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Covid: la vaccination AstraZeneca reprend peu à peu, nouvelles restrictions en France

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Plusieurs pays européens ont recommencer vendredi à administrer le vaccin AstraZeneca, recommandé par les experts de l’OMS, tandis que la France reconfinait un tiers de sa population et que l’Allemagne annonçait une augmentation « exponentielle » des cas de Covid-19.

Les experts de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) ont conclu vendredi que le vaccin AstraZeneca « continue d’avoir un profil bénéfices-risques positif », confirmant le verdict rendu la veille par l’Agence européenne des médicaments (EMA), qui l’a jugé « sûr et efficace ».

« Les données disponibles ne suggèrent pas d’augmentation globale des troubles de la coagulation », a ajouté le Comité consultatif mondial de la sécurité vaccinale (GACVS) de l’OMS.

Pour lutter contre le virus, l’Allemagne et la France, tout comme l’Italie, la Bulgarie ou la Slovénie, ont repris vendredi la vaccination avec l’AstraZeneca. D’autres pays s’y remettront la semaine prochaine, notamment l’Espagne, le Portugal et les Pays-Bas.

Une quinzaine de pays avaient suspendu par précaution l’utilisation de ce vaccin après le signalement de possibles effets secondaires graves tels que des troubles de la coagulation et la formation de caillots, finalement sans lien avéré avec ce sérum.

En revanche, le Danemark a annoncé vendredi que, comme ses voisins la Norvège et la Suède, il attendrait avant de reprendre les vaccinations.

La Finlande, qui n’avait jusqu’ici pas suspendu le vaccin AstraZeneca, a décidé quant à elle d’interrompre son utilisation par « précaution » après deux cas suspects de thromboses cérébrales.

« Freiner le virus » en France

Ces  décisions interviennent alors que la pandémie a fait au moins 2,69 millions de morts dans le monde et que les contaminations ont continué de progresser cette semaine, selon des données compilées par l’AFP.

Le Brésil reste le pays ayant enregistré le plus grand nombre de nouvelles contaminations cette semaine, avec 71.900 nouveaux cas quotidiens (+4%), devant les Etats-Unis (64.500, +15%) et la France (27.300, +24%).

En France, où l’épidémie accélère nettement, le gouvernement a annoncé jeudi soir un troisième confinement en un an, avec des mesures plus souples que pour les précédents.

A partir de vendredi minuit, plus de 20 millions de Français, notamment en région parisienne et dans les Hauts-de-France (nord), seront soumis à de nouvelles restrictions pour un mois

Les principales nouveautés sont la fermeture de nouveaux commerces, dits non essentiels, et l’accent mis sur le fait qu’on se contamine davantage à l’intérieur que dehors.

« Je crois que le mot confinement n’est pas adapté », a déclaré le président Emmanuel Macron. « Ce qu’on veut, c’est freiner le virus sans nous enfermer ».

Une certaine fébrilité s’est emparée vendredi des Parisiens quelques heures avant l’entrée en vigueur de ces mesures. En fin de journée, quelque 400 kilomètres d’embouteillages étaient enregistrés à la sortie de Paris.

Le Premier ministre français Jean Castex a, lui, reçu vendredi sa première dose d’AstraZeneca, tout comme le Premier ministre britannique Boris Johnson.

Merkel et Draghi candidats pour AstraZeneca

Le Premier ministre italien Mario Draghi a annoncé qu’il allait, lui aussi, se faire vacciner avec l’AstraZeneca, et la chancelière allemande Angela Merkel a indiqué être prête à le faire.

Elle s’est également montrée prête à commander le vaccin russe anti-Covid Spoutnik V pour son pays, s’il est autorisé dans l’Union européenne.

L’Allemagne est confrontée à une augmentation « très clairement exponentielle » des infections au Covid-19, selon le vice-président de l’institut de veille sanitaire Robert Koch, qui a dit craindre pour les semaines à venir « un nombre très élevé de cas, de nombreux cas graves et de décès, et des hôpitaux débordés ».

