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Covid-19: un tiers des Français entrent dans un confinement nouvelle formule

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Un tiers des Français se réveillent samedi sous un confinement d’un nouveau genre, avec des promenades autorisées pour plusieurs heures, mais dans un rayon restreint de 10 km, et une partie des commerces fermés.

Ces nouvelles mesures de freinage de l’épidémie de Covid-19 ont été rendues nécessaires par la dégradation rapide de la situation sanitaire, qui « s’apparente de plus en plus clairement à une 3e vague », selon le Premier ministre Jean Castex.

Depuis minuit, seize départements sont soumis pour au moins quatre semaines à ces restrictions, bien plus légères que le premier confinement national d’il y a tout juste un an: les huit d’Ile-de-France, les cinq des Hauts-de-France, la Seine-Maritime, l’Eure et les Alpes-Maritimes. Soit 21 millions d’habitants, dont les 12 millions de la région parisienne, poumon économique du pays.

Les déplacements interrégionaux sont interdits, sauf pour « motif impérieux ».

Et comme avant les autres confinements, de nombreux Franciliens semblent avoir voulu quitter la région avant qu’elle se referme: près de 20% de trafic supplémentaires sur les routes et 20% de « sur-réservations » à la SNCF, ont été enregistrés, selon le ministre délégué aux Transports Jean-Baptiste Djebbari.

« C’est beaucoup moins fort que ce qu’on avait vécu le week-end avant le deuxième confinement » fin octobre, a souligné le ministre.

Car contrairement aux deux premiers confinements, les Français concernés peuvent sortir à l’extérieur « sans aucune limitation de durée », même si ce ne sera possible que « dans un rayon limité à 10 kilomètres » et avec une attestation, selon Jean Castex.

Chocolatiers ouverts

Dans l’ensemble de l’Hexagone, le couvre-feu est par ailleurs repoussé d’une heure, à 19H00.

« Je crois que le mot confinement n’est pas adapté », a déclaré vendredi le président Emmanuel Macron, qui avait affiché fin janvier sa volonté d’éviter tout confinement. « Ce qu’on veut, c’est freiner le virus sans nous enfermer », a-t-il dit.

Pour cette « saison 3 » du confinement, l’exécutif a mis l’accent sur le fait qu’on se contamine davantage à l’intérieur que dehors. A l’arrivée du printemps, parcs et jardins restent ouverts.

Autre nouveauté: la fermeture de certains commerces, dits non essentiels, qui vont rejoindre bars et restaurants dans la liste des lieux au rideau baissé. Les librairies, disquaires et coiffeurs sont épargnés, de même que les fleuristes, chocolatiers et cordonniers.

« C’est le coup de grâce. Ce troisième confinement arrive au moment où les détaillants font rentrer les collections d’été, qui vont rester bloquées pendant au moins un mois », a déploré Pierre Talamon, de la Fédération nationale de l’habillement, sur BFMTV.

Le Medef redoute « des conséquences sur les entreprises et sur le moral des entrepreneurs et des salariés ».

Ecoles et collèges restent ouverts comme à l’automne, mais les lycées basculent tous en « demi-jauge ».

AstraZeneca redémarre

Selon un sondage Odoxa pour Le Figaro et franceinfo, seuls 56% des habitants des territoires concernés adhèrent à la mesure, considérée trop tardive et insuffisante.

En raison d’un incident technique « dans la chaine de remontée des données vers Santé publique France », les indicateurs épidémiologiques quotidiens n’ont pas pu être publiés vendredi soir, ont indiqué les autorités sanitaires. La veille, le pays avait enregistré près de 35.000 nouveaux cas de Covid-19 en 24 heures et comptait près de 4.250 patients (nouveau pic depuis fin novembre), dont un quart hospitalisés en Ile-de-France.

« Ce type de confinement à lui tout seul ne permettrait probablement pas de juguler l’épidémie telle qu’on l’a maintenant. Mais on a la promesse du vaccin », a espéré Karine Lacombe, responsable du service des maladies infectieuses à l’hôpital parisien Saint-Antoine.

Pour l’instant, près de 6 millions de personnes ont reçu au moins une injection, dont 2,4 leurs deux doses, selon le ministère de la Santé.

Après quatre jours de suspension, la Haute autorité de santé (HAS) a donné vendredi son feu vert à la reprise « sans délai » de la vaccination avec AstraZeneca, mais a recommandé de le réserver aux 55 ans et plus.

En effet, les graves (et rares) troubles de la coagulation pour lesquels on soupçonne un lien avec ce vaccin ont essentiellement été observés chez des moins de 55 ans en Europe, avec trois cas en France.

Le Premier ministre Jean Castex (56 ans en juin) a voulu rassurer les Français en se faisant injecter une première dose. Quelque 56% des habitants de l’Hexagone ne veulent pas ou plus recevoir ce vaccin, selon le sondage Odoxa.

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Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël

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Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël

L’augmentation des cas relancée par cette nouvelle souche du virus selon les autorités sanitaires.

Un nouveau variant du Covid-19, baptisé JN.1 et appartenant à la même famille que l’Omicron, vient de faire son apparition en France, suscitant des inquiétudes à seulement trois semaines des festivités de Noël. Cette annonce relance l’attention des autorités sanitaires sur la situation épidémiologique du pays, à l’approche de la période festive.

