Coronavirus
Covid-19: le couvre-feu va être avancé à 18h00 dans une partie de l’Est
Pas de reconfinement, mais un couvre-feu avancé de deux heures, à 18h00, dans une partie de l’Est du pays: pour contenir l’épidémie de Covid-19, le gouvernement prévoit des mesures supplémentaires là où le virus circule rapidement.
« Nous allons proposer une extension du couvre-feu, qui au lieu de démarrer à 20h00, démarrera à 18h00 dans l’ensemble des territoires dans lesquels ça s’avèrera nécessaire », a affirmé le ministre de la Santé, Olivier Véran, sur le plateau de France 2. « Ces mesures seront applicables à partir du 2 janvier ».
Car « la situation est plus problématique dans quatre régions », a-t-il souligné: le Grand Est, la Bourgogne Franche-Comté, la région Auvergne-Rhône-Alpes, et le département des Alpes-Maritimes.
D’après son ministère, 20 départements seraient visés, depuis les Ardennes jusqu’aux Alpes-Maritimes, en passant par l’Allier et le Haut-Rhin. La mesure a été décidée lors d’un conseil de défense mardi matin et doit être mise en oeuvre après concertation avec les élus, préfets et agences régionales de santé.
Confronté à une recrudescence de l’épidémie, le maire de Nice, Christian Estrosi (LR), s’est dit satisfait, souhaitant « des mesures évitant un reconfinement local et ses conséquences », sur Twitter.
De son côté, la mairie de Nancy, dont le maire PS, Mathieu Klein s’était prononcé ces derniers jours en faveur d’un reconfinement local, estime dans un communiqué que « le couvre feu est une mesure tardive, qui risque de s’avérer insuffisante ».
C’est aussi l’avis du Conseil scientifique remis au gouvernement le 23 décembre, et rendu public mardi soir, qui recommande d’aller vite en raison d’une « probable » reprise « incontrôlée de l’épidémie » à cause du « surcroît de contaminations » provoqué par les fêtes de fin d’année.
Pour la mairie de Nancy, « la vaccination est la seule perspective de sortie de l’épidémie. La campagne doit donc s’accélérer, notamment pour les plus de 65 ans, et se déployer plus rapidement, en priorité dans le Grand Est ».
Plateau
Au niveau national, « la pression sanitaire (…) reste élevée sur le pays. Environ 1.500 hospitalisations par jour, près de 200 en réanimation, et plusieurs centaines de morts, chaque jour, dans notre pays », a souligné M. Véran.
« Nous sommes sur un plateau depuis environ trois semaines, avec environ 15.000 nouvelles contaminations par jour enregistrées dans notre pays (…) Nous sommes donc encore trop haut. Ça n’augmente pas, mais ça reste à un niveau très élevé », a-t-il résumé.
Mardi, 11.395 cas confirmés de Covid-19 ont été enregistrés, loin de l’objectif gouvernemental de descendre à 5.000. Et le nombre des décès a franchi la barre des 64.000 morts depuis le début de l’épidémie.
Après les brassages de population des vacances de Noël, des professionnels de santé veulent des mesures strictes pour éviter une explosion de l’épidémie en janvier.
« Il faudrait revenir à un confinement tel qu’on l’a connu le 16 mars (…) mais pour une durée beaucoup plus courte, d’une quinzaine de jours à trois semaines maximum », a estimé sur RTL le Pr Djillali Annane, chef du service de réanimation à l’hôpital Raymond-Poincaré de Garches.
« Nous ne voulons pas confiner à ce stade: ni un confinement généralisé, ni un confinement local », a martelé M. Véran mardi soir.
Mais il a aussi balayé l’idée d’une réouverture prochaine des lieux culturels. « Le Premier ministre avait parlé d’une clause de revoyure au 7 janvier (…), il parait difficilement concevable à ce stade, sous réserve de l’évolution dans les prochaines jours, de lever la totalité des contraintes, vous l’imaginez bien », a-t-il affirmé.
