Coronavirus
Covid-19: le « plan blanc » déclenché dans les hôpitaux de Provence-Alpes-Côte d’Azur

Après la Corse, le « plan blanc » a été activé dans les hôpitaux d’une autre grosse région touristique, Provence-Alpes-Côte-d’Azur, pour permettre aux établissements de soins de faire face à une augmentation sensible des hospitalisations, a-t-on appris mercredi auprès de l’Agence régionale de santé.
En une semaine, « et en pleine période de congés pour les soignants comme pour les vacanciers » dans cette région du sud-est de la France, « les hospitalisations pour Covid ont connu une augmentation de 56% », a expliqué l’ARS. En soins critiques, « cette augmentation atteint 46% ».
Le taux d’incidence dans la région, qui accueille 30 millions de visiteurs chaque année et particulièrement en été, a fortement augmenté également en une semaine, atteignant 562 pour 100.000 contre 404 pour 100.000 fin juillet.
A Marseille mercredi, 109 patients Covid étaient hospitalisés dans les services de l’Assistance publique des hôpitaux de Marseille (AP-HM), dont 32 en réanimation, occupant « la totalité des lits de réa disponibles ».
Le « plan blanc » permet « d’avoir un cadre législatif pour rappeler des soignants en congé ou déprogrammer des opérations », a indiqué l’AP-HM, ajoutant n’avoir pas encore eu besoin de recourir à ces mesures, notamment car « peu d’opérations sont programmées en août ».
Mais « le taux de positivité est très élevé, les signes ne sont pas bons et nous avons beaucoup d’inquiétude sur les semaines à venir », a expliqué l’AP-HM. Des « hubs de vaccination » pour les soignants et le public ouvrent dès mercredi dans les halls de l’hôpital Nord de Marseille et de la Timone.
« Ca monte extrêmement vite », a de son côté décrit une porte-parole de l’hôpital Sainte-Musse à Toulon en évoquant les hospitalisations. Si l’établissement n’a pas recours à des déprogrammations, elle a témoigné d’une grande difficulté à trouver du personnel.
Mardi, la Corse avait été la première région métropolitaine à annoncer le déclenchement du « plan blanc » dans ses hôpitaux. Cette étape permet de mobiliser l’ensemble des personnels de santé afin d’augmenter le nombre de lits en réanimation et en hospitalisation des patients Covid.
Le CHU de Bastia a précisé dans un communiqué connaître « depuis 10 jours une augmentation importante de l’activité de prise en charge des patients atteints » de Covid-19, avec une hausse très marquée des passages aux urgences le week-end dernier, en plein chassé-croisé d’estivants entre juillet et août.
Alors que la Martinique est reconfinée depuis vendredi et que la Guadeloupe s’apprête à l’être à partir de mercredi soir, le Premier ministre Jean Castex a présidé mardi une réunion de la Cellule interministérielle de crise, décidant du déploiement de 10 lits de réanimation supplémentaires aux Antilles par le service de santé des armées (SSA) à compter de la mi-août, selon Matignon.
Coronavirus
Le COVID-19 n’est plus une urgence sanitaire mondiale d’après l’OMS

Le patron de l’Organisation mondiale de la Santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a estimé ce vendredi 5 mai que le coronavirus «n’est plus une urgence sanitaire de portée internationale».
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré la fin de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale lié au Covid-19, le vendredi 5 mai. Cette annonce met fin à plus de trois ans de niveau maximal d’alerte mondiale face à la menace sanitaire que représentait le virus. Cependant, le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a précisé que le virus n’est pas éradiqué et reste une menace pour la santé publique mondiale.
Dr Tedros a souligné qu’il y a encore des millions de personnes infectées ou réinfectées par le SARS-CoV-2 et que des milliers de personnes en meurent chaque semaine. Il a averti que le virus est là pour durer et qu’il continue de tuer. Même si la levée de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale est une étape importante dans la lutte contre le Covid-19, il est important de rester vigilant face à la propagation du virus.
Cette annonce intervient plus de trois ans après que l’OMS ait décrété un état d’urgence sanitaire mondial face à un mystérieux virus apparu en Chine et s’étant rapidement propagé à travers le monde, semant le chaos et faisant des millions de morts. Les gouvernements et les organisations internationales ont travaillé ensemble pour faire face à cette crise sanitaire sans précédent, en développant des vaccins efficaces et en mettant en place des mesures de prévention et de contrôle.
L’OMS a appelé les gouvernements du monde entier à continuer à prendre des mesures pour lutter contre la propagation du virus, notamment en mettant en œuvre des campagnes de vaccination, en renforçant les systèmes de santé et en encourageant la distanciation sociale et le port de masques. Bien que la fin de l’état d’urgence sanitaire mondial soit une étape importante, la lutte contre le Covid-19 continue.
Coronavirus
Covid-19 : les soignants non vaccinés seront réintégrés en mai

