Nous rejoindre sur les réseaux

Coronavirus

Covid: Castex dévoile la levée progressive des restrictions

Article

le

covid:-castex-devoile-la-levee-progressive-des-restrictions

Réouverture des écoles avec un « protocole très strict » et des tests massifs, fin des limites de déplacements en journée le 3 mai, réouverture progressive mi-mai de commerces et lieux de culture: Jean Castex a dévoilé jeudi les premières étapes de la levée des restrictions, jugeant que le pic de la 3e vague de Covid-19 semblait passé.

« Nous avons de vrais motifs d’espoir » et « des perspectives nouvelles s’offrent à nous », a affirmé lors d’une conférence de presse le Premier ministre, fixant l’objectif d' »un été le plus normal possible ». « Cela dépend de nous tous », a-t-il insisté.

En ce qui concerne les écoles, la rentrée se fera comme prévu « dès lundi 26 avril » dans les écoles maternelles et élémentaires, et « le 3 mai » pour les collégiens et lycéens, après une dernière semaine d’enseignement à distance, a affirmé le chef du gouvernement.

Cette rentrée se fera avec un « protocole très strict » et un « renforcement massif des tests », puisque 400.000 tests salivaires seront proposés chaque semaine dans les écoles élémentaires à la reprise, avec un objectif de 600.000 d’ici la mi-mai.

La « grande nouveauté » sera le déploiement des autotests dans les lycées: 64 millions ont été commandés pour les personnels de l’éducation nationale puis les lycéens, a précisé M. Castex.

Mais dès qu’un élève sera déclaré positif au Covid-19, sa classe fermera, selon le ministre de l’Education nationale, Jean-Michel Blanquer.

A partir du 3 mai, les contraintes de déplacement dans la limite des 10 km seront « levées » en journée. Commerces, activités culturelles, sportives et terrasses pourraient rouvrir « autour de la mi-mai » si la situation sanitaire le permet.

Car si « nous y aspirons tous », cette réouverture « sera assortie de conditions particulières, le cas échéant territorialisées », a averti M. Castex. Et le couvre-feu sera maintenu « jusqu’à nouvel ordre »: « nous verrons à la mi-mai, étape suivante, où en sera la situation épidémique », a expliqué le chef du gouvernement. Une différence en fonction des territoires ? « Pourquoi pas », a dit son entourage, en soulignant toutefois l’importance du couvre-feu qui est « efficace ».

Les principales fédérations du commerce et quelque 150 patrons, franchisés et affiliés de réseaux d’enseignes ont publié jeudi un « plaidoyer pour une réouverture impérative de tous les commerces au plus tard le 10 mai ».

En ce qui concerne les déplacements internationaux, tous les passagers en provenance de cinq pays (Brésil, Chili, Afrique du Sud, Argentine et Inde) feront l’objet d’une quarantaine « de 10 jours » et ce « quel que soit le résultat de leur test », a annoncé le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin, avec des conditions et des contrôles renforcés.

Pic « derrière nous »

L’exécutif s’appuie, pour ce début de déconfinement, sur le fait que les restrictions depuis début avril semblent commencer à porter leurs fruits. « Le pic de la troisième vague semble derrière nous », a affirmé Jean Castex, appelant à « rester vigilants ».

Nombre de scientifiques alertent toutefois sur la fragilité de la décrue.

« On est sur un plateau très élevé avec une charge pesant sur l’hôpital qui est importante », a rappelé mercredi Frédéric Valletoux, président de la Fédération hospitalière de France (FHF) et maire Agir de Fontainebleau.

Le nombre de patients en réanimation était de 5.981 jeudi contre 5.959 la veille, un niveau toujours élevé, tout comme ceux des patients hospitalisés (30.634 contre 30.954 mercredi), selon les données de Santé publique France.

L’agence sanitaire a également indiqué que 285 malades du Covid sont décédés dans les dernières 24 heures, pour un total de plus de 102.000 depuis le début de l’épidémie.

