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Coronavirus: le variant indien présent dans 17 pays, l’Inde toujours en souffrance

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Au moins 17 pays ont connu des infections au variant dit indien du coronavirus, issu d’un pays toujours débordé par une flambée épidémique et où l’aide internationale a commencé à affluer.

Le variant B.1.617, plus communément appelé variant indien du fait de sa première occurrence en Inde, a été détecté dans plus de 1.200 séquences de génome dans « au moins 17 pays », a annoncé l’Organisation mondiale de la santé (OMS) dans la nuit de mardi à mercredi.

La plupart des échantillons « viennent d’Inde, du Royaume-Uni, des Etats-Unis et de Singapour », a précisé l’OMS dans son compte-rendu hebdomadaire sur la pandémie. Ces derniers jours, le variant a aussi été signalé dans plusieurs pays européens (Belgique, Suisse, Grèce, Italie).

« Le B.1.617 a un taux de croissance plus élevé que les autres variants en circulation en Inde, ce qui suggère une plus grande contagiosité », assure aussi l’OMS, même si elle l’a laissé dans la catégorie des « variants d’intérêt » et non des « variants préoccupants ».

L’Inde, quatrième pays le plus endeuillé (derrière les Etats-Unis, le Brésil et le Mexique), frôle désormais les 200.000 morts. Elle a encore connu mardi un nouveau total impressionnant d’infections (350.000) pour une journée.

Les crématoriums ne connaissent pas de trêve, leurs cheminées se fissurent et les armatures métalliques des fours fondent sous l’intensité de la chaleur. Le bois commence à manquer aussi dans certains établissements, et des familles sont priées d’apporter leur propre combustible.

Levée des restrictions aux Pays-Bas

« Nous commençons au lever du soleil et les crémations se poursuivent au-delà de minuit », déclare un prêtre, le regard perdu dans les flammes des bûchers et de tas de cendres fumantes qui, il y a peu, étaient des êtres humains avant que le Covid-19 ne les terrasse.

De nombreux crématoriums et cimetières affirment que le bilan officiel des décès dus au virus est loin de correspondre à la réalité, compte tenu de l’afflux de corps qu’ils voient défiler.

La première cargaison d’aide médicale britannique, contenant notamment 100 ventilateurs et 95 concentrateurs d’oxygène, a atterri mardi à Delhi. La France, le Canada, les Etats-Unis ou encore l’Allemagne ont annoncé qu’ils apporteraient également de l’aide à l’Inde.

Dans le monde entier, le variant « indien » suscite encore des interrogations. Selon l’OMS, on ne sait pas encore si « les rapports faisant état d’une mortalité élevée sont dus à la gravité accrue du variant, à la mise à rude épreuve des capacités du système de santé en raison de l’augmentation rapide du nombre de cas, ou aux deux ».

Les coupures aériennes avec l’Inde se multiplient. L’Australie a décidé mardi de suspendre jusqu’au 15 mai les vols en provenance d’Inde tandis que le Canada, les Emirats arabes unis, le Royaume-Uni et la Nouvelle-Zélande ont déjà suspendu ou restreint leurs vols.

La Belgique a annoncé la fermeture de ses frontières à l’Inde mais aussi au Brésil et à l’Afrique du Sud, où sévissent deux autres variants. L’Islande a pour sa part interdit l’entrée aux voyageurs de seize pays considérés comme des zones « à haut risque », comme la France.

La présence du variant indien inquiète en Europe au moment où le Vieux Continent respire un peu mieux au bout de longs mois de restrictions. Mercredi, c’est au tour des Pays-Bas de lever son couvre-feu et d’autoriser la réouverture des terrasses.

« Bouffée d’air frais » au Mexique

Les Américains vaccinés, eux, n’ont plus besoin de porter de masque lorsqu’ils sont en extérieur, sauf au milieu de foules. Leur président Joe Biden a salué mardi soir les « progrès extraordinaires » réalisés ces derniers mois par les Etats-Unis face à l’épidémie.

