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Covid-19: face à Delta, le conseil scientifique préconise un tour de vis

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Avant de probables annonces d’Emmanuel Macron la semaine prochaine, le Conseil scientifique a réclamé vendredi un tour de vis pour faire barrage au variant Delta, notamment la vaccination obligatoire des soignants et des mesures de restrictions localisées dans les zones les plus touchées, au besoin dès cet été.

Le variant Delta, « 60% plus contagieux que les souches qui circulaient jusqu’ici » progresse rapidement en Europe, et représente déjà « pas loin de 50% » des contaminations en France, a expliqué vendredi le ministre de la Santé, Olivier Véran, soulignant qu’il entraîne un rebond de l’épidémie.

Dans son dernier point, Santé Publique France déplore effectivement une « dégradation de la situation, après plusieurs semaines d’amélioration des indicateurs » (jeudi soir, on comptait 4.442 nouvelles contaminations, 70% de plus qu’une semaine plus tôt), et note une « augmentation marquée du taux d’incidence particulièrement chez les 15/44 ans ».

Le conseil scientifique avertit, dans son avis paru vendredi, qu’une « quatrième vague liée au variant Delta pourrait survenir rapidement, avec un retentissement sur le système de soins, malgré un niveau élevé de vaccination », jugé toutefois « insuffisant ».

« L’épidémie ne pourra être contrôlée qu’avec 90% à 95% de personnes vaccinées ou infectées », met en garde l’instance. Jeudi soir, on comptait 52% de Français vaccinés avec une première dose et 39% complètement. Le gouvernement vise les deux tiers des adultes complètement vaccinés à fin août.

« Signal d’alerte »

Confiant dans le fait que ces objectifs seront atteints, le conseil recommande malgré tout d’accentuer la stratégie consistant à « tester, tracer, isoler et accompagner » et de « surveiller l’impact de Delta sur les hospitalisations », en Angleterre, Ecosse, Irlande et Portugal, « dont la rapidité d’augmentation (+20% d’hospitalisations par semaine en Angleterre) constituerait un signal d’alerte important ».

Il faut encore intensifier mais aussi cibler davantage la campagne vaccinale, en allant notamment vers « une obligation vaccinale des soignants », catégorie où le taux de couverture est « trop bas » notamment dans les Ehpad (maisons de retraite) avec « la moitié » du personnel couvert, estime le conseil.

Le gouvernement planche sur un projet de loi sur le sujet qui pourrait être adopté dès la semaine prochaine en conseil des ministres et voté avant la fin juillet.

Cette obligation « pourrait être étendue à d’autres catégories », comme les « aidants », « les services à la personne » et d’autres professionnels non sanitaires, selon le conseil.

« Plus de 90% des résidents en Ehpad » étaient vaccinés « début avril » mais des études internationales montrent l’absence d’anticorps même après deux doses chez 30% environ de ces populations, ce qui « justifie » l’administration d’une troisième dose, ajoute-t-il.

« La rentrée: trop tard »

Le conseil se dit préoccupé du niveau de vaccination des « plus de 60 ans, des personnes à risque entre 40 et 60 ans », et des « personnes jeunes à risque, en particulier obèses ». Seules 50% des personnes obèses « seraient vaccinées ».

Cette catégorie est « surreprésentée dans les populations les plus défavorisées », selon le conseil, inquiet également d’une proportion très forte d' »hésitants à la vaccination » dans les zones les plus pauvres.

« Si les gens attendent la rentrée pour se vacciner, ce sera trop tard », a insisté sur RTL l’épidémiologiste Arnaud Fontanet, membre du Conseil scientifique. On a « une situation absurde, on a eu plus de 100.000 morts et à côté de ça, un vaccin qui est très efficace et gratuit ».

D’après des modélisations de l’Institut Pasteur citées dans l’avis, même avec un taux de couverture de 30% chez les 12/17 ans, 70% chez les 18 à 59 ans, 90% pour les plus de 60 ans, « un pic d’hospitalisations, similaire au pic de l’automne 2020, pourrait être observé, en l’absence de mesures de contrôle ». Des taux de vaccination supérieurs à ce que la France connait actuellement.

Pour contenir le variant, le conseil scientifique recommande aussi: un abaissement de la jauge (actuellement fixée à 1.000 personnes) pour les événements soumis à un pass sanitaire (vaccination ou test négatif) et des « mesures partielles de restrictions » dans les territoires les plus touchés, « y compris en juillet et août et dans des zones de vacances comme cela a été réalisé récemment au Portugal ».

L’instance évoque aussi la possibilité d’un pass vaccinal pour accéder par exemple aux restaurants, activités culturelles ou sportives, ce qui permettrait de limiter les restrictions sanitaires en cas de quatrième vague.

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Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël

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Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël

L’augmentation des cas relancée par cette nouvelle souche du virus selon les autorités sanitaires.

Un nouveau variant du Covid-19, baptisé JN.1 et appartenant à la même famille que l’Omicron, vient de faire son apparition en France, suscitant des inquiétudes à seulement trois semaines des festivités de Noël. Cette annonce relance l’attention des autorités sanitaires sur la situation épidémiologique du pays, à l’approche de la période festive.

