faisons du sur-mesure, s’est justifié le ministre de l’Economie, Bruno Le Maire.

Pas de quoi convaincre le président du Medef, Geoffroy Roux de Bézieux, qui a fustigé sur Europe 1 « la folie bureaucratique ».

En vertu des nouvelles restrictions, il est désormais interdit de sortir des départements concernés, sauf pour « motif impérieux ». Selon Camille Chaize, une « souplesse » s’applique toutefois pour les gens vivant à la limite d’un autre département, qui pourront y entrer en respectant un rayon de 30 km.

Enfin, écoles et collèges restent ouverts, mais les lycées basculent en « demi-jauge ».

« Ce qu’on veut, c’est freiner le virus sans nous enfermer », a déclaré vendredi le président Emmanuel Macron, en rejetant le terme « confinement ».

Reste à savoir si cela suffira. Comme de nombreux épidémiologistes l’avaient prévu et malgré ce qu’espérait M. Macron, l’épidémie est repartie à des niveaux inquiétants.

Dans un entretien au Parisien paru en ligne samedi soir, le ministre de la Santé Olivier Véran indique qu’ »au moins 100.000 doses supplémentaires » de vaccin seront « acheminées » dans les 15 jours, en plus des livraisons prévues, dans les régions « où le virus frappe le plus », à savoir l’Ile-de-France, les Hauts-de-France, la Normandie, la Provence-Alpes-Côte-d’Azur.

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Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël

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Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël

L’augmentation des cas relancée par cette nouvelle souche du virus selon les autorités sanitaires.

Un nouveau variant du Covid-19, baptisé JN.1 et appartenant à la même famille que l’Omicron, vient de faire son apparition en France, suscitant des inquiétudes à seulement trois semaines des festivités de Noël. Cette annonce relance l’attention des autorités sanitaires sur la situation épidémiologique du pays, à l’approche de la période festive.

Dans le dernier bulletin d’informations de Santé Publique France, une « poursuite de l’augmentation de la majorité des indicateurs » a été notée. Les prélèvements dans les eaux usées, réalisés dans douze stations à travers le pays, ont révélé une « forte augmentation (+24%) de la détection du SARS-CoV-2 » lors de la semaine du 27 novembre, indiquant ainsi une « circulation active du virus dans l’Hexagone ». De plus, dans les laboratoires, le taux de positivité a grimpé à 27,1%, soit une hausse de 2,8 points par rapport à la semaine précédente.

L’infectiologue Bruno Lina a partagé avec nos confrères son observation selon laquelle « ce lignage est en train de remplacer tous les autres, de façon lente mais durable. On a 50% des virus détectés en France qui appartiennent à ce lignage ». Bien que ce nouveau variant ne soit pas réputé plus dangereux que ses prédécesseurs, il est « très probablement responsable de l’augmentation des cas », a-t-il affirmé.

Cette résurgence du Covid-19 survient en pleine saison des maladies respiratoires, le SARS-CoV-2 se classant désormais comme le deuxième virus le plus détecté en France, devançant le VRS (virus de la bronchiolite) et se plaçant derrière les rhinovirus. Par ailleurs, quatre régions françaises ont récemment basculé en phase pré-épidémique de grippe : la Bourgogne-Franche-Comté, le Centre-Val de Loire, le Grand-Est et la Guyane.

Pour prévenir la propagation du virus avant les fêtes, il est recommandé de réinstaurer les pratiques des gestes barrières, qui sont efficaces non seulement contre le Covid-19, mais également contre d’autres maladies respiratoires. Il est conseillé de porter un masque en cas de symptômes ou en présence de personnes vulnérables, de se laver régulièrement les mains, et d’aérer les espaces clos pendant au moins cinq minutes pour éviter une exposition prolongée au froid.

Bruno Lina a également souligné l’importance de la vaccination contre le Covid-19, expliquant que « la vaccination protège à la fois collectivement et individuellement en réduisant le risque d’infection et en atténuant les symptômes en cas d’infection ». Il a ajouté que le vaccin a été adapté pour répondre au variant XBB 1.5, étroitement lié au JN.1, et que les essais ont confirmé son efficacité contre le JN.1 ainsi que contre l’autre variant prédominant, l’EG.5, en décroissance.

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Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

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Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

La plupart des indemnisations sont liées à des cas de myocardites et de péricardites post-vaccination, selon un rapport présenté au Sénat.

L’organisme national d’indemnisation des accidents médicaux (Oniam) a déclaré que 72 personnes ont été indemnisées pour les effets secondaires de la vaccination contre le COVID-19, principalement pour des cas de myocardites et de péricardites. Ces informations ont été dévoilées ce mercredi au Sénat, deux ans après le début de la campagne de vaccination.

Au 30 juin, l’Oniam a tranché sur le droit à l’indemnisation dans 241 dossiers de troubles post-vaccination, dont 30% ont abouti à une indemnisation, a expliqué François Toujas, candidat à la présidence de l’Oniam, devant la commission des Affaires sociales du Sénat.

Le nombre total de demandes d’indemnisation amiable pour des problèmes de santé post-vaccination s’élève à 1.020, dont 768 sont toujours en cours d’examen. Ces demandes concernent majoritairement le vaccin Pfizer, suivi des vaccins Moderna, AstraZeneca, et Janssen.

Les demandes d’indemnisation les plus courantes concernent les inflammations du cœur (211 dossiers), les troubles neurologiques (196 dossiers), les AVC/thromboses/embolies pulmonaires (129 dossiers), les troubles articulaires (91 dossiers), les troubles auditifs (67 dossiers) et les troubles dermatologiques (31 dossiers). Selon François Toujas, ces dossiers seront un sujet majeur pour l’Oniam dans les années à venir.

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Le COVID-19 n’est plus une urgence sanitaire mondiale d’après l’OMS

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Le COVID-19 n'est plus une urgence sanitaire mondiale d'après l'OMS

Le patron de l’Organisation mondiale de la Santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a estimé ce vendredi 5 mai que le coronavirus «n’est plus une urgence sanitaire de portée internationale».

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré la fin de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale lié au Covid-19, le vendredi 5 mai. Cette annonce met fin à plus de trois ans de niveau maximal d’alerte mondiale face à la menace sanitaire que représentait le virus. Cependant, le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a précisé que le virus n’est pas éradiqué et reste une menace pour la santé publique mondiale.

Dr Tedros a souligné qu’il y a encore des millions de personnes infectées ou réinfectées par le SARS-CoV-2 et que des milliers de personnes en meurent chaque semaine. Il a averti que le virus est là pour durer et qu’il continue de tuer. Même si la levée de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale est une étape importante dans la lutte contre le Covid-19, il est important de rester vigilant face à la propagation du virus.

Cette annonce intervient plus de trois ans après que l’OMS ait décrété un état d’urgence sanitaire mondial face à un mystérieux virus apparu en Chine et s’étant rapidement propagé à travers le monde, semant le chaos et faisant des millions de morts. Les gouvernements et les organisations internationales ont travaillé ensemble pour faire face à cette crise sanitaire sans précédent, en développant des vaccins efficaces et en mettant en place des mesures de prévention et de contrôle.

L’OMS a appelé les gouvernements du monde entier à continuer à prendre des mesures pour lutter contre la propagation du virus, notamment en mettant en œuvre des campagnes de vaccination, en renforçant les systèmes de santé et en encourageant la distanciation sociale et le port de masques. Bien que la fin de l’état d’urgence sanitaire mondial soit une étape importante, la lutte contre le Covid-19 continue.

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