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Covid-19: la vie d’avant, c’est pour quand ?

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Trente mille malades hospitalisés d’un côté, bientôt 10 millions de premières injections de vaccins de l’autre: la course pour tenter de maîtriser l’épidémie de Covid-19 se poursuit, mais les Français ne savent toujours pas quand ils retrouveront une vie normale.

Avec l’aggravation de l’épidémie ces dernières semaines, qui a mené à de nouvelles mesures de restriction, le gouvernement a les yeux rivés sur deux séries de chiffres en parallèle.

D’une part, les indicateurs de l’épidémie, qui ne cessent d’augmenter. La barre des 30.000 malades du Covid-19 hospitalisés a ainsi été dépassée mardi (30.639), ce qui n’était plus arrivé depuis fin novembre, pendant la deuxième vague.

Parmi ces patients, 5.600 sont en service de réanimation, bien au-dessus du pic de la deuxième vague (4.900 mi novembre) et de moins en moins loin de celui de la première (7.000 en avril 2020). En un an, 71.208 personnes sont mortes du Covid à l’hôpital (97.301 au total).

En parallèle, la vaccination progresse, à un rythme encore insuffisant mais qui est appelé à s’accélérer.

Pour l’instant, 3,2 millions de personnes ont été vaccinées (deux doses) et 9,5 millions ont reçu leur première injection. Et l’accélération attendue commence à se voir dans les chiffres: 1,3 million d’injections ont été réalisées pendant les six premiers jours d’avril, sur un total de 12,7 millions depuis le 27 décembre.

90% des adultes vaccinés?

Le gouvernement compte sur des approvisionnements plus importants ce mois-ci, avec plus de 12 millions de doses attendues, et a ouvert cette semaine de grands centres de vaccination, dont le Stade de France.

Après les trois à quatre semaines de fermeture des établissements scolaires qui viennent de débuter, « on pense qu’on aura bien freiné le virus un peu partout et on aura accéléré la vaccination. Cela nous permettra d’être dans une situation plus confortable », a espéré mardi le président Emmanuel Macron en participant à un cours en visioconférence d’une classe de 3e.

Mais « situation plus confortable » ne veut pas dire retour à la vie d’avant.

Selon des modélisations de l’Institut Pasteur, il faudrait que 90% des adultes soient vaccinés en France d’ici le 1er septembre pour espérer un retour à une vie normale (ou 59% dans l’hypothèse plus optimiste où la contagiosité du variant anglais serait moindre que redouté).

« Si une telle couverture vaccinale ne peut être atteinte, un certain contrôle de la circulation du virus pourrait devoir être maintenu, par exemple par l’intermédiaire du tester-tracer-isoler, de mesures de protections (par exemple masques) et d’un certain niveau de distanciation physique », écrivent les chercheurs.

Or, selon la dernière enquête de Santé publique France fin mars, les intentions de vaccination étaient au mieux de 79%, pour les plus de 65 ans, tombant à 36% pour les 18-24 ans.

L’objectif de 90% d’adultes vaccinés semble donc lointain. D’autant que certains experts estiment que les vaccins ne suffiront pas à eux seuls à mettre fin à l’épidémie.

Horizon mi-mai

« Tout miser sur la vaccination est un pari (très) risqué », a assuré mercredi sur Twitter l’épidémiologiste Antoine Flahault.

Il plaide pour une stratégie de « circulation minimale du virus » (« suppression/élimination »), comme celle mise en oeuvre par certains pays d’Asie ou d’Océanie.

Dans ces pays, des mesures strictes sont prises dès que des cas apparaissent, combinées à un contrôle drastique des foyers d’infection (tester, tracer, isoler). Parallèlement, la vie normale peut se poursuivre dans les zones où le virus ne circule pas.

Ces stratégies « ne sont pas plus fatigantes pour la population, au contraire », juge le Pr Flahault.

La France, elle, enchaîne de longs mois de restrictions. Restaurants, bars et lieux culturels restent désespérément fermés et des interdictions de déplacement sont en vigueur depuis cette semaine, pour une version allégée du confinement du printemps 2020.

« Il y aura des assouplissements pour cet été, et oui, les commerces vont rouvrir là, à partir de mi-mai », a promis M. Macron, cité par le journal Le Parisien/Aujourd’hui en France. Pour autant, « on va rouvrir moins vite que le 11 mai dernier ».

En revanche, l’exécutif maintient sa volonté de fermer les écoles le moins possible: « C’est essentiel qu’on reprenne les cours en présence pour les maternelles et les primaires le 26 avril, et pour les collèges et les lycées la semaine d’après. Je n’ai pas conditionné la réouverture (…) à des indicateurs sanitaires », a dit Emmanuel Macron au Parisien/Aujourd’hui en France.

En attendant, élèves et parents se débattaient toujours mercredi avec des ralentissements dans les cours à distance, au lendemain de bugs liés à des serveurs défaillants et des attaques informatiques.

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Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël

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Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël

L’augmentation des cas relancée par cette nouvelle souche du virus selon les autorités sanitaires.

Un nouveau variant du Covid-19, baptisé JN.1 et appartenant à la même famille que l’Omicron, vient de faire son apparition en France, suscitant des inquiétudes à seulement trois semaines des festivités de Noël. Cette annonce relance l’attention des autorités sanitaires sur la situation épidémiologique du pays, à l’approche de la période festive.

