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Covid-19: l’armée envoie de l’oxygène médical aux Antilles

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L’acheminement de plus de 100 tonnes d’oxygène médical en Martinique doit permettre de prévenir tout risque de pénurie dans une île qui connaît, comme sa voisine la Guadeloupe, une explosion de cas du variant Delta du Covid-19.

Florence Parly, ministre des Armées, a annoncé lundi un premier voyage du navire Dumont d’Urville de la Marine nationale pour livrer de l’oxygène aux Antilles, frappées de plein fouet par la quatrième vague de l’épidémie.

Parti le 15 août de Guyane, il « devrait accoster à Fort-de-France le 19 août pour mettre ces stocks d’oxygène à la disposition de l’Agence régionale de santé », selon son communiqué.

Cette livraison répond à une demande de la préfecture de la zone de défense et de sécurité Antilles, a précisé le ministère. Si la Martinique ne connaît actuellement pas de pénurie d’oxygène, il s’agit de prévenir d’éventuelles tensions, a précisé le ministère des Outre-mer.

« Nous prévoyons plusieurs rotations afin de poursuivre ce flux d’approvisionnement en oxygène depuis la Guyane vers les Antilles », a précisé la ministre sur France Info.

Cet approvisionnement doit également concerner la Guadeloupe, selon l’Agence régionale de Santé locale.

En attendant, « les établissements et les fournisseurs affirment maîtriser la situation à ce jour », indiquait vendredi soir l’ARS de Guadeloupe. Même si « la consommation en oxygène a très significativement augmenté (…) les consommations sont suivies quotidiennement » et les « fournisseurs ont renforcé leur approvisionnement en oxygène gazeux et liquide ».

De plus, dans les établissements hospitaliers, saturés, la réorganisation des services s’effectue en tenant compte de « la capacité maximale des flux d’oxygène », évaluée pour chaque établissement, selon la même source.

« La totalité des capacités de production d’oxygène de notre unité de séparation de gaz de l’air située en Martinique est à présent dédiée à la production d’oxygène médical. A ce jour, les quantités d’oxygène médical livrées ont été multipliées par huit en Martinique et par six en Guadeloupe », a indiqué le groupe Air Liquide, un des principaux fournisseurs d’oxygène médical au monde.

« Production suffisante »

Le groupe, qui a mis à disposition de l’armée « des iso-conteneurs cryogéniques pour le transport d’oxygène liquide depuis (son) site de production à Kourou, (…) dispose de capacités de production suffisantes dans la zone Guyane Antilles pour répondre à la demande », notamment grâce à l’appui des moyens de production d’Air Liquide Trinidad et d’Air Liquide Spatial en Guyane, a-t-il assuré.

Selon l’ARS, la situation est cependant un peu plus compliquée hors de l’hôpital: « Dix prestataires sont autorisés en ville » pour l’oxygène médical, délivré à domicile à partir de concentrateurs d’oxygène, « c’est à ce niveau que des tensions existent étant donnée l’augmentation brutale de la demande », a relevé l’ARS.

L’ARS prévient: « Si les patients ne peuvent pas bénéficier d’oxygène à domicile, ils seront hospitalisés en médecine en attendant ».

En Martinique, l’armée française poursuit également « son engagement dans le cadre de l’opération Résilience aux Antilles » avec l’installation d’un module militaire de réanimation qui offre désormais une capacité de 16 lits supplémentaires au CHU de Fort-de-France. L’objectif est « d’atteindre les 20 lits opérationnels dans les prochaines heures ».

En fin de semaine dernière, le taux d’incidence était de plus de 2.015 cas pour 100.000 personnes en Guadeloupe, près de 1.200 pour la Martinique.

La Guadeloupe a enregistré seize décès supplémentaires au cours du weekend, a indiqué lundi soir la préfecture de l’île dans un communiqué, précisant que le nombre de cas continuait d’enfler avec 7.107 de plus en une semaine. Le variant Delta est présent dans « plus de 90% des cas ».

« La croissance exponentielle du nombre de cas positifs met gravement en difficulté notre système hospitalier », a prévenu la préfecture de Guadeloupe. Le nombre de lits en réanimation est passé des trente habituels à 81, dont 70 étaient occupés lundi y compris 60 par des malades du Covid-19.

« La vaccination progresse très légèrement », selon l’Agence régionale de Santé de Guadeloupe. D’après l’application TousAntiCovid, 69.641 personnes ont achevé leur schéma vaccinal, soit un peu plus de 17% de la population.

Les évacuations sanitaires se sont poursuivies: quatre la semaine dernière et « 6 sont programmées mercredi ».

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Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël

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Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël

L’augmentation des cas relancée par cette nouvelle souche du virus selon les autorités sanitaires.

Un nouveau variant du Covid-19, baptisé JN.1 et appartenant à la même famille que l’Omicron, vient de faire son apparition en France, suscitant des inquiétudes à seulement trois semaines des festivités de Noël. Cette annonce relance l’attention des autorités sanitaires sur la situation épidémiologique du pays, à l’approche de la période festive.

Dans le dernier bulletin d’informations de Santé Publique France, une « poursuite de l’augmentation de la majorité des indicateurs » a été notée. Les prélèvements dans les eaux usées, réalisés dans douze stations à travers le pays, ont révélé une « forte augmentation (+24%) de la détection du SARS-CoV-2 » lors de la semaine du 27 novembre, indiquant ainsi une « circulation active du virus dans l’Hexagone ». De plus, dans les laboratoires, le taux de positivité a grimpé à 27,1%, soit une hausse de 2,8 points par rapport à la semaine précédente.