Emmanuel Macron s’est dit très « préoccupé » par le « Covid long » avec lequel il va falloir « vivre durablement », 10 à 15% de ceux qui ont eu la maladie avec des symptômes en souffrent, selon les soignants qu’il a rencontrés jeudi à l’hôpital Foch de Suresnes (Hauts-de-Seine).

L’exécutif mise en parallèle sur l’accélération de la campagne de vaccination. « D’ici la fin de la semaine, 14 millions de personnes auront reçu une première dose de vaccin », a martelé le Premier ministre.

Mais les craintes sur vaccin AstraZeneca pèsent sur la dynamique. Le ministre de la Santé Olivier Véran a avancé que le risque d’avoir une thrombose était « 50 fois plus élevé » en prenant un vol transatlantique.

Par ailleurs, les Français de plus 55 ans pourront, « à compter de ce samedi », se voir administrer le vaccin de Johnson & Johnson, le quatrième disponible sur le territoire, a précisé M. Véran.

Après le feu vert de l’Agence européenne des médicaments, l’administration du vaccin Janssen peut elle aussi « commencer sur le territoire national », ciblée sur les personnes « de plus de 55 ans », selon le ministère de la Santé.

Le Syndicat représentant 1.600 discothèques a proposé de les « transformer en centres de vaccination d’urgence ».

Click to comment

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Coronavirus

Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël

Article

le

Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël

L’augmentation des cas relancée par cette nouvelle souche du virus selon les autorités sanitaires.

Un nouveau variant du Covid-19, baptisé JN.1 et appartenant à la même famille que l’Omicron, vient de faire son apparition en France, suscitant des inquiétudes à seulement trois semaines des festivités de Noël. Cette annonce relance l’attention des autorités sanitaires sur la situation épidémiologique du pays, à l’approche de la période festive.

Dans le dernier bulletin d’informations de Santé Publique France, une « poursuite de l’augmentation de la majorité des indicateurs » a été notée. Les prélèvements dans les eaux usées, réalisés dans douze stations à travers le pays, ont révélé une « forte augmentation (+24%) de la détection du SARS-CoV-2 » lors de la semaine du 27 novembre, indiquant ainsi une « circulation active du virus dans l’Hexagone ». De plus, dans les laboratoires, le taux de positivité a grimpé à 27,1%, soit une hausse de 2,8 points par rapport à la semaine précédente.

L’infectiologue Bruno Lina a partagé avec nos confrères son observation selon laquelle « ce lignage est en train de remplacer tous les autres, de façon lente mais durable. On a 50% des virus détectés en France qui appartiennent à ce lignage ». Bien que ce nouveau variant ne soit pas réputé plus dangereux que ses prédécesseurs, il est « très probablement responsable de l’augmentation des cas », a-t-il affirmé.

Cette résurgence du Covid-19 survient en pleine saison des maladies respiratoires, le SARS-CoV-2 se classant désormais comme le deuxième virus le plus détecté en France, devançant le VRS (virus de la bronchiolite) et se plaçant derrière les rhinovirus. Par ailleurs, quatre régions françaises ont récemment basculé en phase pré-épidémique de grippe : la Bourgogne-Franche-Comté, le Centre-Val de Loire, le Grand-Est et la Guyane.

Pour prévenir la propagation du virus avant les fêtes, il est recommandé de réinstaurer les pratiques des gestes barrières, qui sont efficaces non seulement contre le Covid-19, mais également contre d’autres maladies respiratoires. Il est conseillé de porter un masque en cas de symptômes ou en présence de personnes vulnérables, de se laver régulièrement les mains, et d’aérer les espaces clos pendant au moins cinq minutes pour éviter une exposition prolongée au froid.

