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Covid-Monde: les Polonais et un tiers des Français confinés, la lassitude s’accentue

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Les Polonais et un tiers des Français se réveillent samedi à nouveau confinés, mais dans des modalités cette fois différentes, au moment où la lassitude face aux restrictions anti-coronavirus s’accentue dans certains pays, comme le Canada, l’Autriche ou la Bulgarie.

Troisième confinement en un an pour 21 millions de Français, dont les Parisiens, la mesure se veut toutefois plus souple et moins restrictive qu’en mars 2020. Contrairement aux deux premiers confinements, les Français pourront cette fois sortir « sans aucune limitation de durée », mais « dans un rayon limité à 10 kilomètres » et avec une attestation. Une grande partie des commerces seront aussi fermés.

Une certaine fébrilité s’est néanmoins emparée vendredi des Parisiens quelques heures avant l’entrée en vigueur de ces mesures, qui concernent les 12 millions d’habitants de la région parisienne. En fin de journée, quelque 400 kilomètres d’embouteillages étaient enregistrés à la sortie de Paris.

Ces nouvelles restrictions ont été rendues nécessaires par la dégradation rapide de la situation sanitaire, qui « s’apparente de plus en plus clairement à une 3e vague », selon le Premier ministre Jean Castex.

Pour cette « saison 3 » du confinement, le gouvernement français a mis l’accent sur le fait qu’on se contamine davantage à l’intérieur que dehors. A l’arrivée du printemps, parcs et jardins restent ouverts, mais la liste des commerces fermés s’est allongée, au grand dam de certains.

« C’est le coup de grâce. Ce troisième confinement arrive au moment où les détaillants font rentrer les collections d’été, qui vont rester bloquées pendant au moins un mois », a ainsi déploré Pierre Talamon, de la Fédération nationale de l’habillement.

Confinement partiel

La Pologne entre également samedi en confinement partiel pour une durée de trois semaines, de nouvelles restrictions rendues nécessaires face à la recrudescence des contaminations. Le gouvernement polonais avait relâché la pression en février, autorisant l’ouverture des hôtels, musées, cinémas, théâtres et piscines avec une demie-jauge, à contre-courant des restrictions alors décidées en Europe.

L’Allemagne va à cet égard restreindre à partir de dimanche les passages à sa frontière avec la Pologne, pays classé en zone Covid-19 à haut risque par l’institut de veille sanitaire Robert Koch.

La Belgique, pour sa part, enregistre depuis une semaine une « flambée » de cas, qui nécessitent de « resserrer la vis » sur les restrictions, selon le ministre de la Santé Frank Vandenbroucke. Même chose en Argentine où le gouvernement a annoncé vendredi faire face à une deuxième vague du coronavirus « plus virulente » que la première l’an dernier.

En Asie, les Philippines ont annoncé vendredi de nouvelles restrictions, alors que les contaminations y ont atteint un nouveau record, avec plus de 7.000 nouveaux cas par jour.

Au Brésil, le maire de Rio de Janeiro a décidé la fermeture des plages à partir de ce week-end pour freiner la propagation du virus, dans un pays où l’épidémie est hors de contrôle et où la campagne de vaccinations démarre très lentement. A peine plus de 5% de la population y a reçu une première dose de vaccin et moins de 2% la seconde.

Dans ce contexte, la lassitude après un an d’épidémie s’accentue en Europe mais aussi ailleurs dans le monde. Une manifestation est prévue samedi à Montréal au Canada pour protester contre ces restrictions sanitaires. Idem en Autriche et en Bulgarie.

AstraZeneca recommandé

Les gouvernements souhaitent donc en finir au plus vite avec une épidémie qui a déjà tué près de 2,7 millions de personnes, et la vaccination continue à s’intensifier.

Plusieurs pays européens ont recommencer vendredi à administrer le vaccin AstraZeneca, recommandé par les experts de l’OMS.