Au Mexique aussi, l’épidémie recule. En 14 semaines, le nombre de décès hebdomadaires est passé de 9.549 à 1.621, tandis que le nombre d’hospitalisations a chuté à 6.000 après avoir culminé en janvier à 27.000 environ. Les cas estimés de contamination sont quant à eux passés d’environ 112.000 à moins de 19.000 durant la même période.

Le président Andres Manuel Lopez Obrador, lui-même contaminé en février, s’est dit « encouragé » par cette situation, allant jusqu’à la qualifier de « bouffée d’air frais ».

Elle contraste avec celle d’autres pays latino-américains comme le Brésil, le Chili, la Colombie et l’Equateur, toujours confrontés à une forte vague de contaminations.

Au Brésil, où le vaccin russe Spoutnik V n’a pas reçu l’agrément de l’agence sanitaire, une commission d’enquête parlementaire sur la gestion de la crise du coronavirus par le gouvernement Bolsonaro a débuté ses travaux mardi.

Elle comporte des risques pour le président guignant une réélection l’année prochaine, qui n’y compte que quatre proches parmi les 11 membres de la commission. Qualifié de « génocidaire » par ses opposants les plus virulents, comme l’ex-président de gauche Luiz Inacio Lula da Silva, candidat non encore déclaré mais déjà donné vainqueur au second tour du scrutin de 2022 par une enquête d’opinion, Jair Bolsonaro a minimisé la pandémie sous tous ses aspects.

Le cap du milliard de doses de vaccins contre le Covid, administrées dans 207 pays ou territoires, a été franchi ce week-end, selon un comptage.

Le virus a fait au moins 3.122.150 morts dans le monde depuis que le bureau de l’OMS en Chine a fait état de son apparition fin décembre 2019, selon un bilan établi mardi à partir de sources officielles.

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Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël

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Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël

L’augmentation des cas relancée par cette nouvelle souche du virus selon les autorités sanitaires.

Un nouveau variant du Covid-19, baptisé JN.1 et appartenant à la même famille que l’Omicron, vient de faire son apparition en France, suscitant des inquiétudes à seulement trois semaines des festivités de Noël. Cette annonce relance l’attention des autorités sanitaires sur la situation épidémiologique du pays, à l’approche de la période festive.

Dans le dernier bulletin d’informations de Santé Publique France, une « poursuite de l’augmentation de la majorité des indicateurs » a été notée. Les prélèvements dans les eaux usées, réalisés dans douze stations à travers le pays, ont révélé une « forte augmentation (+24%) de la détection du SARS-CoV-2 » lors de la semaine du 27 novembre, indiquant ainsi une « circulation active du virus dans l’Hexagone ». De plus, dans les laboratoires, le taux de positivité a grimpé à 27,1%, soit une hausse de 2,8 points par rapport à la semaine précédente.

L’infectiologue Bruno Lina a partagé avec nos confrères son observation selon laquelle « ce lignage est en train de remplacer tous les autres, de façon lente mais durable. On a 50% des virus détectés en France qui appartiennent à ce lignage ». Bien que ce nouveau variant ne soit pas réputé plus dangereux que ses prédécesseurs, il est « très probablement responsable de l’augmentation des cas », a-t-il affirmé.

Cette résurgence du Covid-19 survient en pleine saison des maladies respiratoires, le SARS-CoV-2 se classant désormais comme le deuxième virus le plus détecté en France, devançant le VRS (virus de la bronchiolite) et se plaçant derrière les rhinovirus. Par ailleurs, quatre régions françaises ont récemment basculé en phase pré-épidémique de grippe : la Bourgogne-Franche-Comté, le Centre-Val de Loire, le Grand-Est et la Guyane.

Pour prévenir la propagation du virus avant les fêtes, il est recommandé de réinstaurer les pratiques des gestes barrières, qui sont efficaces non seulement contre le Covid-19, mais également contre d’autres maladies respiratoires. Il est conseillé de porter un masque en cas de symptômes ou en présence de personnes vulnérables, de se laver régulièrement les mains, et d’aérer les espaces clos pendant au moins cinq minutes pour éviter une exposition prolongée au froid.