« Les non-vaccinés ne sont pas forcément attendus avec des fleurs dans tous les services et partout », a prévenu le ministre de la Santé, François Braun.
Les soignants suspendus faute de schéma vaccinal complet contre le Covid-19 pourront être réintégrés, a annoncé le ministre de la Santé, François Braun. Cette décision fait suite à l’avis favorable de la Haute autorité de santé (HAS) donné fin mars à la levée de l’obligation vaccinale contre le Covid-19 pour les soignants et les autres professionnels concernés.
« Les non-vaccinés ne sont pas forcément attendus avec des fleurs dans tous les services et partout », a prévenu le ministre de la Santé, soulignant que la réintégration se fera dans de bonnes conditions. Le décret de mise en application sera publié mi-mai. Cette décision permettra à ces professionnels de reprendre leur activité dans les établissements de santé et les maisons de retraite, notamment.
Paris avait opté pour la contrainte à la fin de l’été 2021, obligeant 2,7 millions de personnes, soignants et autres professionnels, à se faire vacciner contre le Covid-19. Faute d’attester d’un schéma vaccinal complet, quelques milliers ont depuis été suspendus sans rémunération. Cette question de réintégration a été au cœur de la bataille politique, notamment pour le Rassemblement national et La France insoumise.
Le ministre a précisé que la réintégration concernera un phénomène très marginal, qui ne représente qu’une proportion infime d’agents hospitaliers et de libéraux. La question de leur réintégration sera examinée lors de la niche parlementaire du groupe communiste le 4 mai. Toutefois, le ministre a affirmé que « les choses seront faites » et que les discussions pourraient être retirées.
Coronavirus
Covid-19 : 67 millions d’enfants ont été privés au moins partiellement de vaccins à cause de la pandémie

Selon l’Unicef, cette couverture vaccinale est en baisse dans 112 pays. Entre 2019 et 2021, le taux de vaccination infantile dans le monde a baissé de 5 points jusqu’à atteindre 81%.
Les effets du Covid-19 se font encore sentir. Entre 2019 et 2021, 67 millions d’enfants ont été privés totalement ou partiellement de vaccins vitaux en raison des perturbations liées à la pandémie, s’est alarmé l’ONU dans un rapport publié mercredi 19 avril. En trois ans, en raison des contraintes subies par les systèmes de santé ou des confinements imposés à la population, « plus d’une décennie d’avancées en termes d’immunisation de routine des enfants a été sapée » et « se remettre sur la bonne voie va être un défi », souligne le rapport, qui s’inquiète de risques d’épidémies de rougeole ou de polio.
Selon l’agence onusienne, cette couverture vaccinale est en baisse dans 112 pays. Entre 2019 et 2021, le taux de vaccination infantile dans le monde a baissé de 5 points, à 81%, du jamais-vu depuis 2008. Ainsi, 48 millions d’enfants n’ont reçu aucune dose d’aucune sorte. Une situation d’autant plus inquiétante que ce déclin s’est produit à la fin d’une décennie où « la croissance de la vaccination infantile stagnait », après la hausse massive des années 1980, souligne l’agence onusienne.
L’immunisation des enfants sauve ainsi 4,4 millions de vies chaque année, souligne l’Unicef, un nombre qui pourrait grimper à 5,8 millions si le monde parvenait d’ici 2030 à réduire de moitié le nombre d’enfants privés de vaccins essentiels et à atteindre 90% de couverture pour les vaccins vitaux clés.
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