Europe
Costa Croisières retourne en mer, symbole d’une reprise très attendue
Le paquebot géant Costa Smeralda a largué samedi soir les amarres au port italien de Savone, premier de la flotte Costa Croisières à retourner en mer après une longue pause forcée due à la pandémie de coronavirus, symbole d’une reprise très attendue par le secteur.
« C’est une grande émotion, je suis émue aux larmes, pouvoir repartir en croisière, c’est comme une renaissance pour moi », s’exclame Roberta Cappelletti, une chanteuse de 60 ans venue de Predappio (nord) juste avant de passer son test antigénique pour pouvoir monter à bord.
Maintes fois reporté, le départ de ce navire amiral du groupe italien Costa Croisières, numéro un en Europe, a eu finalement lieu, vers 18h15 (16h15 GMT), avec à son bord environ 1.500 passagers, soit un quart de sa capacité d’accueil théorique.
Ce périple en Méditerranée durera de trois à sept jours, selon les formules, avec des escales sur la côte italienne à La Spezia, Civitavecchia, Naples, Messine et Cagliari.
Dans le terminal d’embarquement qui les accueille dans le port de Savone, les passagers font patiemment la queue pour se faire prendre la température, subir un test antigénique et remplir un formulaire sanitaire: c’est le sésame pour monter à bord du navire, une fois remplis tous les critères requis.
« Je n’ai absolument pas peur de partir en croisière, avec tous ces contrôles sanitaires, c’est rassurant, on sera dans une bulle +Covid free+, même si le risque zéro n’existe pas », confie souriant, Enrico Bergamini, un employé de banque de 35 ans de Gênes.
La totalité des 1.300 membres de l’équipage ont également subi des tests et ont observé une quarantaine de 14 jours avant le départ.
Ville flottante
Aux allures de ville flottante, le Costa Smeralda, doté de 11 restaurants, 19 bars, un spa, un théâtre et plusieurs piscines, est long comme trois terrains de football.
Arrivés sur ce bateau gigantesque, les premiers pas des touristes sont quelque peu hésitants, après avoir franchi de multiples contrôles sanitaires, puis c’est la joie de se retrouver en vacances qui prévaut, après tant de mois de confinement.
« Un an et demi sans bouger, c’est long! Il était temps de repartir, la mer, l’ambiance, la vue sur les paysages, tout ça nous a manqué », raconte Jean-Pierre Faux, un retraité de 74 ans venu de Belgique avec sa femme Martine.
Parmi les attractions, les vacanciers découvrent la Piazza di Spagna, un énorme escalier sur trois ponts doté d’un plancher de verre qui donne une vue plongeante sur le bateau et les vagues.
« L’équipage a tant attendu ce moment, tout le monde est enthousiaste à l’idée de repartir, le navire, c’est comme une famille pour nous », témoigne son capitaine, Pietro Sinisi, en contemplant du haut du pont la vue sur le port de Savone.
Sa dernière croisière remonte à mars 2020: « ce qui m’a manqué, ce sont les passagers, un navire sans eux, c’est un peu triste ».
Cabine avec balcon
Après avoir navigué en eaux troubles pendant un an, l’industrie de la croisière mondiale espère surfer sur le haut de la vague dès cette année, tout en respectant un strict protocole sanitaire.
Et il s’agit surtout de tourner la page des images traumatisantes qui ont fait le tour du monde montrant des passagers coincés à bord de paquebots errant de port en port, interdits d’accoster par peur du Covid.
« Les croisières étaient en pleine croissance avant la pandémie de Covid, et je suis convaincu qu’elles vont repartir après cette triste parenthèse », estime le patron de Costa Croisières, Mario Zanetti.
Costa, filiale du géant américain Carnival, avait repris la mer en septembre 2020 en faisant escale dans les seuls ports italiens, avant de suspendre à nouveau les voyages fin décembre.
Son rival MSC a renoué avec les croisières en août 2020, interrompues seulement pendant les vacances de Noël en raison d’une interdiction en vigueur en Italie, et depuis a fait voyager plus de 60.000 passagers.
Les croisières sont reparties, « sous haut contrôle », en Europe, Asie et dans le Pacifique sud, transportant entre août 2020 et mars 2021 environ 400.000 passagers, selon l’Association internationale des compagnies de croisières (CLIA).
Pour être à l’abri de la foule et profiter en toute tranquillité de la vue sur la mer, loin du virus, de nombreux passagers ont opté pour une cabine avec balcon, comme Julia Hüll, venue de Zurich: « là on respire, on est dans notre bulle ».
Europe
Zelensky accuse la Corée du Nord d’envoyer des troupes en soutien à la Russie
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a dénoncé, ce dimanche, une collaboration militaire croissante entre la Russie et la Corée du Nord, allant au-delà de la simple fourniture d’armements. Il affirme que des soldats nord-coréens rejoindraient les forces russes, une accusation immédiatement démentie par le Kremlin.
Volodymyr Zelensky a de nouveau attiré l’attention sur l’alliance entre Moscou et Pyongyang, affirmant que cette coopération ne se limite plus à l’envoi d’armements mais inclut désormais l’envoi de soldats nord-coréens. Lors de son allocution quotidienne du 13 octobre, le président ukrainien a mis en garde contre cette nouvelle dimension du soutien nord-coréen à la Russie, qu’il qualifie de menace grandissante.
Face à cette situation, Kiev appelle à un renforcement rapide de l’aide militaire occidentale, notamment en matière d’armement longue portée pour intensifier la pression sur les forces russes.
