Nous rejoindre sur les réseaux

Coronavirus

Covid en France: dernier weekend avant la rentrée sur la voie d’un déconfinement prudent

Article

le

covid-en-france:-dernier-weekend-avant-la-rentree-sur-la-voie-d’un-deconfinement-prudent

Dernier weekend avant la rentrée… Les enfants de maternelle et primaire reprendront lundi le chemin de l’école, première étape vers la levée encore conditionnelle des restrictions face à l’épidémie de Covid-19.

Estimant que « le pic de la troisième vague de l’épidémie semble derrière nous », le Premier ministre Jean Castex a confirmé jeudi l’architecture du déconfinement déjà esquissée par le président Emmanuel Macron: rentrée « dès lundi 26 avril » dans les écoles maternelles et élémentaires, et « le 3 mai » pour les collégiens et lycéens, en demi-jauge après une semaine d’enseignement à distance.

Le 3 mai également, fin des limites de déplacements en journée, mais maintien du couvre-feu. Puis réouverture progressive à la mi-mai de commerces et lieux de culture, selon un calendrier et des modalités encore à définir.

Dans l’éducation, le retour se fera selon un protocole sanitaire « très strict », avec fermeture immédiate des classes où un élève sera testé positif. Il y aura en parallèle un « renforcement massif des tests », selon le ministre Jean-Michel Blanquer: 400.000 tests salivaires seront proposés chaque semaine dans les écoles élémentaires à la reprise, avec un objectif de 600.000 d’ici mi-mai.

Et dans le secondaire (collèges et lycées), 64 millions d’autotests ont été commandés pour les personnels puis les élèves de plus de 15 ans. La Haute autorité de la santé, doit se prononcer la semaine prochaine sur un éventuel abaissement de l’âge des élèves pouvant avoir recours à ces autotests.

Prudence

Les syndicats de l’éducation nationale ont bien réagi à ces annonces « plutôt rassurantes face à la nécessité de reprendre avec prudence », tout en regrettant que les enseignants ne soient pas déclarés prioritaires pour la vaccination sans limite d’âge.

Vaccination qui reste quelque peu plombée par la défiance autour du vaccin AstraZeneca, qu’ont une nouvelle fois regrettée jeudi les membres du gouvernement.

MM. Castex et Blanquer ont d’ailleurs souligné qu’ils allaient tous deux se faire vacciner avec l’AstraZeneca (deuxième injection pour le premier, première pour le second). Et le ministre de la Santé Olivier Véran a souligné qu’il y avait 50 fois moins de risques de faire une thrombose -effet secondaire rare mais redouté du vaccin- en se faisant vacciner qu’en empruntant un vol long-courrier.

L’optimisme du gouvernement sur la situation épidémiologique n’est pas partagé par tous les spécialistes.

Santé publique France note dans son point épidémiologique hebdomadaire vendredi que les chiffres « suggèrent un début de ralentissement de la circulation virale dans toutes les régions de métropole », à tempérer par « une forte diminution du taux de dépistage (qui) incite à rester prudent ».

« Il est quand même difficile de confirmer qu’on a passé le pic (…) On pourra le confirmer dans les prochaines semaines, » a commenté Christine Campese, épidémiologiste à SpF.

Grand écart

Gilles Pialoux, chef de service des maladies infectieuses de l’hôpital Tenon, s’est montré plus radical sur Radio Classique: « On avait déjà un espacement entre le politique et le sanitaire, là on est carrément dans le grand écart ».

« On attend juste une éclaircie dans le remplissage des hospitalisations et des réanimations, (…) et hop on en profite pour adapter des mesures qui sont politiques et sociétales mais qui n’ont pas de support sanitaire », a-t-il regretté.

Mais d’autres trouvent le gouvernement encore trop prudent, à l’image des milieux culturels et des commerces, fermés depuis de longues semaines, voire des mois, et qui auraient souhaité des perspectives claires.

Or le chef du gouvernement s’est refusé jeudi à s’avancer au delà d’une possible réouverture « autour de la mi-mai », si la situation sanitaire le permet, et « assortie de conditions particulières, le cas échéant territorialisées ».

Enfin, pour éviter la propagation des variants – brésilien, sud-africain et maintenant indien – qui inquiètent les autorités politiques et sanitaires, le gouvernement a précisé les détails des contrôles et de la quarantaine obligatoire pour les voyageurs en provenance de cinq pays (Brésil, Chili, Afrique du Sud, Argentine et Inde).

La France comptait toujours jeudi 5.981 patients en réanimation, avec un peu plus de 34.000 nouveaux cas de Covid-19 déclarés en 24 heures. Et plus de 102.000 morts depuis le début de l’épidémie.

Click to comment

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Coronavirus

Covid-19 : selon le FBI, une fuite de laboratoire à Wuhan est très probablement à l’origine de la pandémie

Article

le

Covid-19 : selon le FBI, une fuite de laboratoire à Wuhan est très probablement à l'origine de la pandémie

Il est essentiel pour la communauté scientifique de découvrir l’origine de la pandémie, car cela permettrait de mieux anticiper et lutter contre une éventuelle nouvelle vague épidémique.

