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Virus: des caillots sanguins associés au vaccin AstraZeneca mais le bénéfice l’emporte

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Les caillots sanguins doivent être répertoriés comme un effet secondaire « très rare » du vaccin AstraZeneca contre le Covid-19, a reconnu mercredi le régulateur européen, tout en estimant que la balance bénéfice/risque restait « positive ».

Les autorités sanitaires britanniques ont précisé de leur côté avoir enregistré la mort de 19 personnes ayant reçu l’Oxford/AstraZeneca, sur un total de 79 cas de caillots sanguins identifiés, et sur 20 millions de doses administrées. Elles assurent elles aussi que les avantages de son utilisation demeuraient bien supérieurs aux dangers encourus.

Ce que le laboratoire anglo-suédois AstraZeneca n’a pas manqué de souligner mercredi, se fondant à la fois sur les conclusions du régulateur des médicaments au Royaume-uni (MHRA) et de l’Agence européenne des médicaments (EMA).

Pour cette dernière, qui a son siège à Amsterdam, « les caillots sanguins inhabituels associés à des plaquettes sanguines basses devraient être répertoriés comme des effets secondaires très rares » de l’AstraZeneca.

Aucun facteur de risque spécifique comme l’âge, le sexe et les antécédents médicaux n’a été identifié, a noté la directrice exécutive de l’EMA, Emer Cooke.

« Une explication plausible de ces effets secondaires rares est une réponse immunitaire au vaccin », a ajouté Mme Cooke, rappelant que celui-ci est « très efficace » et « sauve des vies ».

 « Plausible mais non confirmé »

Un lien entre l’AstraZeneca et l’apparition d’une forme rare de caillots sanguins est « plausible mais non confirmé », a pour sa part jugé mercredi l’Organisation mondiale de la santé.

« Des études spécialisées sont nécessaires pour comprendre pleinement la relation potentielle entre la vaccination et de possibles facteurs de risque », ont relevé les spécialistes de l’OMS.

Ils remarquent aussi que ces phénomènes « bien qu’inquiétants sont très rares », plus de 200 millions de personnes ayant reçu ce vaccin dans le monde.

Le comité scientifique supervisant la campagne de vaccination contre le Covid au Royaume-Uni a quant à lui recommandé de limiter l’usage de l’AstraZeneca aux plus de 30 ans quand c’est possible.

« Les adultes âgés de 18 à 29 ans, qui n’ont pas de comorbidité leur faisant encourir un risque plus élevé d’une forme grave de la maladie Covid-19, devraient se voir proposer un autre vaccin Covid-19 », a tranché le professeur Wei Shen Lim, du JCVI.

La Belgique s’est également montrée prudente en décidant de réserver l’AstraZeneca aux plus de 55 ans, tout comme l’Italie qui a fixé la limite à 60 ans.

Quant à la région de Castille-et-Leon, dans le nord-ouest de l’Espagne, elle a suspendu son utilisation, à l’instar du Danemark.

Plusieurs autres pays de l’Union européenne avaient déjà décidé de ne plus administrer ce vaccin en-dessous d’un certain âge, comme la France et l’Allemagne.

La commissaire européenne à la Santé Stella Kyriakides a à ce sujet appelé les 27 Etats membres de l’UE à « parler d’une seule voix » sur l’AstraZeneca, afin de ne pas nourrir la défiance.

Le vaccin d’AstraZeneca est l’un des quatre approuvés dans l’UE, avec celui de Moderna, de Pfizer/BioNTech et de Johnson & Johnson dont les livraisons sont attendues pour le 19 avril.

« Quasi-monopole »

Le Royaume-Uni a par ailleurs annoncé qu’il commençait à utiliser le vaccin du laboratoire américain Moderna.

« Nous en avons commandé 17 millions de doses », a tweeté le Premier ministre Boris Johnson.

Aux Etats-Unis, la vaccination « est en pleine effervescence », s’est réjoui le président Joe Biden, assurant qu’à partir du 19 avril tous les adultes américains seraient éligibles à la vaccination.

Pays le plus endeuillé en valeur absolue par la pandémie, avec plus de 550.000 morts, les Etats-Unis en sont à plus de trois millions d’injections quotidiennes en moyenne sur les sept derniers jours.

