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Covid-19: la France sur une pente descendante, mais encore trop douce

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Une lueur d’espoir ? L’épidémie de Covid-19 semble amorcer une pente descendante en France, mais bien trop fragile encore pour relâcher rapidement les mesures de restrictions.

Depuis cinq jours, « nous amorçons une décroissance de l’épidémie » de coronavirus, qui a emporté plus de 101.500 personnes depuis un an, a estimé Olivier Véran dans une interview au quotidien régional Le Télégramme.

Le ministre de la Santé s’appuie sur une diminution des contaminations: « on était monté à 40.000, on est aujourd’hui aux alentours de 33.000 cas chaque jour en moyenne ». Après près de 6.700 nouveaux cas lundi, un jour traditionnellement bas, 43.000 nouvelles contaminations ont été répertoriées mardi, selon Santé publique France.

Le taux de reproduction (R0) du virus, indicateur-clé correspondant au nombre de personnes infectées pour un seul malade, est « passé sous les 0,9 », a relevé  l’épidémiologiste Antoine Flahault sur RTL,  prédisant que la baisse s’accentuera dans les jours qui viennent.

C’est le cas surtout en Ile-de-France, Bourgogne-Franche-Comté, Auvergne-Rhône-Alpes, Occitanie et Nouvelle-Aquitaine, a détaillé le Pr Flahault. Seule la Creuse est selon lui source d’inquiétude, avec des « clusters (foyers de contaminations, NDLR) de nouveaux variants ».

 

Continuer les « efforts »

Mais le bout du « plateau élevé » sur lequel le pays est perché depuis des semaines n’est pas si proche: « la descente n’est pas encore suffisamment rapide », avertit Olivier Véran, parlant d’une situation « fragile ».

Le ministre appelle les Français à « continuer » leurs « efforts » afin que les nouvelles restrictions décidées à la mi-mars continuent de porter leurs fruits.

La tension sur  le système de santé ne faiblit pas: la France comptait 31.086 patients hospitalisés, dont presque 6.000 en soins intensifs – chiffre très surveillé par les autorités sanitaires qui veulent éviter un engorgement des hôpitaux. Le niveau est inférieur au pic de la première vague en avril 2020 (7.000), mais supérieur à celui de la deuxième.

« Ce serait trop prématuré d’ouvrir le pays aujourd’hui. La France est sur la bonne pente et doit tout faire pour conserver » ce cap », a averti le Pr Flahault. A ses yeux, il faudrait prolonger de trois semaines le régime actuel de semi-confinement.

Pourtant les vacances scolaires, dont le gouvernement a unifié les dates, s’achèvent bientôt et les élèves du primaire doivent retourner en classe le 26 avril, collégiens et lycéens le 3 mai –  calendrier encore confirmé par l’exécutif mardi.

« Nous pourrons envisager ensuite un certain nombre d’allégements des mesures à partir de la mi-mai », a dit Olivier Véran au Télégramme, se disant « ouvert à l’idée d’une approche territoire par territoire dans la levée des mesures de freinage ».

Emmanuel Macron a fixé pour la mi-mai la réouverture des premières terrasses de bars et de restaurants et de lieux culturels, promettant un protocole sanitaire strict, mais sans fixer de condition sanitaire, ni de chiffre maximal de contaminations. « Cela fera l’objet d’annonces en temps voulu », selon le ministre de la Santé.

Mercredi matin, le chef de l’Etat doit réunir un nouveau conseil de défense sanitaire.

La levée des restrictions est espérée avec une impatience mêlée d’inquiétude par les commerçants ou restaurateurs, ces derniers cumulant environ huit mois de fermeture depuis le début de la pandémie il y a plus d’un an.

Un autre sujet préoccupe les autorités: les variants du virus, notamment le « BR-P1 », qui cause des ravages au Brésil, mais est encore très peu présent en France métropolitaine.

Pour tenter d’éviter leur propagation, le gouvernement a annoncé samedi des restrictions sur les voyages en provenance du Brésil, d’Argentine, du Chili, et de la Guyane, touchés par le variant brésilien, et d’Afrique du Sud, où sévit un autre variant.

Sur le front de la vaccination, l’Agence européenne des médicaments (EMA) établit un « lien possible » entre le vaccin Janssen (du laboratoire américain Johnson & Johnson) et des effets secondaires « très rares » de caillots sanguins, similaires aux cas survenus avec le vaccin d’AstraZeneca. Mais dans les deux cas les bénéfices l’emportent sur les risques, a jugé le régulateur européen.

Emmanuel Macron s’est félicité lors d’une réunion « vaccins » mardi soir à l’Elysée que la vaccination « s’accélère » avec plus de 17 millions de doses déjà injectées et a estimé que l’important était « de savoir comment on maintient ce rythme », notamment en raison de « difficultés pour convaincre sur l’AstraZeneca ».

Le ministère de la Santé a d’ailleurs réitéré mardi sa confiance dans les vaccins Janssen et AstraZeneca, rappelant qu’ils sont « indispensables » pour atteindre les objectifs de la campagne de vaccination.

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Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël

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Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël

L’augmentation des cas relancée par cette nouvelle souche du virus selon les autorités sanitaires.

Un nouveau variant du Covid-19, baptisé JN.1 et appartenant à la même famille que l’Omicron, vient de faire son apparition en France, suscitant des inquiétudes à seulement trois semaines des festivités de Noël. Cette annonce relance l’attention des autorités sanitaires sur la situation épidémiologique du pays, à l’approche de la période festive.

