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Covid-19: coup d’envoi de la vaccination au Stade de France et de l’école à la maison

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Symbole de l’accélération promise de la campagne de vaccination, le Stade de France a ouvert ses portes aux premières piqûres mardi, jour J aussi pour des millions d’enfants et de parents qui renouent avec l’école à la maison pour lutter contre le Covid-19.

Ecrin des exploits des Bleus, le stade de France rejoint d’autres enceintes – le Vélodrome à Marseille à la mi-mars ou le Groupama Stadium à Lyon (10.000 piqûres pendant le week-end de Pâques) – dans la liste des grands centres de vaccination voulus par le gouvernement.

« On va commencer avec 15 lignes de vaccination, pour atteindre 1.500 chaque jour. On va ensuite essayer de monter à 2.500 ou 3.000 », a déclaré sur place Jean-Christophe Combe, directeur général de la Croix Rouge. « Maintenant, il faut que les gens aient confiance et s’inscrivent, il y a un vrai enjeu dans le département ».

L’objectif des autorités sanitaires est de parvenir dans un premier temps à 10.000 injections par semaine dans cette enceinte en Seine-Saint-Denis, département le plus pauvre de France, durement frappé par le Covid dès la première vague, et où le taux d’incidence frôlait toujours les 800 nouveaux cas pour 100.000 habitants sur sept jours, selon les derniers chiffres vendredi.

Le Premier ministre Jean Castex devait faire une visite au Stade de France en fin d’après-midi.

« Crescendo »

L’accélération de la campagne est perceptible dans les chiffres. En cinq jours d’avril, plus d’un million d’injections ont été comptabilisées, sur un total de plus de 12 millions depuis le 27 décembre (dont 9,3 millions de premières doses).

Le gouvernement compte sur des approvisionnements plus importants ce mois-ci, avec plus de 12 millions de doses attendues, pour tenir ses objectifs de 20 millions de premières injections mi-mai et de 30 millions mi-juin.

« La vaccination (…) continuera et va monter crescendo », a martelé le ministre de la Santé, Olivier Véran, devant l’Assemblée nationale.

Mais même à un rythme plus élevé, la vaccination n’évitera pas une situation très tendue dans les hôpitaux, conséquence d’une épidémie hors de contrôle ces dernières semaines.

Le nombre total de malades du Covid-19 accueillis ne cesse de progresser, à 29.907 lundi, dont plus de 5.400 en service de réanimation, bien au-dessus du pic de la 2e vague (4.900 mi novembre) et de moins en moins loin de celui de la première vague (7.000 en avril 2020).

« Les services ne sont pas débordés, l’hôpital s’adapte », mais « il y a des déprogrammations de plus en plus importantes qui permettent de libérer du personnel pour l’affecter à la prise en charge des patients Covid », a souligné sur Cnews le président de la Fédération hospitalière de France, Frédéric Valletoux.

« Il y a ceux qui seront morts directement du Covid (96.875 lundi), ceux qui ont des pertes de chances réelles dont on ne connaît pas le nombre, liées effectivement à cette déprogrammation (…) et les +Covid longs+ », a-t-il énuméré.

« Nous montons progressivement les lits de réa – nous avons dépassé les 8.000 – à mesure que les besoins augmentent, pour déprogrammer le moins de soins possible », a assuré Olivier Véran à l’Assemblée.

Bugs

La circulation de l’épidémie semble avoir stoppé sa progression à un niveau élevé en Ile-de-France ou dans les Hauts-de-France. Mais au-delà de ces deux régions où les mesures de restrictions avaient été renforcées le 20 mars, le virus a progressé partout en France.

Selon les derniers chiffres, 73 départements dépassaient le seuil d’alerte maximale du taux d’incidence (250), contre 60 une semaine plus tôt.

Le ministre de la Santé avait tablé vendredi sur un pic de personnes contaminées d’ici « 7 à 10 jours environ », avant un pic en réanimation deux semaines plus tard, soit la fin avril, quand les élèves du primaire reprendraient le chemin des classes.

En attendant, plus de 10 millions d’écoliers, collégiens et lycéens ont retrouvé l’enseignement à distance et sur écrans, comme l’an passé, après la fermeture anticipée des écoles vendredi dernier.

Et comme l’an passé, de nombreux « bugs » ont été signalés par des professeurs, parents et élèves, en raison de réseaux saturés, rendant les espaces de travail numériques inaccessibles.

« On a l’impression qu’aucune leçon n’a été tirée. Il y a beaucoup de colère et d’amertume », a souligné Sophie Vénétitay, du Snes-FSU, premier syndicat du secondaire.

De son côté, le ministre de l’Education, Jean-Michel Blanquer, a assuré qu’une partie des problèmes de connexion s’expliquerait par des attaques des serveurs informatiques venues de l’étranger

Dès vendredi, la France entamera deux semaines de vacances scolaires unifiées, avant un retour en classe espéré dès le 26 avril pour le primaire.

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Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël

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Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël

L’augmentation des cas relancée par cette nouvelle souche du virus selon les autorités sanitaires.

Un nouveau variant du Covid-19, baptisé JN.1 et appartenant à la même famille que l’Omicron, vient de faire son apparition en France, suscitant des inquiétudes à seulement trois semaines des festivités de Noël. Cette annonce relance l’attention des autorités sanitaires sur la situation épidémiologique du pays, à l’approche de la période festive.