Pour autant, le nombre d’infections quotidiennes a recommencé à augmenter et reste à un niveau très élevé (environ 63.000 nouveaux cas par jour), notamment dans le Michigan où le département de la Santé a appelé à « redoubler d’efforts et suivre les mesures pour aider à freiner la propagation du virus ».

Pendant ce temps, en Inde, des restrictions supplémentaires sont mises en oeuvre, dont des couvre-feux et des confinements le week-end, pour faire face à un chiffre record de cas de contamination : 115.000 en 24 heures.

Le Qatar instaure lui aussi un nouveau confinement strict après un bond des cas et des décès.

Au Canada, c’est l’Ontario, province la plus peuplée du pays, qui ordonne à ses résidents de rester chez eux à partir de jeudi et ferme ses commerces non essentiels pendant un mois.

Au Brésil, le deuxième pays le plus endeuillé par la pandémie, le combat contre le virus est de plus en plus chaotique : plus de 4.000 personnes sont mortes du Covid-19 pour la seule journée de mardi.

L’institut de référence en santé publique Fiocruz a estimé mardi « absolument nécessaire » le confinement pour faire face à la saturation des hôpitaux, qui se trouvent dans une situation « critique » dans la plupart des Etats.

Mais le président d’extrême droite Jair Bolsonaro l’a exclu : « Il n’y aura pas de confinement national », a-t-il martelé.

Du côté des vaccins, alors qu’Amnesty International a dénoncé le « quasi-monopole » des pays riches dans l’accès à l’immunisation, le Chili a approuvé mercredi l’utilisation en urgence du vaccin chinois CanSino Biologics.

Les grands argentiers des Etats membres du G20 ont quant à eux promis une nouvelle prolongation de six mois, jusqu’à fin 2021, du moratoire sur la dette des nations les plus pauvres.

La moitié des quelque 680 millions de doses administrées dans le monde l’ont été dans des pays à « revenu élevé » au sens de la Banque mondiale (16% de la population de la planète), d’après un comptage de l’AFP à partir de données officielles.

Par ailleurs, une étude parue dans le journal The Lancet Psychiatry a montré qu’une personne sur trois ayant surmonté le Covid-19 avait souffert de troubles neurologiques ou psychiatriques dans les six mois.

La pandémie a fait au moins 2.874.984 morts, selon un bilan établi par l’AFP à partir de données officielles.

 

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Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël

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Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël

L’augmentation des cas relancée par cette nouvelle souche du virus selon les autorités sanitaires.

Un nouveau variant du Covid-19, baptisé JN.1 et appartenant à la même famille que l’Omicron, vient de faire son apparition en France, suscitant des inquiétudes à seulement trois semaines des festivités de Noël. Cette annonce relance l’attention des autorités sanitaires sur la situation épidémiologique du pays, à l’approche de la période festive.

Dans le dernier bulletin d’informations de Santé Publique France, une « poursuite de l’augmentation de la majorité des indicateurs » a été notée. Les prélèvements dans les eaux usées, réalisés dans douze stations à travers le pays, ont révélé une « forte augmentation (+24%) de la détection du SARS-CoV-2 » lors de la semaine du 27 novembre, indiquant ainsi une « circulation active du virus dans l’Hexagone ». De plus, dans les laboratoires, le taux de positivité a grimpé à 27,1%, soit une hausse de 2,8 points par rapport à la semaine précédente.

L’infectiologue Bruno Lina a partagé avec nos confrères son observation selon laquelle « ce lignage est en train de remplacer tous les autres, de façon lente mais durable. On a 50% des virus détectés en France qui appartiennent à ce lignage ». Bien que ce nouveau variant ne soit pas réputé plus dangereux que ses prédécesseurs, il est « très probablement responsable de l’augmentation des cas », a-t-il affirmé.

Cette résurgence du Covid-19 survient en pleine saison des maladies respiratoires, le SARS-CoV-2 se classant désormais comme le deuxième virus le plus détecté en France, devançant le VRS (virus de la bronchiolite) et se plaçant derrière les rhinovirus. Par ailleurs, quatre régions françaises ont récemment basculé en phase pré-épidémique de grippe : la Bourgogne-Franche-Comté, le Centre-Val de Loire, le Grand-Est et la Guyane.