Le directeur du FBI, Christopher Wray, a déclaré lors d’une interview à Fox News le 28 février que l’épidémie de Covid-19 était « très probablement » causée par un accident de laboratoire à Wuhan en Chine. Il a également accusé la Chine de faire obstruction à l’enquête menée par les États-Unis pour découvrir les causes de la pandémie, qui a causé plus de 7 millions de morts dans le monde depuis 2020.

Cette déclaration intervient peu de temps après que le ministère américain de l’Énergie ait émis une hypothèse similaire, après avoir obtenu de nouveaux éléments de renseignement sur l’affaire. Cependant, les médias qui ont relayé cette information soulignent que cette analyse est publiée avec un faible niveau de confiance.

Le renseignement américain est désormais divisé, certains estimant que la transmission naturelle est à l’origine de la pandémie, tandis que d’autres penchent pour une fuite de laboratoire. De son côté, la Chine a vivement contesté la thèse de la fuite de virus. Pour la communauté scientifique, il est crucial de déterminer l’origine de la pandémie afin de mieux se préparer et de lutter contre une prochaine vague épidémique.

Lire Plus

Coronavirus

La pandémie est toujours une urgence internationale selon l’OMS

Article

le

La pandémie est toujours une urgence internationale selon l'OMS

Ce niveau d’alerte est maintenu, trois ans jour pour jour après que l’OMS ait déclaré la maladie en tant qu’urgence de santé publique de portée internationale

L’Organisation mondiale de la santé a décidé de maintenir son niveau d’alerte maximal sur la pandémie de Covid-19, trois ans jour pour jour après avoir déclaré la maladie en tant qu’urgence de santé publique de portée internationale.

Le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a suivi les recommandations du Comité d’urgence sur le Covid-19, des experts qui se réunissaient pour la 14ème fois vendredi, selon un communiqué. Le docteur Tedros avait déjà fait savoir qu’il jugeait prématurée la levée du niveau d’alerte le plus élevé.

Selon le tableau de bord de l’OMS, la maladie avait officiellement fait 6.804.491 morts au 27 janvier, mais l’OMS comme les experts s’accordent à dire que le nombre de morts est beaucoup plus élevé. L’OMS comptait 752.517.552 personnes infectées, là aussi un nombre très inférieur à la réalité, d’autant qu’avec la chute des tests, les nouveaux cas sont loin d’être toujours enregistrés.

Lire Plus

Coronavirus

Covid-19 en Chine : Emmanuel Macron demande des mesures adaptées à la protection des Français

Article

le

Alors que la Chine a décidé de mettre fin à la politique «zéro Covid», suscitant l’inquiétude de plusieurs pays, le président de la République Emmanuel Macron a demandé des mesures adaptées de protection des Français.

L’inquiétude monte d’un cran. Emmanuel Macron a «demandé des mesures adaptées de protection» des Français au gouvernement, qui assure mercredi «suivre très attentivement l’évolution de la situation en Chine», confrontée à une explosion des cas de Covid.

Au gouvernement, «le ministère de la Santé et de la prévention suit très attentivement l’évolution de la situation en Chine», a-t-il indiqué.

«Il est prêt à étudier toutes les mesures utiles qui pourraient être mises en œuvre en conséquence, en lien avec les partenaires européens de la France, et dans le cadre juridique qui existe aujourd’hui», a-t-il ajouté.

Depuis le 1er août 2022 et l’adoption de la loi mettant fin aux régimes d’exception créés pour lutter contre l’épidémie de Covid-19, les voyageurs n’ont plus aucune formalité à accomplir avant leur arrivée en France, peu importe le pays ou la zone de provenance.

Ce texte laisse cependant la possibilité au gouvernement d’imposer, jusqu’au 31 janvier, la présentation d’un test négatif avant l’entrée sur le territoire pour les personnes de plus de 12 ans «en cas d’apparition et de circulation d’un nouveau variant de la Covid-19 susceptible de constituer une menace sanitaire grave».

Des mesures de protection appliquées dans plusieurs pays

La fin brutale ce mois-ci de la politique du «zéro Covid» en Chine a suscité l’inquiétude de plusieurs pays, dont les Etats-Unis, qui envisagent aussi des restrictions d’entrée pour les voyageurs chinois, alors que la Chine fait face à la plus importante vague de contaminations au monde, amplifiée par l’apparition de nouveaux variants.

L’Italie a décidé d’imposer des tests obligatoires à tous les voyageurs venant de Chine, confrontée à une explosion des cas de Covid, a annoncé mercredi le ministre italien de la Santé.
Le Japon va d’ailleurs rétablir à partir de vendredi les tests PCR obligatoires pour les voyageurs provenant de Chine continentale.

Lire Plus

Les + Lus