Coronavirus
Coronavirus: les députés s’apprêtent à conforter les armes du gouvernement

Alors que les indicateurs du Covid-19 virent au rouge, l’Assemblée nationale doit se prononcer jeudi sur les outils aux mains du gouvernement pour les prochains mois, des fermetures de restaurants à la restriction des déplacements, dans le prolongement d’un régime controversé.
Le ministre de la Santé Olivier Véran doit tenir de son côté à 18H00 son point hebdomadaire sur l’épidémie, avec à la clé un nouveau tour de vis qui se profile.
« Le gouvernement doit pouvoir prendre des mesures additionnelles nécessaires en fonction de l’évolution de l’épidémie », a prévenu Emmanuel Macron. Et ce, en s’appuyant sur les outils du régime de sortie de l’état d’urgence sanitaire, régime de transition en vigueur depuis juillet et qui devrait être prolongé jusque fin mars.
Entré en vigueur le 24 mars, cet état d’urgence alors nouvellement créé, qui permet de restreindre certaines libertés publiques, a été maintenu jusqu’au 10 juillet.
Peu avant cette date, le Parlement a donné son feu vert à un projet de loi organisant la sortie de ce régime, moyennant une série de restrictions toujours possibles: sur la circulation des personnes, l’accueil du public dans certains établissements ou encore les rassemblements.
Il était alors prévu que ces restrictions cessent fin octobre. Las, face à l’accélération des contaminations, le gouvernement a imposé depuis lundi et pour quinze jours dans onze villes dont Paris et Lyon la fermeture des salles de sport et à 22H00 des bars, et une fermeture totale des bars et restaurants à Aix-Marseille et en Guadeloupe.
Ces derniers territoires sont en « alerte maximale », dernier niveau avant le rétablissement de l’état d’urgence sanitaire.
Les secteurs économiques touchés sont en alerte, et les élus locaux se raidissent. Ainsi le projet de loi à l’étude « ne suscite pas l’enthousiasme », a euphémisé M. Véran en commission, appelant les parlementaires au « courage » et à la « responsabilité ».
« Chèque en blanc »
Le texte de deux articles, objet d’une centaine d’amendements, devrait être adopté en fin de journée sans les voix de la droite et de la gauche, comme en juillet.
« Nous partageons l’inquiétude de nos concitoyens, du gouvernement » dans la crise sanitaire, mais six mois de prolongation de ce « droit en partie d’exception », « c’est non », affirme Philippe Gosselin au nom des LR.
Il note que la période comprend les élections départementales et régionales de mars et s’inquiète des « difficultés » de la campagne à venir.
Mêmes préventions à gauche: les Insoumis jugent le régime transitoire « pas nécessaire ». Les communistes mettent en garde contre un « risque d’accoutumance » aux « pouvoirs exorbitants qu’il donne à l’exécutif et au pouvoir administratif ». Les socialistes vont chercher eux à réduire dans le temps cette prolongation.
Même la Défenseure des droits, Claire Hédon, a mis en garde contre le risque d' »atteinte disproportionnée » aux droits et libertés.
Sur plusieurs bancs, des députés refusent de donner un « chèque en blanc » à l’exécutif et réclament un contrôle parlementaire renforcé.
Du côté de la majorité, certains plaident aussi pour des assouplissements. Sacha Houlié (LREM) a fait adopter à l’unanimité en commission un amendement qui permettrait d’augmenter le nombre des spectateurs dans les stades en fonction de la situation sanitaire locale et du nombre total de sièges offerts. Et des élus qui soutiennent le secteur des discothèques, fermées elles depuis mars, seront mobilisés jeudi.
Après le vote de l’Assemblée nationale, ce sera rapidement au tour du Sénat, particulièrement scrupuleux quant aux libertés, d’examiner le texte de prolongation.
Un nouveau projet de loi sur le sujet pointe déjà, d’ici à janvier. Le gouvernement travaille en effet à un « dispositif pérenne de gestion de l’urgence sanitaire », en lieu et place de ces « rendez-vous intermédiaires de prorogation des mesures transitoires » devant le Parlement.
Coronavirus
Le COVID-19 n’est plus une urgence sanitaire mondiale d’après l’OMS