Pour prévenir la propagation du virus avant les fêtes, il est recommandé de réinstaurer les pratiques des gestes barrières, qui sont efficaces non seulement contre le Covid-19, mais également contre d’autres maladies respiratoires. Il est conseillé de porter un masque en cas de symptômes ou en présence de personnes vulnérables, de se laver régulièrement les mains, et d’aérer les espaces clos pendant au moins cinq minutes pour éviter une exposition prolongée au froid.

Bruno Lina a également souligné l’importance de la vaccination contre le Covid-19, expliquant que « la vaccination protège à la fois collectivement et individuellement en réduisant le risque d’infection et en atténuant les symptômes en cas d’infection ». Il a ajouté que le vaccin a été adapté pour répondre au variant XBB 1.5, étroitement lié au JN.1, et que les essais ont confirmé son efficacité contre le JN.1 ainsi que contre l’autre variant prédominant, l’EG.5, en décroissance.

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Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

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Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

La plupart des indemnisations sont liées à des cas de myocardites et de péricardites post-vaccination, selon un rapport présenté au Sénat.

L’organisme national d’indemnisation des accidents médicaux (Oniam) a déclaré que 72 personnes ont été indemnisées pour les effets secondaires de la vaccination contre le COVID-19, principalement pour des cas de myocardites et de péricardites. Ces informations ont été dévoilées ce mercredi au Sénat, deux ans après le début de la campagne de vaccination.

Au 30 juin, l’Oniam a tranché sur le droit à l’indemnisation dans 241 dossiers de troubles post-vaccination, dont 30% ont abouti à une indemnisation, a expliqué François Toujas, candidat à la présidence de l’Oniam, devant la commission des Affaires sociales du Sénat.

Le nombre total de demandes d’indemnisation amiable pour des problèmes de santé post-vaccination s’élève à 1.020, dont 768 sont toujours en cours d’examen. Ces demandes concernent majoritairement le vaccin Pfizer, suivi des vaccins Moderna, AstraZeneca, et Janssen.

Les demandes d’indemnisation les plus courantes concernent les inflammations du cœur (211 dossiers), les troubles neurologiques (196 dossiers), les AVC/thromboses/embolies pulmonaires (129 dossiers), les troubles articulaires (91 dossiers), les troubles auditifs (67 dossiers) et les troubles dermatologiques (31 dossiers). Selon François Toujas, ces dossiers seront un sujet majeur pour l’Oniam dans les années à venir.

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Le COVID-19 n’est plus une urgence sanitaire mondiale d’après l’OMS

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Le COVID-19 n'est plus une urgence sanitaire mondiale d'après l'OMS

Le patron de l’Organisation mondiale de la Santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a estimé ce vendredi 5 mai que le coronavirus «n’est plus une urgence sanitaire de portée internationale».

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré la fin de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale lié au Covid-19, le vendredi 5 mai. Cette annonce met fin à plus de trois ans de niveau maximal d’alerte mondiale face à la menace sanitaire que représentait le virus. Cependant, le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a précisé que le virus n’est pas éradiqué et reste une menace pour la santé publique mondiale.

Dr Tedros a souligné qu’il y a encore des millions de personnes infectées ou réinfectées par le SARS-CoV-2 et que des milliers de personnes en meurent chaque semaine. Il a averti que le virus est là pour durer et qu’il continue de tuer. Même si la levée de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale est une étape importante dans la lutte contre le Covid-19, il est important de rester vigilant face à la propagation du virus.

Cette annonce intervient plus de trois ans après que l’OMS ait décrété un état d’urgence sanitaire mondial face à un mystérieux virus apparu en Chine et s’étant rapidement propagé à travers le monde, semant le chaos et faisant des millions de morts. Les gouvernements et les organisations internationales ont travaillé ensemble pour faire face à cette crise sanitaire sans précédent, en développant des vaccins efficaces et en mettant en place des mesures de prévention et de contrôle.

L’OMS a appelé les gouvernements du monde entier à continuer à prendre des mesures pour lutter contre la propagation du virus, notamment en mettant en œuvre des campagnes de vaccination, en renforçant les systèmes de santé et en encourageant la distanciation sociale et le port de masques. Bien que la fin de l’état d’urgence sanitaire mondial soit une étape importante, la lutte contre le Covid-19 continue.

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