Dans le dernier bulletin d’informations de Santé Publique France, une « poursuite de l’augmentation de la majorité des indicateurs » a été notée. Les prélèvements dans les eaux usées, réalisés dans douze stations à travers le pays, ont révélé une « forte augmentation (+24%) de la détection du SARS-CoV-2 » lors de la semaine du 27 novembre, indiquant ainsi une « circulation active du virus dans l’Hexagone ». De plus, dans les laboratoires, le taux de positivité a grimpé à 27,1%, soit une hausse de 2,8 points par rapport à la semaine précédente.

L’infectiologue Bruno Lina a partagé avec nos confrères son observation selon laquelle « ce lignage est en train de remplacer tous les autres, de façon lente mais durable. On a 50% des virus détectés en France qui appartiennent à ce lignage ». Bien que ce nouveau variant ne soit pas réputé plus dangereux que ses prédécesseurs, il est « très probablement responsable de l’augmentation des cas », a-t-il affirmé.

Cette résurgence du Covid-19 survient en pleine saison des maladies respiratoires, le SARS-CoV-2 se classant désormais comme le deuxième virus le plus détecté en France, devançant le VRS (virus de la bronchiolite) et se plaçant derrière les rhinovirus. Par ailleurs, quatre régions françaises ont récemment basculé en phase pré-épidémique de grippe : la Bourgogne-Franche-Comté, le Centre-Val de Loire, le Grand-Est et la Guyane.

Pour prévenir la propagation du virus avant les fêtes, il est recommandé de réinstaurer les pratiques des gestes barrières, qui sont efficaces non seulement contre le Covid-19, mais également contre d’autres maladies respiratoires. Il est conseillé de porter un masque en cas de symptômes ou en présence de personnes vulnérables, de se laver régulièrement les mains, et d’aérer les espaces clos pendant au moins cinq minutes pour éviter une exposition prolongée au froid.

Bruno Lina a également souligné l’importance de la vaccination contre le Covid-19, expliquant que « la vaccination protège à la fois collectivement et individuellement en réduisant le risque d’infection et en atténuant les symptômes en cas d’infection ». Il a ajouté que le vaccin a été adapté pour répondre au variant XBB 1.5, étroitement lié au JN.1, et que les essais ont confirmé son efficacité contre le JN.1 ainsi que contre l’autre variant prédominant, l’EG.5, en décroissance.

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Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

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Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

La plupart des indemnisations sont liées à des cas de myocardites et de péricardites post-vaccination, selon un rapport présenté au Sénat.

L’organisme national d’indemnisation des accidents médicaux (Oniam) a déclaré que 72 personnes ont été indemnisées pour les effets secondaires de la vaccination contre le COVID-19, principalement pour des cas de myocardites et de péricardites. Ces informations ont été dévoilées ce mercredi au Sénat, deux ans après le début de la campagne de vaccination.

Au 30 juin, l’Oniam a tranché sur le droit à l’indemnisation dans 241 dossiers de troubles post-vaccination, dont 30% ont abouti à une indemnisation, a expliqué François Toujas, candidat à la présidence de l’Oniam, devant la commission des Affaires sociales du Sénat.

Le nombre total de demandes d’indemnisation amiable pour des problèmes de santé post-vaccination s’élève à 1.020, dont 768 sont toujours en cours d’examen. Ces demandes concernent majoritairement le vaccin Pfizer, suivi des vaccins Moderna, AstraZeneca, et Janssen.

Les demandes d’indemnisation les plus courantes concernent les inflammations du cœur (211 dossiers), les troubles neurologiques (196 dossiers), les AVC/thromboses/embolies pulmonaires (129 dossiers), les troubles articulaires (91 dossiers), les troubles auditifs (67 dossiers) et les troubles dermatologiques (31 dossiers). Selon François Toujas, ces dossiers seront un sujet majeur pour l’Oniam dans les années à venir.

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Le COVID-19 n’est plus une urgence sanitaire mondiale d’après l’OMS

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Le COVID-19 n'est plus une urgence sanitaire mondiale d'après l'OMS

Le patron de l’Organisation mondiale de la Santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a estimé ce vendredi 5 mai que le coronavirus «n’est plus une urgence sanitaire de portée internationale».

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré la fin de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale lié au Covid-19, le vendredi 5 mai. Cette annonce met fin à plus de trois ans de niveau maximal d’alerte mondiale face à la menace sanitaire que représentait le virus. Cependant, le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a précisé que le virus n’est pas éradiqué et reste une menace pour la santé publique mondiale.

Dr Tedros a souligné qu’il y a encore des millions de personnes infectées ou réinfectées par le SARS-CoV-2 et que des milliers de personnes en meurent chaque semaine. Il a averti que le virus est là pour durer et qu’il continue de tuer. Même si la levée de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale est une étape importante dans la lutte contre le Covid-19, il est important de rester vigilant face à la propagation du virus.

Cette annonce intervient plus de trois ans après que l’OMS ait décrété un état d’urgence sanitaire mondial face à un mystérieux virus apparu en Chine et s’étant rapidement propagé à travers le monde, semant le chaos et faisant des millions de morts. Les gouvernements et les organisations internationales ont travaillé ensemble pour faire face à cette crise sanitaire sans précédent, en développant des vaccins efficaces et en mettant en place des mesures de prévention et de contrôle.

L’OMS a appelé les gouvernements du monde entier à continuer à prendre des mesures pour lutter contre la propagation du virus, notamment en mettant en œuvre des campagnes de vaccination, en renforçant les systèmes de santé et en encourageant la distanciation sociale et le port de masques. Bien que la fin de l’état d’urgence sanitaire mondial soit une étape importante, la lutte contre le Covid-19 continue.

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