Pour lutter contre le virus, l’Allemagne et la France, tout comme l’Italie, la Bulgarie ou la Slovénie, ont repris vendredi la vaccination avec l’AstraZeneca. D’autres pays s’y remettront la semaine prochaine, notamment l’Espagne, le Portugal et les Pays-Bas.

Une quinzaine de pays avaient suspendu par précaution l’utilisation de ce vaccin après le signalement de possibles effets secondaires graves tels que des troubles de la coagulation et la formation de caillots, finalement sans lien avéré avec ce sérum.

En revanche, le Danemark a annoncé vendredi que, comme ses voisins la Norvège et la Suède, il attendrait avant de reprendre les vaccinations. La Finlande, qui n’avait jusqu’ici pas suspendu le vaccin AstraZeneca, a décidé quant à elle d’interrompre son utilisation par « précaution » après deux cas suspects de thromboses cérébrales.

Pour rassurer les populations, plusieurs dirigeants européens se sont faits ou vont se faire vacciner avec l’AstraZeneca.

En France, le chef du gouvernement Jean Castex a donné l’exemple vendredi en recevant une première dose, tout comme son homologue britannique Boris Johnson.

« C’est vrai que j’ai été un peu inquiète ces derniers jours (…) Mais là, je suis super soulagée par la décision de l’Agence européenne. Et je vais aller faire ma 2e injection dans la joie et la bonne humeur, j’ai hâte! », a déclaré à Paris Jeanne Capestan, 52 ans.

« Franchement, je le ferai pas, j’ai pas confiance », expliquait au contraire Serena Chérif, une Parisienne pas convaincue par l’exemple de M. Castex. « Ils l’ont interdit et ils l’ont remis, donc il y a un problème ».

Le Premier ministre italien Mario Draghi a annoncé qu’il allait, lui aussi, se faire vacciner avec l’AstraZeneca, et la chancelière allemande Angela Merkel a indiqué être prête à le faire.

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Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël

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Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël

L’augmentation des cas relancée par cette nouvelle souche du virus selon les autorités sanitaires.

Un nouveau variant du Covid-19, baptisé JN.1 et appartenant à la même famille que l’Omicron, vient de faire son apparition en France, suscitant des inquiétudes à seulement trois semaines des festivités de Noël. Cette annonce relance l’attention des autorités sanitaires sur la situation épidémiologique du pays, à l’approche de la période festive.

Dans le dernier bulletin d’informations de Santé Publique France, une « poursuite de l’augmentation de la majorité des indicateurs » a été notée. Les prélèvements dans les eaux usées, réalisés dans douze stations à travers le pays, ont révélé une « forte augmentation (+24%) de la détection du SARS-CoV-2 » lors de la semaine du 27 novembre, indiquant ainsi une « circulation active du virus dans l’Hexagone ». De plus, dans les laboratoires, le taux de positivité a grimpé à 27,1%, soit une hausse de 2,8 points par rapport à la semaine précédente.

L’infectiologue Bruno Lina a partagé avec nos confrères son observation selon laquelle « ce lignage est en train de remplacer tous les autres, de façon lente mais durable. On a 50% des virus détectés en France qui appartiennent à ce lignage ». Bien que ce nouveau variant ne soit pas réputé plus dangereux que ses prédécesseurs, il est « très probablement responsable de l’augmentation des cas », a-t-il affirmé.

Cette résurgence du Covid-19 survient en pleine saison des maladies respiratoires, le SARS-CoV-2 se classant désormais comme le deuxième virus le plus détecté en France, devançant le VRS (virus de la bronchiolite) et se plaçant derrière les rhinovirus. Par ailleurs, quatre régions françaises ont récemment basculé en phase pré-épidémique de grippe : la Bourgogne-Franche-Comté, le Centre-Val de Loire, le Grand-Est et la Guyane.

Pour prévenir la propagation du virus avant les fêtes, il est recommandé de réinstaurer les pratiques des gestes barrières, qui sont efficaces non seulement contre le Covid-19, mais également contre d’autres maladies respiratoires. Il est conseillé de porter un masque en cas de symptômes ou en présence de personnes vulnérables, de se laver régulièrement les mains, et d’aérer les espaces clos pendant au moins cinq minutes pour éviter une exposition prolongée au froid.