Bruno Lina a également souligné l’importance de la vaccination contre le Covid-19, expliquant que « la vaccination protège à la fois collectivement et individuellement en réduisant le risque d’infection et en atténuant les symptômes en cas d’infection ». Il a ajouté que le vaccin a été adapté pour répondre au variant XBB 1.5, étroitement lié au JN.1, et que les essais ont confirmé son efficacité contre le JN.1 ainsi que contre l’autre variant prédominant, l’EG.5, en décroissance.

Lire Plus

Coronavirus

Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

Article

le

Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

La plupart des indemnisations sont liées à des cas de myocardites et de péricardites post-vaccination, selon un rapport présenté au Sénat.

L’organisme national d’indemnisation des accidents médicaux (Oniam) a déclaré que 72 personnes ont été indemnisées pour les effets secondaires de la vaccination contre le COVID-19, principalement pour des cas de myocardites et de péricardites. Ces informations ont été dévoilées ce mercredi au Sénat, deux ans après le début de la campagne de vaccination.

Au 30 juin, l’Oniam a tranché sur le droit à l’indemnisation dans 241 dossiers de troubles post-vaccination, dont 30% ont abouti à une indemnisation, a expliqué François Toujas, candidat à la présidence de l’Oniam, devant la commission des Affaires sociales du Sénat.

Le nombre total de demandes d’indemnisation amiable pour des problèmes de santé post-vaccination s’élève à 1.020, dont 768 sont toujours en cours d’examen. Ces demandes concernent majoritairement le vaccin Pfizer, suivi des vaccins Moderna, AstraZeneca, et Janssen.

Les demandes d’indemnisation les plus courantes concernent les inflammations du cœur (211 dossiers), les troubles neurologiques (196 dossiers), les AVC/thromboses/embolies pulmonaires (129 dossiers), les troubles articulaires (91 dossiers), les troubles auditifs (67 dossiers) et les troubles dermatologiques (31 dossiers). Selon François Toujas, ces dossiers seront un sujet majeur pour l’Oniam dans les années à venir.

Télécharger l’application Le Singulier > IOS (iPhone) > Android (Samsung)

Lire Plus

Coronavirus

Le COVID-19 n’est plus une urgence sanitaire mondiale d’après l’OMS

Article

le

Le COVID-19 n'est plus une urgence sanitaire mondiale d'après l'OMS

Le patron de l’Organisation mondiale de la Santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a estimé ce vendredi 5 mai que le coronavirus «n’est plus une urgence sanitaire de portée internationale».

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré la fin de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale lié au Covid-19, le vendredi 5 mai. Cette annonce met fin à plus de trois ans de niveau maximal d’alerte mondiale face à la menace sanitaire que représentait le virus. Cependant, le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a précisé que le virus n’est pas éradiqué et reste une menace pour la santé publique mondiale.

Dr Tedros a souligné qu’il y a encore des millions de personnes infectées ou réinfectées par le SARS-CoV-2 et que des milliers de personnes en meurent chaque semaine. Il a averti que le virus est là pour durer et qu’il continue de tuer. Même si la levée de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale est une étape importante dans la lutte contre le Covid-19, il est important de rester vigilant face à la propagation du virus.

Cette annonce intervient plus de trois ans après que l’OMS ait décrété un état d’urgence sanitaire mondial face à un mystérieux virus apparu en Chine et s’étant rapidement propagé à travers le monde, semant le chaos et faisant des millions de morts. Les gouvernements et les organisations internationales ont travaillé ensemble pour faire face à cette crise sanitaire sans précédent, en développant des vaccins efficaces et en mettant en place des mesures de prévention et de contrôle.

L’OMS a appelé les gouvernements du monde entier à continuer à prendre des mesures pour lutter contre la propagation du virus, notamment en mettant en œuvre des campagnes de vaccination, en renforçant les systèmes de santé et en encourageant la distanciation sociale et le port de masques. Bien que la fin de l’état d’urgence sanitaire mondial soit une étape importante, la lutte contre le Covid-19 continue.

Lire Plus

Les + Lus