« Marathon »
En attendant, la campagne de vaccination débutée dimanche se poursuit dans des Ehpad, seules structures concernées dans un premier temps. Mardi, ce sont par exemple 14 résidents de l’Ehpad des Hortillons d’Amiens qui ont reçu le vaccin de BioNTech/Pfizer.
Sur les trois premières journées, moins de cent personnes ont été vaccinées. Alors que l’objectif est d’arriver à un million d’ici la fin février, des critiques commencent à s’élever contre un rythme jugé trop lent par rapport à d’autres pays comme l’Allemagne, les Etats-Unis ou Israël.
« On n’est pas parti pour un 100 mètres mais pour un marathon », se défend-on au ministère de la Santé. « Face à un très fort scepticisme dans la population française, nous avons fait le choix de prendre le temps nécessaire pour installer cette vaccination », avec notamment des consultations longues pour expliquer son bien-fondé.
Un sondage Ipsos Global Advisor/Forum économique mondial publié mardi fait d’ailleurs de la France la « championne du monde » des pays réfractaires: seuls 4 Français sur 10 accepteraient de se faire vacciner contre le Covid.
« Le démarrage est certes timide, mais on va progressivement monter en puissance et vacciner très largement. Cependant, on n’y arrivera pas en brusquant », a poursuivi le ministère, en se défendant de tout « problème d’approvisionnement »: « 500.000 doses arrivent cette semaine, 500.000 la semaine prochaine et 500.000 la suivante ».
La prochaine étape concernera, d’ici à fin janvier, les « professionnels de santé de 50 ans et plus ou qui souffrent de maladies qui les exposent à des risques de forme grave », a annoncé M. Véran sur France 2.
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Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël
L’augmentation des cas relancée par cette nouvelle souche du virus selon les autorités sanitaires.
Un nouveau variant du Covid-19, baptisé JN.1 et appartenant à la même famille que l’Omicron, vient de faire son apparition en France, suscitant des inquiétudes à seulement trois semaines des festivités de Noël. Cette annonce relance l’attention des autorités sanitaires sur la situation épidémiologique du pays, à l’approche de la période festive.
Dans le dernier bulletin d’informations de Santé Publique France, une « poursuite de l’augmentation de la majorité des indicateurs » a été notée. Les prélèvements dans les eaux usées, réalisés dans douze stations à travers le pays, ont révélé une « forte augmentation (+24%) de la détection du SARS-CoV-2 » lors de la semaine du 27 novembre, indiquant ainsi une « circulation active du virus dans l’Hexagone ». De plus, dans les laboratoires, le taux de positivité a grimpé à 27,1%, soit une hausse de 2,8 points par rapport à la semaine précédente.
L’infectiologue Bruno Lina a partagé avec nos confrères son observation selon laquelle « ce lignage est en train de remplacer tous les autres, de façon lente mais durable. On a 50% des virus détectés en France qui appartiennent à ce lignage ». Bien que ce nouveau variant ne soit pas réputé plus dangereux que ses prédécesseurs, il est « très probablement responsable de l’augmentation des cas », a-t-il affirmé.
Cette résurgence du Covid-19 survient en pleine saison des maladies respiratoires, le SARS-CoV-2 se classant désormais comme le deuxième virus le plus détecté en France, devançant le VRS (virus de la bronchiolite) et se plaçant derrière les rhinovirus. Par ailleurs, quatre régions françaises ont récemment basculé en phase pré-épidémique de grippe : la Bourgogne-Franche-Comté, le Centre-Val de Loire, le Grand-Est et la Guyane.
Pour prévenir la propagation du virus avant les fêtes, il est recommandé de réinstaurer les pratiques des gestes barrières, qui sont efficaces non seulement contre le Covid-19, mais également contre d’autres maladies respiratoires. Il est conseillé de porter un masque en cas de symptômes ou en présence de personnes vulnérables, de se laver régulièrement les mains, et d’aérer les espaces clos pendant au moins cinq minutes pour éviter une exposition prolongée au froid.