Le patron de l’Organisation mondiale de la Santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a estimé ce vendredi 5 mai que le coronavirus «n’est plus une urgence sanitaire de portée internationale».
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré la fin de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale lié au Covid-19, le vendredi 5 mai. Cette annonce met fin à plus de trois ans de niveau maximal d’alerte mondiale face à la menace sanitaire que représentait le virus. Cependant, le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a précisé que le virus n’est pas éradiqué et reste une menace pour la santé publique mondiale.
Dr Tedros a souligné qu’il y a encore des millions de personnes infectées ou réinfectées par le SARS-CoV-2 et que des milliers de personnes en meurent chaque semaine. Il a averti que le virus est là pour durer et qu’il continue de tuer. Même si la levée de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale est une étape importante dans la lutte contre le Covid-19, il est important de rester vigilant face à la propagation du virus.
Cette annonce intervient plus de trois ans après que l’OMS ait décrété un état d’urgence sanitaire mondial face à un mystérieux virus apparu en Chine et s’étant rapidement propagé à travers le monde, semant le chaos et faisant des millions de morts. Les gouvernements et les organisations internationales ont travaillé ensemble pour faire face à cette crise sanitaire sans précédent, en développant des vaccins efficaces et en mettant en place des mesures de prévention et de contrôle.
L’OMS a appelé les gouvernements du monde entier à continuer à prendre des mesures pour lutter contre la propagation du virus, notamment en mettant en œuvre des campagnes de vaccination, en renforçant les systèmes de santé et en encourageant la distanciation sociale et le port de masques. Bien que la fin de l’état d’urgence sanitaire mondial soit une étape importante, la lutte contre le Covid-19 continue.
Coronavirus
Covid-19 : les soignants non vaccinés seront réintégrés en mai

« Les non-vaccinés ne sont pas forcément attendus avec des fleurs dans tous les services et partout », a prévenu le ministre de la Santé, François Braun.
Les soignants suspendus faute de schéma vaccinal complet contre le Covid-19 pourront être réintégrés, a annoncé le ministre de la Santé, François Braun. Cette décision fait suite à l’avis favorable de la Haute autorité de santé (HAS) donné fin mars à la levée de l’obligation vaccinale contre le Covid-19 pour les soignants et les autres professionnels concernés.
« Les non-vaccinés ne sont pas forcément attendus avec des fleurs dans tous les services et partout », a prévenu le ministre de la Santé, soulignant que la réintégration se fera dans de bonnes conditions. Le décret de mise en application sera publié mi-mai. Cette décision permettra à ces professionnels de reprendre leur activité dans les établissements de santé et les maisons de retraite, notamment.
Paris avait opté pour la contrainte à la fin de l’été 2021, obligeant 2,7 millions de personnes, soignants et autres professionnels, à se faire vacciner contre le Covid-19. Faute d’attester d’un schéma vaccinal complet, quelques milliers ont depuis été suspendus sans rémunération. Cette question de réintégration a été au cœur de la bataille politique, notamment pour le Rassemblement national et La France insoumise.
Le ministre a précisé que la réintégration concernera un phénomène très marginal, qui ne représente qu’une proportion infime d’agents hospitaliers et de libéraux. La question de leur réintégration sera examinée lors de la niche parlementaire du groupe communiste le 4 mai. Toutefois, le ministre a affirmé que « les choses seront faites » et que les discussions pourraient être retirées.
Coronavirus
Covid-19 : 67 millions d’enfants ont été privés au moins partiellement de vaccins à cause de la pandémie

Selon l’Unicef, cette couverture vaccinale est en baisse dans 112 pays. Entre 2019 et 2021, le taux de vaccination infantile dans le monde a baissé de 5 points jusqu’à atteindre 81%.
Les effets du Covid-19 se font encore sentir. Entre 2019 et 2021, 67 millions d’enfants ont été privés totalement ou partiellement de vaccins vitaux en raison des perturbations liées à la pandémie, s’est alarmé l’ONU dans un rapport publié mercredi 19 avril. En trois ans, en raison des contraintes subies par les systèmes de santé ou des confinements imposés à la population, « plus d’une décennie d’avancées en termes d’immunisation de routine des enfants a été sapée » et « se remettre sur la bonne voie va être un défi », souligne le rapport, qui s’inquiète de risques d’épidémies de rougeole ou de polio.
Selon l’agence onusienne, cette couverture vaccinale est en baisse dans 112 pays. Entre 2019 et 2021, le taux de vaccination infantile dans le monde a baissé de 5 points, à 81%, du jamais-vu depuis 2008. Ainsi, 48 millions d’enfants n’ont reçu aucune dose d’aucune sorte. Une situation d’autant plus inquiétante que ce déclin s’est produit à la fin d’une décennie où « la croissance de la vaccination infantile stagnait », après la hausse massive des années 1980, souligne l’agence onusienne.
L’immunisation des enfants sauve ainsi 4,4 millions de vies chaque année, souligne l’Unicef, un nombre qui pourrait grimper à 5,8 millions si le monde parvenait d’ici 2030 à réduire de moitié le nombre d’enfants privés de vaccins essentiels et à atteindre 90% de couverture pour les vaccins vitaux clés.
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