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AstraZeneca pour les plus de 30 ans : la vaccination au Royaume-Uni connaît un premier revers

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Avec la décision d’éviter le vaccin contre le Covid d’AstraZeneca pour les moins de 30 ans, la campagne de vaccination jusqu’ici sans embûches au Royaume-Uni connaît une première déconvenue, au moment où elle va être élargie pour accompagner la réouverture du pays.

Nombre des contaminations en chute libre, comme celui des hospitalisations et des morts (moins de 50 par jour) : pays le plus endeuillé d’Europe avec près de 127.000 décès, le Royaume-Uni a vu sa situation sanitaire fortement s’améliorer au fil des semaines de confinements et des progrès de la campagne de vaccination contre le coronavirus, l’une des plus avancées du monde.

Pièce centrale de cette opération d’immunisation, le vaccin du laboratoire suédo-britannique AstraZeneca, mis au point avec l’université d’Oxford, faisait jusque-là la fierté inébranlable du gouvernement britannique.

Ce dernier, qui a contribué à le financer, a toujours fermement défendu, face aux critiques, ce vaccin conçu sur son territoire et qui est au coeur d’un bras de fer avec l’Union européenne en raison d’approvisionnements moindres que prévu sur le continent.

Le doute a fini par l’emporter, après le signalement de cas rares mais graves de caillots sanguins parmi les personnes vaccinées.

– Vaccins alternatifs –

Le régulateur britannique des médicaments, la MHRA, a dit avoir constaté la mort de 19 personnes ayant reçu le vaccin Oxford/AstraZeneca, sur un total de 79 cas de caillots sanguins identifiés et plus de 20 millions de doses administrées depuis début décembre.

Ces cas concernent 51 femmes et 28 hommes âgés de 18 à 79 ans, a précisé June Raine, la directrice de la MHRA, assurant que les bénéfices restaient supérieurs aux risques pour « la grande majorité » de la population.

En conséquence, le comité scientifique supervisant la campagne de vaccination contre le Covid au Royaume-Uni, le JCVI, a recommandé mercredi de limiter l’usage du vaccin aux seules personnes de plus de 30 ans quand c’est possible.

Les autres vaccins actuellement déployés sont le Pfizer/BioNTech et, depuis mercredi, celui du laboratoire américain Moderna, dont les premières doses ont été administrées au Pays de Galles.

De son côté, l’Agence européenne des médicaments (EMA) a indiqué mercredi que les caillots sanguins devraient être répertoriés comme effet secondaire « très rare » du vaccin, tout en estimant également que la balance bénéfice/risque restait « positive ».

Malgré des évaluations concluant à un lien possible avec les cas de rares caillots sanguin, AstraZeneca a estimé dans un communiqué que les régulateurs des médicaments britannique et européen avaient attesté de bénéfices « largement » supérieurs aux risques pour son vaccin.

Le groupe a précisé qu’il « travaillait déjà à comprendre les mécanismes possibles » qui pourraient expliquer ces événements extrêmement rares ».

« Sûr » et « efficace »

Affirmant que le gouvernement suivrait cette recommandation, le Premier ministre Boris Johnson, qui avait réussi à éclipser avec la réussite de la vaccination une gestion jugée d’abord chaotique de la pandémie, s’est voulu rassurant.

« Ce vaccin est sûr, efficace et a déjà sauvé des milliers de vie et la grande majorité des gens devraient continuer à le prendre quand il leur sera proposé », afin d’accompagner un « retour prudent vers la normalité », a réagi le dirigeant conservateur sur Twitter.

Ce changement de cap dans la campagne d’immunisation, déjà ralentie ce mois-ci par les retards d’approvisionnement, est un revers au moment où le Royaume-Uni a presque fini d’injecter une première dose à tous les 32 millions de plus de 50 ans et s’apprête à l’élargir aux tranches d’âge inférieures. Cette avancée a permis au gouvernement de donner son feu vert à une étape majeure du déconfinement lundi prochain en Angleterre, avec la réouverture des commerces non essentiels, ainsi que des salons de coiffure et des terrasses des restaurants.

A plus long terme, le gouvernement espère rouvrir quasi totalement l’économie le 21 juin. Mais il veut pour cela maintenir des restrictions aux frontières et envisage d’introduire un passeport sanitaire controversé pour les rassemblements de masse.

Le ministre de la Santé, Matt Hancock, a assuré que la décision de mercredi ne remettait nullement en question l’objectif des autorités d’avoir administré une première dose à tous les adultes d’ici à fin juillet.

Cette nouvelle orientation pourrait tout au plus provoquer de « légers retards » ou entraîner des déplacements plus longs pour se faire vacciner, selon Jonathan Van-Tam, le médecin-chef adjoint pour l’Angleterre.

Selon une étude de l’organisme Public Health England (PHE) citée par le gouvernement, la vaccination a permis d’éviter 6.100 morts chez les personnes de plus de 70 ans pendant les trois premiers mois de la campagne, jusqu’à fin février.

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Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël

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Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël

L’augmentation des cas relancée par cette nouvelle souche du virus selon les autorités sanitaires.

Un nouveau variant du Covid-19, baptisé JN.1 et appartenant à la même famille que l’Omicron, vient de faire son apparition en France, suscitant des inquiétudes à seulement trois semaines des festivités de Noël. Cette annonce relance l’attention des autorités sanitaires sur la situation épidémiologique du pays, à l’approche de la période festive.