Bruno Lina a également souligné l’importance de la vaccination contre le Covid-19, expliquant que « la vaccination protège à la fois collectivement et individuellement en réduisant le risque d’infection et en atténuant les symptômes en cas d’infection ». Il a ajouté que le vaccin a été adapté pour répondre au variant XBB 1.5, étroitement lié au JN.1, et que les essais ont confirmé son efficacité contre le JN.1 ainsi que contre l’autre variant prédominant, l’EG.5, en décroissance.
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Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires
La plupart des indemnisations sont liées à des cas de myocardites et de péricardites post-vaccination, selon un rapport présenté au Sénat.
L’organisme national d’indemnisation des accidents médicaux (Oniam) a déclaré que 72 personnes ont été indemnisées pour les effets secondaires de la vaccination contre le COVID-19, principalement pour des cas de myocardites et de péricardites. Ces informations ont été dévoilées ce mercredi au Sénat, deux ans après le début de la campagne de vaccination.
Au 30 juin, l’Oniam a tranché sur le droit à l’indemnisation dans 241 dossiers de troubles post-vaccination, dont 30% ont abouti à une indemnisation, a expliqué François Toujas, candidat à la présidence de l’Oniam, devant la commission des Affaires sociales du Sénat.
Le nombre total de demandes d’indemnisation amiable pour des problèmes de santé post-vaccination s’élève à 1.020, dont 768 sont toujours en cours d’examen. Ces demandes concernent majoritairement le vaccin Pfizer, suivi des vaccins Moderna, AstraZeneca, et Janssen.
Les demandes d’indemnisation les plus courantes concernent les inflammations du cœur (211 dossiers), les troubles neurologiques (196 dossiers), les AVC/thromboses/embolies pulmonaires (129 dossiers), les troubles articulaires (91 dossiers), les troubles auditifs (67 dossiers) et les troubles dermatologiques (31 dossiers). Selon François Toujas, ces dossiers seront un sujet majeur pour l’Oniam dans les années à venir.
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Le COVID-19 n’est plus une urgence sanitaire mondiale d’après l’OMS
Le patron de l’Organisation mondiale de la Santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a estimé ce vendredi 5 mai que le coronavirus «n’est plus une urgence sanitaire de portée internationale».
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré la fin de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale lié au Covid-19, le vendredi 5 mai. Cette annonce met fin à plus de trois ans de niveau maximal d’alerte mondiale face à la menace sanitaire que représentait le virus. Cependant, le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a précisé que le virus n’est pas éradiqué et reste une menace pour la santé publique mondiale.
Dr Tedros a souligné qu’il y a encore des millions de personnes infectées ou réinfectées par le SARS-CoV-2 et que des milliers de personnes en meurent chaque semaine. Il a averti que le virus est là pour durer et qu’il continue de tuer. Même si la levée de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale est une étape importante dans la lutte contre le Covid-19, il est important de rester vigilant face à la propagation du virus.
Cette annonce intervient plus de trois ans après que l’OMS ait décrété un état d’urgence sanitaire mondial face à un mystérieux virus apparu en Chine et s’étant rapidement propagé à travers le monde, semant le chaos et faisant des millions de morts. Les gouvernements et les organisations internationales ont travaillé ensemble pour faire face à cette crise sanitaire sans précédent, en développant des vaccins efficaces et en mettant en place des mesures de prévention et de contrôle.
L’OMS a appelé les gouvernements du monde entier à continuer à prendre des mesures pour lutter contre la propagation du virus, notamment en mettant en œuvre des campagnes de vaccination, en renforçant les systèmes de santé et en encourageant la distanciation sociale et le port de masques. Bien que la fin de l’état d’urgence sanitaire mondial soit une étape importante, la lutte contre le Covid-19 continue.
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