Le Kremlin a, pour sa part, catégoriquement rejeté ces accusations, tout en niant également les affirmations de Séoul selon lesquelles Pyongyang fournirait des missiles et des munitions à Moscou. Toutefois, la récente intensification des relations entre la Russie et la Corée du Nord, illustrée par la visite de Vladimir Poutine à Pyongyang en juin, où il a conclu un accord de défense mutuelle avec Kim Jong-un, semble confirmer l’existence d’une coopération militaire stratégique.
Cette évolution est perçue par les observateurs occidentaux comme une menace pour l’équilibre régional, renforçant la nécessité pour l’Ukraine de recevoir davantage de soutien militaire de la part de ses alliés pour éviter une escalade prolongée du conflit.
Europe
Julian Assange plaide pour la liberté d’informer lors d’une audition au Conseil de l’Europe
Dans sa première apparition publique depuis sa libération, Julian Assange, fondateur de WikiLeaks, a appelé à la défense de la liberté d’informer. Se décrivant comme victime d’une persécution par les États-Unis, il a insisté sur l’importance de continuer à lutter pour la vérité.
Mardi, Julian Assange, qui a passé plus d’une décennie cloîtré entre l’ambassade d’Équateur à Londres et la prison de Belmarsh, est intervenu devant une commission du Conseil de l’Europe à Strasbourg. Cette audition, consacrée à l’impact de sa détention et de sa condamnation sur les droits de l’homme, marque sa première déclaration publique depuis sa sortie de prison en juin dernier. Arrivé tôt dans la matinée, il a été accueilli par des applaudissements à son entrée dans l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe (APCE), levant le poing en signe de détermination.
Durant son discours, Assange a exprimé ses regrets quant à l’évolution des conditions de transparence et de liberté d’expression. « Dire la vérité est de plus en plus stigmatisé, attaqué et affaibli », a-t-il affirmé. Il a également insisté sur le fait que sa libération n’était pas le résultat d’un système judiciaire juste, mais d’un plaidoyer en faveur du journalisme.
Condamné pour avoir publié des documents classifiés révélant les opérations militaires et diplomatiques américaines, Assange avait, en juin dernier, conclu un accord de plaider-coupable avec la justice américaine. Cet accord lui a permis de purger une peine déjà effectuée en détention provisoire et d’éviter une longue incarcération aux États-Unis. De retour en Australie depuis sa libération, il a toutefois réitéré devant le Conseil de l’Europe que son emprisonnement résultait de persécutions politiques, en lien avec son travail pour WikiLeaks.
Assange a rappelé les débuts de WikiLeaks en 2010, lorsque le site avait publié des centaines de milliers de documents sensibles, révélant des abus, des exécutions extrajudiciaires et des opérations de collecte de renseignements. Si ces révélations lui ont valu le soutien des défenseurs de la liberté de la presse, elles lui ont aussi attiré les foudres des autorités américaines, qui l’accusent d’avoir mis des vies en danger.
Dans un appel poignant, il a exhorté les institutions comme l’APCE à faire en sorte que des situations similaires ne se reproduisent pas, appelant à la défense de la liberté d’expression et à la poursuite de la quête de vérité. Il a également mis en garde contre l’influence d’une minorité d’individus cherchant à faire taire les voix critiques.
Alors que l’APCE doit débattre de son cas sur la base d’un rapport le qualifiant de « prisonnier politique », le plaidoyer de Julian Assange pourrait avoir un impact sur sa demande de grâce présidentielle auprès de Joe Biden.
Europe
Julian Assange attendu à Strasbourg pour témoigner devant le Conseil de l’Europe
Le fondateur de WikiLeaks va s’exprimer pour la première fois depuis sa libération, un moment clé pour la liberté d’informer et les droits de l’homme.
Le fondateur de WikiLeaks, Julian Assange, s’adressera pour la première fois depuis sa libération en juin dernier au Conseil de l’Europe à Strasbourg. Ce témoignage marque une étape importante dans son long combat pour la liberté d’expression et la défense des droits de l’homme, alors que l’Assemblée parlementaire débattra d’un rapport crucial sur son affaire.
Assange sera présent pour répondre aux questions de la Commission des questions juridiques et des droits de l’homme concernant les répercussions de sa détention, tant sur sa propre situation que sur les droits humains à une échelle plus large, notamment en ce qui concerne la liberté journalistique. Ce témoignage intervient à la suite d’un rapport de l’Assemblée parlementaire qui qualifie Assange de « prisonnier politique » et appelle le Royaume-Uni à mener une enquête indépendante sur les conditions de sa détention, notamment sur des possibles traitements inhumains.
Arrêté en 2019 après avoir passé sept ans dans l’ambassade d’Équateur à Londres, Assange a passé cinq ans dans la prison de Belmarsh à Londres, où il a lutté contre son extradition vers les États-Unis. Son incarcération faisait suite à la diffusion par WikiLeaks de centaines de milliers de documents confidentiels en 2010, révélant des opérations militaires et diplomatiques américaines en Irak et en Afghanistan. Accusé d’espionnage par les États-Unis, il a finalement été libéré après un accord de plaider-coupable, ayant purgé une peine correspondant à sa détention provisoire.
Le témoignage de Julian Assange devant le Conseil de l’Europe marquera son premier discours public depuis sa libération. L’audience s’annonce décisive pour clarifier les enjeux entourant sa détention et l’impact plus large sur la liberté d’informer, un sujet au cœur des débats actuels sur la protection des lanceurs d’alerte et la transparence gouvernementale.
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