Bruno Lina a également souligné l’importance de la vaccination contre le Covid-19, expliquant que « la vaccination protège à la fois collectivement et individuellement en réduisant le risque d’infection et en atténuant les symptômes en cas d’infection ». Il a ajouté que le vaccin a été adapté pour répondre au variant XBB 1.5, étroitement lié au JN.1, et que les essais ont confirmé son efficacité contre le JN.1 ainsi que contre l’autre variant prédominant, l’EG.5, en décroissance.

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Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

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Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

La plupart des indemnisations sont liées à des cas de myocardites et de péricardites post-vaccination, selon un rapport présenté au Sénat.

L’organisme national d’indemnisation des accidents médicaux (Oniam) a déclaré que 72 personnes ont été indemnisées pour les effets secondaires de la vaccination contre le COVID-19, principalement pour des cas de myocardites et de péricardites. Ces informations ont été dévoilées ce mercredi au Sénat, deux ans après le début de la campagne de vaccination.

Au 30 juin, l’Oniam a tranché sur le droit à l’indemnisation dans 241 dossiers de troubles post-vaccination, dont 30% ont abouti à une indemnisation, a expliqué François Toujas, candidat à la présidence de l’Oniam, devant la commission des Affaires sociales du Sénat.

Le nombre total de demandes d’indemnisation amiable pour des problèmes de santé post-vaccination s’élève à 1.020, dont 768 sont toujours en cours d’examen. Ces demandes concernent majoritairement le vaccin Pfizer, suivi des vaccins Moderna, AstraZeneca, et Janssen.

Les demandes d’indemnisation les plus courantes concernent les inflammations du cœur (211 dossiers), les troubles neurologiques (196 dossiers), les AVC/thromboses/embolies pulmonaires (129 dossiers), les troubles articulaires (91 dossiers), les troubles auditifs (67 dossiers) et les troubles dermatologiques (31 dossiers). Selon François Toujas, ces dossiers seront un sujet majeur pour l’Oniam dans les années à venir.

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Le COVID-19 n’est plus une urgence sanitaire mondiale d’après l’OMS

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Le COVID-19 n'est plus une urgence sanitaire mondiale d'après l'OMS

Le patron de l’Organisation mondiale de la Santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a estimé ce vendredi 5 mai que le coronavirus «n’est plus une urgence sanitaire de portée internationale».

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré la fin de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale lié au Covid-19, le vendredi 5 mai. Cette annonce met fin à plus de trois ans de niveau maximal d’alerte mondiale face à la menace sanitaire que représentait le virus. Cependant, le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a précisé que le virus n’est pas éradiqué et reste une menace pour la santé publique mondiale.

Dr Tedros a souligné qu’il y a encore des millions de personnes infectées ou réinfectées par le SARS-CoV-2 et que des milliers de personnes en meurent chaque semaine. Il a averti que le virus est là pour durer et qu’il continue de tuer. Même si la levée de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale est une étape importante dans la lutte contre le Covid-19, il est important de rester vigilant face à la propagation du virus.

Cette annonce intervient plus de trois ans après que l’OMS ait décrété un état d’urgence sanitaire mondial face à un mystérieux virus apparu en Chine et s’étant rapidement propagé à travers le monde, semant le chaos et faisant des millions de morts. Les gouvernements et les organisations internationales ont travaillé ensemble pour faire face à cette crise sanitaire sans précédent, en développant des vaccins efficaces et en mettant en place des mesures de prévention et de contrôle.

L’OMS a appelé les gouvernements du monde entier à continuer à prendre des mesures pour lutter contre la propagation du virus, notamment en mettant en œuvre des campagnes de vaccination, en renforçant les systèmes de santé et en encourageant la distanciation sociale et le port de masques. Bien que la fin de l’état d’urgence sanitaire mondial soit une étape importante, la lutte contre le Covid-19 continue.

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