L’infectiologue Bruno Lina a partagé avec nos confrères son observation selon laquelle « ce lignage est en train de remplacer tous les autres, de façon lente mais durable. On a 50% des virus détectés en France qui appartiennent à ce lignage ». Bien que ce nouveau variant ne soit pas réputé plus dangereux que ses prédécesseurs, il est « très probablement responsable de l’augmentation des cas », a-t-il affirmé.

Cette résurgence du Covid-19 survient en pleine saison des maladies respiratoires, le SARS-CoV-2 se classant désormais comme le deuxième virus le plus détecté en France, devançant le VRS (virus de la bronchiolite) et se plaçant derrière les rhinovirus. Par ailleurs, quatre régions françaises ont récemment basculé en phase pré-épidémique de grippe : la Bourgogne-Franche-Comté, le Centre-Val de Loire, le Grand-Est et la Guyane.

Pour prévenir la propagation du virus avant les fêtes, il est recommandé de réinstaurer les pratiques des gestes barrières, qui sont efficaces non seulement contre le Covid-19, mais également contre d’autres maladies respiratoires. Il est conseillé de porter un masque en cas de symptômes ou en présence de personnes vulnérables, de se laver régulièrement les mains, et d’aérer les espaces clos pendant au moins cinq minutes pour éviter une exposition prolongée au froid.

Bruno Lina a également souligné l’importance de la vaccination contre le Covid-19, expliquant que « la vaccination protège à la fois collectivement et individuellement en réduisant le risque d’infection et en atténuant les symptômes en cas d’infection ». Il a ajouté que le vaccin a été adapté pour répondre au variant XBB 1.5, étroitement lié au JN.1, et que les essais ont confirmé son efficacité contre le JN.1 ainsi que contre l’autre variant prédominant, l’EG.5, en décroissance.

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Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

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Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

La plupart des indemnisations sont liées à des cas de myocardites et de péricardites post-vaccination, selon un rapport présenté au Sénat.

L’organisme national d’indemnisation des accidents médicaux (Oniam) a déclaré que 72 personnes ont été indemnisées pour les effets secondaires de la vaccination contre le COVID-19, principalement pour des cas de myocardites et de péricardites. Ces informations ont été dévoilées ce mercredi au Sénat, deux ans après le début de la campagne de vaccination.

Au 30 juin, l’Oniam a tranché sur le droit à l’indemnisation dans 241 dossiers de troubles post-vaccination, dont 30% ont abouti à une indemnisation, a expliqué François Toujas, candidat à la présidence de l’Oniam, devant la commission des Affaires sociales du Sénat.

Le nombre total de demandes d’indemnisation amiable pour des problèmes de santé post-vaccination s’élève à 1.020, dont 768 sont toujours en cours d’examen. Ces demandes concernent majoritairement le vaccin Pfizer, suivi des vaccins Moderna, AstraZeneca, et Janssen.

Les demandes d’indemnisation les plus courantes concernent les inflammations du cœur (211 dossiers), les troubles neurologiques (196 dossiers), les AVC/thromboses/embolies pulmonaires (129 dossiers), les troubles articulaires (91 dossiers), les troubles auditifs (67 dossiers) et les troubles dermatologiques (31 dossiers). Selon François Toujas, ces dossiers seront un sujet majeur pour l’Oniam dans les années à venir.

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Le COVID-19 n’est plus une urgence sanitaire mondiale d’après l’OMS

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Le COVID-19 n'est plus une urgence sanitaire mondiale d'après l'OMS

Le patron de l’Organisation mondiale de la Santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a estimé ce vendredi 5 mai que le coronavirus «n’est plus une urgence sanitaire de portée internationale».

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré la fin de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale lié au Covid-19, le vendredi 5 mai. Cette annonce met fin à plus de trois ans de niveau maximal d’alerte mondiale face à la menace sanitaire que représentait le virus. Cependant, le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a précisé que le virus n’est pas éradiqué et reste une menace pour la santé publique mondiale.

Dr Tedros a souligné qu’il y a encore des millions de personnes infectées ou réinfectées par le SARS-CoV-2 et que des milliers de personnes en meurent chaque semaine. Il a averti que le virus est là pour durer et qu’il continue de tuer. Même si la levée de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale est une étape importante dans la lutte contre le Covid-19, il est important de rester vigilant face à la propagation du virus.

Cette annonce intervient plus de trois ans après que l’OMS ait décrété un état d’urgence sanitaire mondial face à un mystérieux virus apparu en Chine et s’étant rapidement propagé à travers le monde, semant le chaos et faisant des millions de morts. Les gouvernements et les organisations internationales ont travaillé ensemble pour faire face à cette crise sanitaire sans précédent, en développant des vaccins efficaces et en mettant en place des mesures de prévention et de contrôle.

L’OMS a appelé les gouvernements du monde entier à continuer à prendre des mesures pour lutter contre la propagation du virus, notamment en mettant en œuvre des campagnes de vaccination, en renforçant les systèmes de santé et en encourageant la distanciation sociale et le port de masques. Bien que la fin de l’état d’urgence sanitaire mondial soit une étape importante, la lutte contre le Covid-19 continue.

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