Dans le dernier bulletin d’informations de Santé Publique France, une « poursuite de l’augmentation de la majorité des indicateurs » a été notée. Les prélèvements dans les eaux usées, réalisés dans douze stations à travers le pays, ont révélé une « forte augmentation (+24%) de la détection du SARS-CoV-2 » lors de la semaine du 27 novembre, indiquant ainsi une « circulation active du virus dans l’Hexagone ». De plus, dans les laboratoires, le taux de positivité a grimpé à 27,1%, soit une hausse de 2,8 points par rapport à la semaine précédente.

L’infectiologue Bruno Lina a partagé avec nos confrères son observation selon laquelle « ce lignage est en train de remplacer tous les autres, de façon lente mais durable. On a 50% des virus détectés en France qui appartiennent à ce lignage ». Bien que ce nouveau variant ne soit pas réputé plus dangereux que ses prédécesseurs, il est « très probablement responsable de l’augmentation des cas », a-t-il affirmé.

Cette résurgence du Covid-19 survient en pleine saison des maladies respiratoires, le SARS-CoV-2 se classant désormais comme le deuxième virus le plus détecté en France, devançant le VRS (virus de la bronchiolite) et se plaçant derrière les rhinovirus. Par ailleurs, quatre régions françaises ont récemment basculé en phase pré-épidémique de grippe : la Bourgogne-Franche-Comté, le Centre-Val de Loire, le Grand-Est et la Guyane.

Pour prévenir la propagation du virus avant les fêtes, il est recommandé de réinstaurer les pratiques des gestes barrières, qui sont efficaces non seulement contre le Covid-19, mais également contre d’autres maladies respiratoires. Il est conseillé de porter un masque en cas de symptômes ou en présence de personnes vulnérables, de se laver régulièrement les mains, et d’aérer les espaces clos pendant au moins cinq minutes pour éviter une exposition prolongée au froid.

Bruno Lina a également souligné l’importance de la vaccination contre le Covid-19, expliquant que « la vaccination protège à la fois collectivement et individuellement en réduisant le risque d’infection et en atténuant les symptômes en cas d’infection ». Il a ajouté que le vaccin a été adapté pour répondre au variant XBB 1.5, étroitement lié au JN.1, et que les essais ont confirmé son efficacité contre le JN.1 ainsi que contre l’autre variant prédominant, l’EG.5, en décroissance.

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Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

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Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

La plupart des indemnisations sont liées à des cas de myocardites et de péricardites post-vaccination, selon un rapport présenté au Sénat.

L’organisme national d’indemnisation des accidents médicaux (Oniam) a déclaré que 72 personnes ont été indemnisées pour les effets secondaires de la vaccination contre le COVID-19, principalement pour des cas de myocardites et de péricardites. Ces informations ont été dévoilées ce mercredi au Sénat, deux ans après le début de la campagne de vaccination.

Au 30 juin, l’Oniam a tranché sur le droit à l’indemnisation dans 241 dossiers de troubles post-vaccination, dont 30% ont abouti à une indemnisation, a expliqué François Toujas, candidat à la présidence de l’Oniam, devant la commission des Affaires sociales du Sénat.

Le nombre total de demandes d’indemnisation amiable pour des problèmes de santé post-vaccination s’élève à 1.020, dont 768 sont toujours en cours d’examen. Ces demandes concernent majoritairement le vaccin Pfizer, suivi des vaccins Moderna, AstraZeneca, et Janssen.

Les demandes d’indemnisation les plus courantes concernent les inflammations du cœur (211 dossiers), les troubles neurologiques (196 dossiers), les AVC/thromboses/embolies pulmonaires (129 dossiers), les troubles articulaires (91 dossiers), les troubles auditifs (67 dossiers) et les troubles dermatologiques (31 dossiers). Selon François Toujas, ces dossiers seront un sujet majeur pour l’Oniam dans les années à venir.

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Le COVID-19 n’est plus une urgence sanitaire mondiale d’après l’OMS

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Le COVID-19 n'est plus une urgence sanitaire mondiale d'après l'OMS

Le patron de l’Organisation mondiale de la Santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a estimé ce vendredi 5 mai que le coronavirus «n’est plus une urgence sanitaire de portée internationale».

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré la fin de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale lié au Covid-19, le vendredi 5 mai. Cette annonce met fin à plus de trois ans de niveau maximal d’alerte mondiale face à la menace sanitaire que représentait le virus. Cependant, le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a précisé que le virus n’est pas éradiqué et reste une menace pour la santé publique mondiale.

Dr Tedros a souligné qu’il y a encore des millions de personnes infectées ou réinfectées par le SARS-CoV-2 et que des milliers de personnes en meurent chaque semaine. Il a averti que le virus est là pour durer et qu’il continue de tuer. Même si la levée de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale est une étape importante dans la lutte contre le Covid-19, il est important de rester vigilant face à la propagation du virus.

Cette annonce intervient plus de trois ans après que l’OMS ait décrété un état d’urgence sanitaire mondial face à un mystérieux virus apparu en Chine et s’étant rapidement propagé à travers le monde, semant le chaos et faisant des millions de morts. Les gouvernements et les organisations internationales ont travaillé ensemble pour faire face à cette crise sanitaire sans précédent, en développant des vaccins efficaces et en mettant en place des mesures de prévention et de contrôle.

L’OMS a appelé les gouvernements du monde entier à continuer à prendre des mesures pour lutter contre la propagation du virus, notamment en mettant en œuvre des campagnes de vaccination, en renforçant les systèmes de santé et en encourageant la distanciation sociale et le port de masques. Bien que la fin de l’état d’urgence sanitaire mondial soit une étape importante, la lutte contre le Covid-19 continue.

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