Dans le dernier bulletin d’informations de Santé Publique France, une « poursuite de l’augmentation de la majorité des indicateurs » a été notée. Les prélèvements dans les eaux usées, réalisés dans douze stations à travers le pays, ont révélé une « forte augmentation (+24%) de la détection du SARS-CoV-2 » lors de la semaine du 27 novembre, indiquant ainsi une « circulation active du virus dans l’Hexagone ». De plus, dans les laboratoires, le taux de positivité a grimpé à 27,1%, soit une hausse de 2,8 points par rapport à la semaine précédente.

L’infectiologue Bruno Lina a partagé avec nos confrères son observation selon laquelle « ce lignage est en train de remplacer tous les autres, de façon lente mais durable. On a 50% des virus détectés en France qui appartiennent à ce lignage ». Bien que ce nouveau variant ne soit pas réputé plus dangereux que ses prédécesseurs, il est « très probablement responsable de l’augmentation des cas », a-t-il affirmé.

Cette résurgence du Covid-19 survient en pleine saison des maladies respiratoires, le SARS-CoV-2 se classant désormais comme le deuxième virus le plus détecté en France, devançant le VRS (virus de la bronchiolite) et se plaçant derrière les rhinovirus. Par ailleurs, quatre régions françaises ont récemment basculé en phase pré-épidémique de grippe : la Bourgogne-Franche-Comté, le Centre-Val de Loire, le Grand-Est et la Guyane.

Pour prévenir la propagation du virus avant les fêtes, il est recommandé de réinstaurer les pratiques des gestes barrières, qui sont efficaces non seulement contre le Covid-19, mais également contre d’autres maladies respiratoires. Il est conseillé de porter un masque en cas de symptômes ou en présence de personnes vulnérables, de se laver régulièrement les mains, et d’aérer les espaces clos pendant au moins cinq minutes pour éviter une exposition prolongée au froid.

Bruno Lina a également souligné l’importance de la vaccination contre le Covid-19, expliquant que « la vaccination protège à la fois collectivement et individuellement en réduisant le risque d’infection et en atténuant les symptômes en cas d’infection ». Il a ajouté que le vaccin a été adapté pour répondre au variant XBB 1.5, étroitement lié au JN.1, et que les essais ont confirmé son efficacité contre le JN.1 ainsi que contre l’autre variant prédominant, l’EG.5, en décroissance.

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Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

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Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

La plupart des indemnisations sont liées à des cas de myocardites et de péricardites post-vaccination, selon un rapport présenté au Sénat.

L’organisme national d’indemnisation des accidents médicaux (Oniam) a déclaré que 72 personnes ont été indemnisées pour les effets secondaires de la vaccination contre le COVID-19, principalement pour des cas de myocardites et de péricardites. Ces informations ont été dévoilées ce mercredi au Sénat, deux ans après le début de la campagne de vaccination.

Au 30 juin, l’Oniam a tranché sur le droit à l’indemnisation dans 241 dossiers de troubles post-vaccination, dont 30% ont abouti à une indemnisation, a expliqué François Toujas, candidat à la présidence de l’Oniam, devant la commission des Affaires sociales du Sénat.

Le nombre total de demandes d’indemnisation amiable pour des problèmes de santé post-vaccination s’élève à 1.020, dont 768 sont toujours en cours d’examen. Ces demandes concernent majoritairement le vaccin Pfizer, suivi des vaccins Moderna, AstraZeneca, et Janssen.

Les demandes d’indemnisation les plus courantes concernent les inflammations du cœur (211 dossiers), les troubles neurologiques (196 dossiers), les AVC/thromboses/embolies pulmonaires (129 dossiers), les troubles articulaires (91 dossiers), les troubles auditifs (67 dossiers) et les troubles dermatologiques (31 dossiers). Selon François Toujas, ces dossiers seront un sujet majeur pour l’Oniam dans les années à venir.

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Le COVID-19 n’est plus une urgence sanitaire mondiale d’après l’OMS

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Le COVID-19 n'est plus une urgence sanitaire mondiale d'après l'OMS

Le patron de l’Organisation mondiale de la Santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a estimé ce vendredi 5 mai que le coronavirus «n’est plus une urgence sanitaire de portée internationale».

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré la fin de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale lié au Covid-19, le vendredi 5 mai. Cette annonce met fin à plus de trois ans de niveau maximal d’alerte mondiale face à la menace sanitaire que représentait le virus. Cependant, le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a précisé que le virus n’est pas éradiqué et reste une menace pour la santé publique mondiale.

Dr Tedros a souligné qu’il y a encore des millions de personnes infectées ou réinfectées par le SARS-CoV-2 et que des milliers de personnes en meurent chaque semaine. Il a averti que le virus est là pour durer et qu’il continue de tuer. Même si la levée de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale est une étape importante dans la lutte contre le Covid-19, il est important de rester vigilant face à la propagation du virus.

Cette annonce intervient plus de trois ans après que l’OMS ait décrété un état d’urgence sanitaire mondial face à un mystérieux virus apparu en Chine et s’étant rapidement propagé à travers le monde, semant le chaos et faisant des millions de morts. Les gouvernements et les organisations internationales ont travaillé ensemble pour faire face à cette crise sanitaire sans précédent, en développant des vaccins efficaces et en mettant en place des mesures de prévention et de contrôle.

L’OMS a appelé les gouvernements du monde entier à continuer à prendre des mesures pour lutter contre la propagation du virus, notamment en mettant en œuvre des campagnes de vaccination, en renforçant les systèmes de santé et en encourageant la distanciation sociale et le port de masques. Bien que la fin de l’état d’urgence sanitaire mondial soit une étape importante, la lutte contre le Covid-19 continue.

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