Dans le dernier bulletin d’informations de Santé Publique France, une « poursuite de l’augmentation de la majorité des indicateurs » a été notée. Les prélèvements dans les eaux usées, réalisés dans douze stations à travers le pays, ont révélé une « forte augmentation (+24%) de la détection du SARS-CoV-2 » lors de la semaine du 27 novembre, indiquant ainsi une « circulation active du virus dans l’Hexagone ». De plus, dans les laboratoires, le taux de positivité a grimpé à 27,1%, soit une hausse de 2,8 points par rapport à la semaine précédente.

L’infectiologue Bruno Lina a partagé avec nos confrères son observation selon laquelle « ce lignage est en train de remplacer tous les autres, de façon lente mais durable. On a 50% des virus détectés en France qui appartiennent à ce lignage ». Bien que ce nouveau variant ne soit pas réputé plus dangereux que ses prédécesseurs, il est « très probablement responsable de l’augmentation des cas », a-t-il affirmé.

Cette résurgence du Covid-19 survient en pleine saison des maladies respiratoires, le SARS-CoV-2 se classant désormais comme le deuxième virus le plus détecté en France, devançant le VRS (virus de la bronchiolite) et se plaçant derrière les rhinovirus. Par ailleurs, quatre régions françaises ont récemment basculé en phase pré-épidémique de grippe : la Bourgogne-Franche-Comté, le Centre-Val de Loire, le Grand-Est et la Guyane.

Pour prévenir la propagation du virus avant les fêtes, il est recommandé de réinstaurer les pratiques des gestes barrières, qui sont efficaces non seulement contre le Covid-19, mais également contre d’autres maladies respiratoires. Il est conseillé de porter un masque en cas de symptômes ou en présence de personnes vulnérables, de se laver régulièrement les mains, et d’aérer les espaces clos pendant au moins cinq minutes pour éviter une exposition prolongée au froid.

Bruno Lina a également souligné l’importance de la vaccination contre le Covid-19, expliquant que « la vaccination protège à la fois collectivement et individuellement en réduisant le risque d’infection et en atténuant les symptômes en cas d’infection ». Il a ajouté que le vaccin a été adapté pour répondre au variant XBB 1.5, étroitement lié au JN.1, et que les essais ont confirmé son efficacité contre le JN.1 ainsi que contre l’autre variant prédominant, l’EG.5, en décroissance.

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Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

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Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

La plupart des indemnisations sont liées à des cas de myocardites et de péricardites post-vaccination, selon un rapport présenté au Sénat.

L’organisme national d’indemnisation des accidents médicaux (Oniam) a déclaré que 72 personnes ont été indemnisées pour les effets secondaires de la vaccination contre le COVID-19, principalement pour des cas de myocardites et de péricardites. Ces informations ont été dévoilées ce mercredi au Sénat, deux ans après le début de la campagne de vaccination.

Au 30 juin, l’Oniam a tranché sur le droit à l’indemnisation dans 241 dossiers de troubles post-vaccination, dont 30% ont abouti à une indemnisation, a expliqué François Toujas, candidat à la présidence de l’Oniam, devant la commission des Affaires sociales du Sénat.

Le nombre total de demandes d’indemnisation amiable pour des problèmes de santé post-vaccination s’élève à 1.020, dont 768 sont toujours en cours d’examen. Ces demandes concernent majoritairement le vaccin Pfizer, suivi des vaccins Moderna, AstraZeneca, et Janssen.

Les demandes d’indemnisation les plus courantes concernent les inflammations du cœur (211 dossiers), les troubles neurologiques (196 dossiers), les AVC/thromboses/embolies pulmonaires (129 dossiers), les troubles articulaires (91 dossiers), les troubles auditifs (67 dossiers) et les troubles dermatologiques (31 dossiers). Selon François Toujas, ces dossiers seront un sujet majeur pour l’Oniam dans les années à venir.

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Le COVID-19 n’est plus une urgence sanitaire mondiale d’après l’OMS

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Le COVID-19 n'est plus une urgence sanitaire mondiale d'après l'OMS

Le patron de l’Organisation mondiale de la Santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a estimé ce vendredi 5 mai que le coronavirus «n’est plus une urgence sanitaire de portée internationale».

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré la fin de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale lié au Covid-19, le vendredi 5 mai. Cette annonce met fin à plus de trois ans de niveau maximal d’alerte mondiale face à la menace sanitaire que représentait le virus. Cependant, le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a précisé que le virus n’est pas éradiqué et reste une menace pour la santé publique mondiale.

Dr Tedros a souligné qu’il y a encore des millions de personnes infectées ou réinfectées par le SARS-CoV-2 et que des milliers de personnes en meurent chaque semaine. Il a averti que le virus est là pour durer et qu’il continue de tuer. Même si la levée de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale est une étape importante dans la lutte contre le Covid-19, il est important de rester vigilant face à la propagation du virus.

Cette annonce intervient plus de trois ans après que l’OMS ait décrété un état d’urgence sanitaire mondial face à un mystérieux virus apparu en Chine et s’étant rapidement propagé à travers le monde, semant le chaos et faisant des millions de morts. Les gouvernements et les organisations internationales ont travaillé ensemble pour faire face à cette crise sanitaire sans précédent, en développant des vaccins efficaces et en mettant en place des mesures de prévention et de contrôle.

L’OMS a appelé les gouvernements du monde entier à continuer à prendre des mesures pour lutter contre la propagation du virus, notamment en mettant en œuvre des campagnes de vaccination, en renforçant les systèmes de santé et en encourageant la distanciation sociale et le port de masques. Bien que la fin de l’état d’urgence sanitaire mondial soit une étape importante, la lutte contre le Covid-19 continue.

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