Bruno Lina a également souligné l’importance de la vaccination contre le Covid-19, expliquant que « la vaccination protège à la fois collectivement et individuellement en réduisant le risque d’infection et en atténuant les symptômes en cas d’infection ». Il a ajouté que le vaccin a été adapté pour répondre au variant XBB 1.5, étroitement lié au JN.1, et que les essais ont confirmé son efficacité contre le JN.1 ainsi que contre l’autre variant prédominant, l’EG.5, en décroissance.

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Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

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Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

La plupart des indemnisations sont liées à des cas de myocardites et de péricardites post-vaccination, selon un rapport présenté au Sénat.

L’organisme national d’indemnisation des accidents médicaux (Oniam) a déclaré que 72 personnes ont été indemnisées pour les effets secondaires de la vaccination contre le COVID-19, principalement pour des cas de myocardites et de péricardites. Ces informations ont été dévoilées ce mercredi au Sénat, deux ans après le début de la campagne de vaccination.

Au 30 juin, l’Oniam a tranché sur le droit à l’indemnisation dans 241 dossiers de troubles post-vaccination, dont 30% ont abouti à une indemnisation, a expliqué François Toujas, candidat à la présidence de l’Oniam, devant la commission des Affaires sociales du Sénat.

Le nombre total de demandes d’indemnisation amiable pour des problèmes de santé post-vaccination s’élève à 1.020, dont 768 sont toujours en cours d’examen. Ces demandes concernent majoritairement le vaccin Pfizer, suivi des vaccins Moderna, AstraZeneca, et Janssen.

Les demandes d’indemnisation les plus courantes concernent les inflammations du cœur (211 dossiers), les troubles neurologiques (196 dossiers), les AVC/thromboses/embolies pulmonaires (129 dossiers), les troubles articulaires (91 dossiers), les troubles auditifs (67 dossiers) et les troubles dermatologiques (31 dossiers). Selon François Toujas, ces dossiers seront un sujet majeur pour l’Oniam dans les années à venir.

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Le COVID-19 n’est plus une urgence sanitaire mondiale d’après l’OMS

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Le COVID-19 n'est plus une urgence sanitaire mondiale d'après l'OMS

Le patron de l’Organisation mondiale de la Santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a estimé ce vendredi 5 mai que le coronavirus «n’est plus une urgence sanitaire de portée internationale».

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré la fin de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale lié au Covid-19, le vendredi 5 mai. Cette annonce met fin à plus de trois ans de niveau maximal d’alerte mondiale face à la menace sanitaire que représentait le virus. Cependant, le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a précisé que le virus n’est pas éradiqué et reste une menace pour la santé publique mondiale.

Dr Tedros a souligné qu’il y a encore des millions de personnes infectées ou réinfectées par le SARS-CoV-2 et que des milliers de personnes en meurent chaque semaine. Il a averti que le virus est là pour durer et qu’il continue de tuer. Même si la levée de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale est une étape importante dans la lutte contre le Covid-19, il est important de rester vigilant face à la propagation du virus.

Cette annonce intervient plus de trois ans après que l’OMS ait décrété un état d’urgence sanitaire mondial face à un mystérieux virus apparu en Chine et s’étant rapidement propagé à travers le monde, semant le chaos et faisant des millions de morts. Les gouvernements et les organisations internationales ont travaillé ensemble pour faire face à cette crise sanitaire sans précédent, en développant des vaccins efficaces et en mettant en place des mesures de prévention et de contrôle.

L’OMS a appelé les gouvernements du monde entier à continuer à prendre des mesures pour lutter contre la propagation du virus, notamment en mettant en œuvre des campagnes de vaccination, en renforçant les systèmes de santé et en encourageant la distanciation sociale et le port de masques. Bien que la fin de l’état d’urgence sanitaire mondial soit une étape importante, la lutte contre le Covid-19 continue.

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