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Covid-19: conseil de défense ce mercredi matin, mesures envisagées à Paris

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Un conseil de défense consacré au Covid est organisé ce mercredi matin à l’Elysée, juste avant le conseil des ministres, a indiqué l’Elysée, une réunion qui pourrait notamment durcir les mesures sanitaires à Paris.

Le président Emmanuel Macron avait déclaré mardi que plusieurs décisions seraient prises « dans les prochaines heures » et annoncées par le ministre de la Santé Olivier Véran. Le ministre doit tenir un point presse ce mercredi à 19H00.

Le conseil de défense doit aborder la situation épidémique, la nécessité de mesures localisées là où la circulation du virus augmente ou encore la manière d’accélérer les résultats des tests et les modalités d’utilisation de tests salivaires, selon des sources proches de l’exécutif.

Paris, où le taux d’incidence du virus est remonté en flèche et atteint désormais 204 cas pour 100.000, selon le ministère, soit davantage qu’à Lyon ou Marseille, devrait à son tour être soumise à des mesures plus strictes.

Selon des sources concordantes, lors d’une réunion lundi entre l’Agence régionale de santé d’Île-de-France, la mairie et la Préfecture de police de Paris, ont été envisagées l’interdiction de vente d’alcool à partir de 20H00, l’interdiction de tout rassemblement au-delà de 10 personnes, ainsi que la baisse de la jauge maximale autorisée pour les grands rassemblements de 5.000 à 1.000 personnes.

Est également envisagée l’interdiction de location de salle pour des fêtes, y compris pour des mariages.

Aucune mesure ne serait en revanche envisagée pour les Ehpad de la région parisienne, les transports, ni de restrictions d’horaires pour les bars et restaurants, rejetées catégoriquement par la maire de Paris Anne Hidalgo.

La mairie de Paris met en garde contre des mesures trop contraignantes qui handicaperaient la vie économique et sociale.

« Nous, nous appelons à la vigilance: nous allons vivre longtemps avec ce virus il faut faire quelque chose de vivable. L’objectif c’est de se protéger mais il faut laisser une vie sociale se faire », selon Anne Souyris, adjointe de la maire de Paris chargée de la Santé.

« Si on interdit encore toute manifestation dehors, qu’allons-nous faire des manifestations culturelles du type +Nuit Blanche+ (prévue le 3 octobre) ou les cinémas en plein air? » s’est-elle interrogée.

Alors que le Conseil scientifique appelle à des contraintes plus strictes dans les 20 grandes métropoles, Lyon, Bordeaux, Toulouse, Lille et Marseille ont toutes déjà annoncé ces derniers jours de nouvelles restrictions pour tenter d’enrayer le rebond du virus.

Ces limitations portent sur la taille des rassemblements autorisés, les visites dans les Ehpad, les fermetures ou réductions d’horaires des bars.

La France a ainsi durci les conditions sanitaires pour des millions des Français, afin de tenter de freiner le rebond épidémique qui touche également d’autres pays voisins.

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Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël

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Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël

L’augmentation des cas relancée par cette nouvelle souche du virus selon les autorités sanitaires.

Un nouveau variant du Covid-19, baptisé JN.1 et appartenant à la même famille que l’Omicron, vient de faire son apparition en France, suscitant des inquiétudes à seulement trois semaines des festivités de Noël. Cette annonce relance l’attention des autorités sanitaires sur la situation épidémiologique du pays, à l’approche de la période festive.

Dans le dernier bulletin d’informations de Santé Publique France, une « poursuite de l’augmentation de la majorité des indicateurs » a été notée. Les prélèvements dans les eaux usées, réalisés dans douze stations à travers le pays, ont révélé une « forte augmentation (+24%) de la détection du SARS-CoV-2 » lors de la semaine du 27 novembre, indiquant ainsi une « circulation active du virus dans l’Hexagone ». De plus, dans les laboratoires, le taux de positivité a grimpé à 27,1%, soit une hausse de 2,8 points par rapport à la semaine précédente.

L’infectiologue Bruno Lina a partagé avec nos confrères son observation selon laquelle « ce lignage est en train de remplacer tous les autres, de façon lente mais durable. On a 50% des virus détectés en France qui appartiennent à ce lignage ». Bien que ce nouveau variant ne soit pas réputé plus dangereux que ses prédécesseurs, il est « très probablement responsable de l’augmentation des cas », a-t-il affirmé.