Dans le dernier bulletin d’informations de Santé Publique France, une « poursuite de l’augmentation de la majorité des indicateurs » a été notée. Les prélèvements dans les eaux usées, réalisés dans douze stations à travers le pays, ont révélé une « forte augmentation (+24%) de la détection du SARS-CoV-2 » lors de la semaine du 27 novembre, indiquant ainsi une « circulation active du virus dans l’Hexagone ». De plus, dans les laboratoires, le taux de positivité a grimpé à 27,1%, soit une hausse de 2,8 points par rapport à la semaine précédente.

L’infectiologue Bruno Lina a partagé avec nos confrères son observation selon laquelle « ce lignage est en train de remplacer tous les autres, de façon lente mais durable. On a 50% des virus détectés en France qui appartiennent à ce lignage ». Bien que ce nouveau variant ne soit pas réputé plus dangereux que ses prédécesseurs, il est « très probablement responsable de l’augmentation des cas », a-t-il affirmé.

Cette résurgence du Covid-19 survient en pleine saison des maladies respiratoires, le SARS-CoV-2 se classant désormais comme le deuxième virus le plus détecté en France, devançant le VRS (virus de la bronchiolite) et se plaçant derrière les rhinovirus. Par ailleurs, quatre régions françaises ont récemment basculé en phase pré-épidémique de grippe : la Bourgogne-Franche-Comté, le Centre-Val de Loire, le Grand-Est et la Guyane.

Pour prévenir la propagation du virus avant les fêtes, il est recommandé de réinstaurer les pratiques des gestes barrières, qui sont efficaces non seulement contre le Covid-19, mais également contre d’autres maladies respiratoires. Il est conseillé de porter un masque en cas de symptômes ou en présence de personnes vulnérables, de se laver régulièrement les mains, et d’aérer les espaces clos pendant au moins cinq minutes pour éviter une exposition prolongée au froid.

Bruno Lina a également souligné l’importance de la vaccination contre le Covid-19, expliquant que « la vaccination protège à la fois collectivement et individuellement en réduisant le risque d’infection et en atténuant les symptômes en cas d’infection ». Il a ajouté que le vaccin a été adapté pour répondre au variant XBB 1.5, étroitement lié au JN.1, et que les essais ont confirmé son efficacité contre le JN.1 ainsi que contre l’autre variant prédominant, l’EG.5, en décroissance.

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Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

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Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

La plupart des indemnisations sont liées à des cas de myocardites et de péricardites post-vaccination, selon un rapport présenté au Sénat.

L’organisme national d’indemnisation des accidents médicaux (Oniam) a déclaré que 72 personnes ont été indemnisées pour les effets secondaires de la vaccination contre le COVID-19, principalement pour des cas de myocardites et de péricardites. Ces informations ont été dévoilées ce mercredi au Sénat, deux ans après le début de la campagne de vaccination.

Au 30 juin, l’Oniam a tranché sur le droit à l’indemnisation dans 241 dossiers de troubles post-vaccination, dont 30% ont abouti à une indemnisation, a expliqué François Toujas, candidat à la présidence de l’Oniam, devant la commission des Affaires sociales du Sénat.

Le nombre total de demandes d’indemnisation amiable pour des problèmes de santé post-vaccination s’élève à 1.020, dont 768 sont toujours en cours d’examen. Ces demandes concernent majoritairement le vaccin Pfizer, suivi des vaccins Moderna, AstraZeneca, et Janssen.

Les demandes d’indemnisation les plus courantes concernent les inflammations du cœur (211 dossiers), les troubles neurologiques (196 dossiers), les AVC/thromboses/embolies pulmonaires (129 dossiers), les troubles articulaires (91 dossiers), les troubles auditifs (67 dossiers) et les troubles dermatologiques (31 dossiers). Selon François Toujas, ces dossiers seront un sujet majeur pour l’Oniam dans les années à venir.

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Le COVID-19 n’est plus une urgence sanitaire mondiale d’après l’OMS

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Le COVID-19 n'est plus une urgence sanitaire mondiale d'après l'OMS

Le patron de l’Organisation mondiale de la Santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a estimé ce vendredi 5 mai que le coronavirus «n’est plus une urgence sanitaire de portée internationale».

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré la fin de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale lié au Covid-19, le vendredi 5 mai. Cette annonce met fin à plus de trois ans de niveau maximal d’alerte mondiale face à la menace sanitaire que représentait le virus. Cependant, le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a précisé que le virus n’est pas éradiqué et reste une menace pour la santé publique mondiale.

Dr Tedros a souligné qu’il y a encore des millions de personnes infectées ou réinfectées par le SARS-CoV-2 et que des milliers de personnes en meurent chaque semaine. Il a averti que le virus est là pour durer et qu’il continue de tuer. Même si la levée de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale est une étape importante dans la lutte contre le Covid-19, il est important de rester vigilant face à la propagation du virus.

Cette annonce intervient plus de trois ans après que l’OMS ait décrété un état d’urgence sanitaire mondial face à un mystérieux virus apparu en Chine et s’étant rapidement propagé à travers le monde, semant le chaos et faisant des millions de morts. Les gouvernements et les organisations internationales ont travaillé ensemble pour faire face à cette crise sanitaire sans précédent, en développant des vaccins efficaces et en mettant en place des mesures de prévention et de contrôle.

L’OMS a appelé les gouvernements du monde entier à continuer à prendre des mesures pour lutter contre la propagation du virus, notamment en mettant en œuvre des campagnes de vaccination, en renforçant les systèmes de santé et en encourageant la distanciation sociale et le port de masques. Bien que la fin de l’état d’urgence sanitaire mondial soit une étape importante, la lutte contre le Covid-19 continue.

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