Dans le dernier bulletin d’informations de Santé Publique France, une « poursuite de l’augmentation de la majorité des indicateurs » a été notée. Les prélèvements dans les eaux usées, réalisés dans douze stations à travers le pays, ont révélé une « forte augmentation (+24%) de la détection du SARS-CoV-2 » lors de la semaine du 27 novembre, indiquant ainsi une « circulation active du virus dans l’Hexagone ». De plus, dans les laboratoires, le taux de positivité a grimpé à 27,1%, soit une hausse de 2,8 points par rapport à la semaine précédente.

L’infectiologue Bruno Lina a partagé avec nos confrères son observation selon laquelle « ce lignage est en train de remplacer tous les autres, de façon lente mais durable. On a 50% des virus détectés en France qui appartiennent à ce lignage ». Bien que ce nouveau variant ne soit pas réputé plus dangereux que ses prédécesseurs, il est « très probablement responsable de l’augmentation des cas », a-t-il affirmé.

Cette résurgence du Covid-19 survient en pleine saison des maladies respiratoires, le SARS-CoV-2 se classant désormais comme le deuxième virus le plus détecté en France, devançant le VRS (virus de la bronchiolite) et se plaçant derrière les rhinovirus. Par ailleurs, quatre régions françaises ont récemment basculé en phase pré-épidémique de grippe : la Bourgogne-Franche-Comté, le Centre-Val de Loire, le Grand-Est et la Guyane.

Pour prévenir la propagation du virus avant les fêtes, il est recommandé de réinstaurer les pratiques des gestes barrières, qui sont efficaces non seulement contre le Covid-19, mais également contre d’autres maladies respiratoires. Il est conseillé de porter un masque en cas de symptômes ou en présence de personnes vulnérables, de se laver régulièrement les mains, et d’aérer les espaces clos pendant au moins cinq minutes pour éviter une exposition prolongée au froid.

Bruno Lina a également souligné l’importance de la vaccination contre le Covid-19, expliquant que « la vaccination protège à la fois collectivement et individuellement en réduisant le risque d’infection et en atténuant les symptômes en cas d’infection ». Il a ajouté que le vaccin a été adapté pour répondre au variant XBB 1.5, étroitement lié au JN.1, et que les essais ont confirmé son efficacité contre le JN.1 ainsi que contre l’autre variant prédominant, l’EG.5, en décroissance.

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Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

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Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

La plupart des indemnisations sont liées à des cas de myocardites et de péricardites post-vaccination, selon un rapport présenté au Sénat.

L’organisme national d’indemnisation des accidents médicaux (Oniam) a déclaré que 72 personnes ont été indemnisées pour les effets secondaires de la vaccination contre le COVID-19, principalement pour des cas de myocardites et de péricardites. Ces informations ont été dévoilées ce mercredi au Sénat, deux ans après le début de la campagne de vaccination.

Au 30 juin, l’Oniam a tranché sur le droit à l’indemnisation dans 241 dossiers de troubles post-vaccination, dont 30% ont abouti à une indemnisation, a expliqué François Toujas, candidat à la présidence de l’Oniam, devant la commission des Affaires sociales du Sénat.

Le nombre total de demandes d’indemnisation amiable pour des problèmes de santé post-vaccination s’élève à 1.020, dont 768 sont toujours en cours d’examen. Ces demandes concernent majoritairement le vaccin Pfizer, suivi des vaccins Moderna, AstraZeneca, et Janssen.

Les demandes d’indemnisation les plus courantes concernent les inflammations du cœur (211 dossiers), les troubles neurologiques (196 dossiers), les AVC/thromboses/embolies pulmonaires (129 dossiers), les troubles articulaires (91 dossiers), les troubles auditifs (67 dossiers) et les troubles dermatologiques (31 dossiers). Selon François Toujas, ces dossiers seront un sujet majeur pour l’Oniam dans les années à venir.

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Le COVID-19 n’est plus une urgence sanitaire mondiale d’après l’OMS

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Le COVID-19 n'est plus une urgence sanitaire mondiale d'après l'OMS

Le patron de l’Organisation mondiale de la Santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a estimé ce vendredi 5 mai que le coronavirus «n’est plus une urgence sanitaire de portée internationale».

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré la fin de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale lié au Covid-19, le vendredi 5 mai. Cette annonce met fin à plus de trois ans de niveau maximal d’alerte mondiale face à la menace sanitaire que représentait le virus. Cependant, le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a précisé que le virus n’est pas éradiqué et reste une menace pour la santé publique mondiale.

Dr Tedros a souligné qu’il y a encore des millions de personnes infectées ou réinfectées par le SARS-CoV-2 et que des milliers de personnes en meurent chaque semaine. Il a averti que le virus est là pour durer et qu’il continue de tuer. Même si la levée de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale est une étape importante dans la lutte contre le Covid-19, il est important de rester vigilant face à la propagation du virus.

Cette annonce intervient plus de trois ans après que l’OMS ait décrété un état d’urgence sanitaire mondial face à un mystérieux virus apparu en Chine et s’étant rapidement propagé à travers le monde, semant le chaos et faisant des millions de morts. Les gouvernements et les organisations internationales ont travaillé ensemble pour faire face à cette crise sanitaire sans précédent, en développant des vaccins efficaces et en mettant en place des mesures de prévention et de contrôle.

L’OMS a appelé les gouvernements du monde entier à continuer à prendre des mesures pour lutter contre la propagation du virus, notamment en mettant en œuvre des campagnes de vaccination, en renforçant les systèmes de santé et en encourageant la distanciation sociale et le port de masques. Bien que la fin de l’état d’urgence sanitaire mondial soit une étape importante, la lutte contre le Covid-19 continue.

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