Le pays va restreindre par ailleurs à partir de dimanche les passages à sa frontière avec la Pologne, pays classé en zone Covid-19 à haut risque par l’institut Robert Koch.

La Belgique, elle, enregistre depuis une semaine une « flambée » de cas, qui nécessitent de « resserrer la vis » sur les restrictions, selon le ministre de la Santé Frank Vandenbroucke.

De nouvelles mesures concernant les écoles ont été demandées aux ministres de l’Enseignement des trois communautés linguistiques.

En Asie, les Philippines ont annoncé vendredi de nouvelles restrictions, alors que les contaminations y ont atteint un nouveau record, avec plus de 7.000 nouveaux cas par jour.

Au Brésil, le maire de Rio de Janeiro a décidé la fermeture des plages à partir de ce week-end pour freiner la propagation du virus.

La pandémie est désormais hors de contrôle au Brésil, où le Covid-19 a tué plus de 287.000 personnes depuis un an et où la campagne de vaccination a démarré très lentement. A peine plus de 5% de la population y a reçu une première dose de vaccin et moins de 2% la seconde.

La vaccination continue cependant à s’intensifier dans le monde. Au moins 402,3 millions de doses ont été administrées, dont un quart aux Etats-Unis, selon un comptage de l’AFP jeudi.

Aux Etats-Unis, le président Joe Biden a annoncé que le pays franchirait vendredi, avec plus d’un mois d’avance, son objectif de 100 millions d’injections durant les 100 premiers jours de son mandat.

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Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël

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Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël

L’augmentation des cas relancée par cette nouvelle souche du virus selon les autorités sanitaires.

Un nouveau variant du Covid-19, baptisé JN.1 et appartenant à la même famille que l’Omicron, vient de faire son apparition en France, suscitant des inquiétudes à seulement trois semaines des festivités de Noël. Cette annonce relance l’attention des autorités sanitaires sur la situation épidémiologique du pays, à l’approche de la période festive.

Dans le dernier bulletin d’informations de Santé Publique France, une « poursuite de l’augmentation de la majorité des indicateurs » a été notée. Les prélèvements dans les eaux usées, réalisés dans douze stations à travers le pays, ont révélé une « forte augmentation (+24%) de la détection du SARS-CoV-2 » lors de la semaine du 27 novembre, indiquant ainsi une « circulation active du virus dans l’Hexagone ». De plus, dans les laboratoires, le taux de positivité a grimpé à 27,1%, soit une hausse de 2,8 points par rapport à la semaine précédente.

L’infectiologue Bruno Lina a partagé avec nos confrères son observation selon laquelle « ce lignage est en train de remplacer tous les autres, de façon lente mais durable. On a 50% des virus détectés en France qui appartiennent à ce lignage ». Bien que ce nouveau variant ne soit pas réputé plus dangereux que ses prédécesseurs, il est « très probablement responsable de l’augmentation des cas », a-t-il affirmé.

Cette résurgence du Covid-19 survient en pleine saison des maladies respiratoires, le SARS-CoV-2 se classant désormais comme le deuxième virus le plus détecté en France, devançant le VRS (virus de la bronchiolite) et se plaçant derrière les rhinovirus. Par ailleurs, quatre régions françaises ont récemment basculé en phase pré-épidémique de grippe : la Bourgogne-Franche-Comté, le Centre-Val de Loire, le Grand-Est et la Guyane.

Pour prévenir la propagation du virus avant les fêtes, il est recommandé de réinstaurer les pratiques des gestes barrières, qui sont efficaces non seulement contre le Covid-19, mais également contre d’autres maladies respiratoires. Il est conseillé de porter un masque en cas de symptômes ou en présence de personnes vulnérables, de se laver régulièrement les mains, et d’aérer les espaces clos pendant au moins cinq minutes pour éviter une exposition prolongée au froid.