Cette résurgence du Covid-19 survient en pleine saison des maladies respiratoires, le SARS-CoV-2 se classant désormais comme le deuxième virus le plus détecté en France, devançant le VRS (virus de la bronchiolite) et se plaçant derrière les rhinovirus. Par ailleurs, quatre régions françaises ont récemment basculé en phase pré-épidémique de grippe : la Bourgogne-Franche-Comté, le Centre-Val de Loire, le Grand-Est et la Guyane.

Pour prévenir la propagation du virus avant les fêtes, il est recommandé de réinstaurer les pratiques des gestes barrières, qui sont efficaces non seulement contre le Covid-19, mais également contre d’autres maladies respiratoires. Il est conseillé de porter un masque en cas de symptômes ou en présence de personnes vulnérables, de se laver régulièrement les mains, et d’aérer les espaces clos pendant au moins cinq minutes pour éviter une exposition prolongée au froid.

Bruno Lina a également souligné l’importance de la vaccination contre le Covid-19, expliquant que « la vaccination protège à la fois collectivement et individuellement en réduisant le risque d’infection et en atténuant les symptômes en cas d’infection ». Il a ajouté que le vaccin a été adapté pour répondre au variant XBB 1.5, étroitement lié au JN.1, et que les essais ont confirmé son efficacité contre le JN.1 ainsi que contre l’autre variant prédominant, l’EG.5, en décroissance.

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Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

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Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

La plupart des indemnisations sont liées à des cas de myocardites et de péricardites post-vaccination, selon un rapport présenté au Sénat.

L’organisme national d’indemnisation des accidents médicaux (Oniam) a déclaré que 72 personnes ont été indemnisées pour les effets secondaires de la vaccination contre le COVID-19, principalement pour des cas de myocardites et de péricardites. Ces informations ont été dévoilées ce mercredi au Sénat, deux ans après le début de la campagne de vaccination.

Au 30 juin, l’Oniam a tranché sur le droit à l’indemnisation dans 241 dossiers de troubles post-vaccination, dont 30% ont abouti à une indemnisation, a expliqué François Toujas, candidat à la présidence de l’Oniam, devant la commission des Affaires sociales du Sénat.

Le nombre total de demandes d’indemnisation amiable pour des problèmes de santé post-vaccination s’élève à 1.020, dont 768 sont toujours en cours d’examen. Ces demandes concernent majoritairement le vaccin Pfizer, suivi des vaccins Moderna, AstraZeneca, et Janssen.

Les demandes d’indemnisation les plus courantes concernent les inflammations du cœur (211 dossiers), les troubles neurologiques (196 dossiers), les AVC/thromboses/embolies pulmonaires (129 dossiers), les troubles articulaires (91 dossiers), les troubles auditifs (67 dossiers) et les troubles dermatologiques (31 dossiers). Selon François Toujas, ces dossiers seront un sujet majeur pour l’Oniam dans les années à venir.

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Le COVID-19 n’est plus une urgence sanitaire mondiale d’après l’OMS

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Le COVID-19 n'est plus une urgence sanitaire mondiale d'après l'OMS

Le patron de l’Organisation mondiale de la Santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a estimé ce vendredi 5 mai que le coronavirus «n’est plus une urgence sanitaire de portée internationale».

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré la fin de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale lié au Covid-19, le vendredi 5 mai. Cette annonce met fin à plus de trois ans de niveau maximal d’alerte mondiale face à la menace sanitaire que représentait le virus. Cependant, le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a précisé que le virus n’est pas éradiqué et reste une menace pour la santé publique mondiale.

Dr Tedros a souligné qu’il y a encore des millions de personnes infectées ou réinfectées par le SARS-CoV-2 et que des milliers de personnes en meurent chaque semaine. Il a averti que le virus est là pour durer et qu’il continue de tuer. Même si la levée de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale est une étape importante dans la lutte contre le Covid-19, il est important de rester vigilant face à la propagation du virus.

Cette annonce intervient plus de trois ans après que l’OMS ait décrété un état d’urgence sanitaire mondial face à un mystérieux virus apparu en Chine et s’étant rapidement propagé à travers le monde, semant le chaos et faisant des millions de morts. Les gouvernements et les organisations internationales ont travaillé ensemble pour faire face à cette crise sanitaire sans précédent, en développant des vaccins efficaces et en mettant en place des mesures de prévention et de contrôle.

L’OMS a appelé les gouvernements du monde entier à continuer à prendre des mesures pour lutter contre la propagation du virus, notamment en mettant en œuvre des campagnes de vaccination, en renforçant les systèmes de santé et en encourageant la distanciation sociale et le port de masques. Bien que la fin de l’état d’urgence sanitaire mondial soit une étape importante, la lutte contre le Covid-19 continue.

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