Bruno Lina a également souligné l’importance de la vaccination contre le Covid-19, expliquant que « la vaccination protège à la fois collectivement et individuellement en réduisant le risque d’infection et en atténuant les symptômes en cas d’infection ». Il a ajouté que le vaccin a été adapté pour répondre au variant XBB 1.5, étroitement lié au JN.1, et que les essais ont confirmé son efficacité contre le JN.1 ainsi que contre l’autre variant prédominant, l’EG.5, en décroissance.

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Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

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Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

La plupart des indemnisations sont liées à des cas de myocardites et de péricardites post-vaccination, selon un rapport présenté au Sénat.

L’organisme national d’indemnisation des accidents médicaux (Oniam) a déclaré que 72 personnes ont été indemnisées pour les effets secondaires de la vaccination contre le COVID-19, principalement pour des cas de myocardites et de péricardites. Ces informations ont été dévoilées ce mercredi au Sénat, deux ans après le début de la campagne de vaccination.

Au 30 juin, l’Oniam a tranché sur le droit à l’indemnisation dans 241 dossiers de troubles post-vaccination, dont 30% ont abouti à une indemnisation, a expliqué François Toujas, candidat à la présidence de l’Oniam, devant la commission des Affaires sociales du Sénat.

Le nombre total de demandes d’indemnisation amiable pour des problèmes de santé post-vaccination s’élève à 1.020, dont 768 sont toujours en cours d’examen. Ces demandes concernent majoritairement le vaccin Pfizer, suivi des vaccins Moderna, AstraZeneca, et Janssen.

Les demandes d’indemnisation les plus courantes concernent les inflammations du cœur (211 dossiers), les troubles neurologiques (196 dossiers), les AVC/thromboses/embolies pulmonaires (129 dossiers), les troubles articulaires (91 dossiers), les troubles auditifs (67 dossiers) et les troubles dermatologiques (31 dossiers). Selon François Toujas, ces dossiers seront un sujet majeur pour l’Oniam dans les années à venir.

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Le COVID-19 n’est plus une urgence sanitaire mondiale d’après l’OMS

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Le COVID-19 n'est plus une urgence sanitaire mondiale d'après l'OMS

Le patron de l’Organisation mondiale de la Santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a estimé ce vendredi 5 mai que le coronavirus «n’est plus une urgence sanitaire de portée internationale».

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré la fin de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale lié au Covid-19, le vendredi 5 mai. Cette annonce met fin à plus de trois ans de niveau maximal d’alerte mondiale face à la menace sanitaire que représentait le virus. Cependant, le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a précisé que le virus n’est pas éradiqué et reste une menace pour la santé publique mondiale.

Dr Tedros a souligné qu’il y a encore des millions de personnes infectées ou réinfectées par le SARS-CoV-2 et que des milliers de personnes en meurent chaque semaine. Il a averti que le virus est là pour durer et qu’il continue de tuer. Même si la levée de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale est une étape importante dans la lutte contre le Covid-19, il est important de rester vigilant face à la propagation du virus.

Cette annonce intervient plus de trois ans après que l’OMS ait décrété un état d’urgence sanitaire mondial face à un mystérieux virus apparu en Chine et s’étant rapidement propagé à travers le monde, semant le chaos et faisant des millions de morts. Les gouvernements et les organisations internationales ont travaillé ensemble pour faire face à cette crise sanitaire sans précédent, en développant des vaccins efficaces et en mettant en place des mesures de prévention et de contrôle.

L’OMS a appelé les gouvernements du monde entier à continuer à prendre des mesures pour lutter contre la propagation du virus, notamment en mettant en œuvre des campagnes de vaccination, en renforçant les systèmes de santé et en encourageant la distanciation sociale et le port de masques. Bien que la fin de l’état d’urgence sanitaire mondial soit une étape importante, la lutte contre le Covid-19 continue.

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