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Covid au Brésil: enquête parlementaire à haut risque pour Bolsonaro

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La gestion de la crise du coronavirus par le gouvernement Bolsonaro sera scrutée dans les moindres détails par une commission d’enquête installée mardi au Sénat brésilien, de quoi menacer les projets de réélection du président d’extrême droite l’an prochain.

Qualifié de « génocidaire » par ses opposants les plus virulents, comme l’ex-président de gauche Luiz Inacio Lula da Silva, candidat non encore déclaré mais déjà donné vainqueur au second tour du scrutin de 2022 par une enquête d’opinion, Jair Bolsonaro a minimisé la pandémie sous tous ses aspects.

Il a notamment rejeté le confinement, le port du masque, la distanciation physique et même les vaccins. Le gouvernement est accusé d’avoir refusé plusieurs offres de laboratoires, notamment de 70 millions de doses proposées par Pfizer dès le mois d’août 2020. La campagne d’immunisation patine aujourd’hui en raison du manque de doses.

Le président Bolsonaro continue en revanche de vanter les mérites de médicaments jugés inefficaces par les spécialistes, comme l’hydroxychloroquine.

« Crimes contre l’humanité »

Cette commission d’enquête du Sénat a mis Brasilia en ébullition, alors que le pays doit dépasser dans les prochains jours le seuil des 400.000 morts de Covid-19, le deuxième pire bilan au monde après les Etats-Unis.

Seuls quatre des 11 membres de la commission parlementaire sont considérés comme proches du gouvernement.

Instaurée mardi pour un mandat de 90 jours renouvelable, cette commission doit dire si des délits de négligence, voire de corruption, ont été commis, notamment lors de la pénurie meurtrière d’oxygène à Manaus (Nord), métropole nichée au cœur de la forêt amazonienne.

Dans l’affirmative, le rapport de la commission pourra être soumis au parquet pour d’éventuelles poursuites contre un ou plusieurs membres du gouvernement.

« Je n’ai commis aucune erreur. Je n’ai pas de boule de cristal, mais je parle avec les gens », a affirmé le président Bolsonaro mardi devant des partisans, à Brasilia.

Mais le chef de l’Etat a subi un sérieux revers dès la première séance de la commission parlementaire, avec la désignation comme rapporteur de Renan Calheiros, un des caciques du Sénat, qui a promis un rapport « chirurgical » sur les errements du gouvernement.

Un juge avait interdit lundi soir que cet ancien président de la chambre haute soit choisi comme rapporteur, suite à une requête d’une députée bolsonariste, mais cette décision judiciaire controversée a été annulée en appel mardi.

« Le pays a le droit de savoir qui a contribué à faire des milliers de morts, et ceux qui ont commis des erreurs doivent être punis », a affirmé M. Calheiros.

« Ce n’est pas un fléau de Dieu qui nous a amené à ce stade (de la pandémie). Il y a des responsables et des coupables, par action ou par omission (…) Les crimes contre l’humanité sont imprescriptibles, Milosevic et Pinochet en sont l’exemple », a-t-il lancé.

« Je crois que cette commission va poser beaucoup de problèmes au président », explique à l’AFP Andre Rehbein Sathler, chercheur pour le site Congresso em Foco, spécialisé dans l’analyse du Parlement.

Les sénateurs « n’ont pas vraiment besoin d’enquêter. Tout le monde a vu au grand jour la façon dont le gouvernement a géré la pandémie », poursuit-il.

Critiques de toutes parts

Certaines commissions d’enquête parlementaire au Brésil ont parfois eu des effets dévastateurs pour le gouvernement: l’une d’elles a préparé le terrain à la destitution du président Fernando Collor en 1992.

Mais d’autres gouvernements en sont sortis indemnes.

Sentant que le vent commençait à tourner, Jair Bolsonaro s’est récemment rapproché du Centrao, groupe informel de partis centristes qui monnaient leur soutien au Parlement en échange de postes importants.

Mais cette alliance semble fragile, alors que les critiques envers le gouvernement sont de plus en plus acerbes, aussi bien de la part de l’opposition que de certains chefs d’entreprises et autres représentants de la société civile.

Et Lula, à nouveau éligible pour briguer un troisième mandat après l’annulation de ses condamnations pour corruption par la Cour suprême, a le vent en poupe: un sondage publié à la mi-avril par le site Poder 360 le donne vainqueur face à Jair Bolsonaro au second tour, avec 52% des intentions de vote, contre 34% seulement pour le président sortant.

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Covid-19 : selon le FBI, une fuite de laboratoire à Wuhan est très probablement à l’origine de la pandémie

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Covid-19 : selon le FBI, une fuite de laboratoire à Wuhan est très probablement à l'origine de la pandémie

Il est essentiel pour la communauté scientifique de découvrir l’origine de la pandémie, car cela permettrait de mieux anticiper et lutter contre une éventuelle nouvelle vague épidémique.

Le directeur du FBI, Christopher Wray, a déclaré lors d’une interview à Fox News le 28 février que l’épidémie de Covid-19 était « très probablement » causée par un accident de laboratoire à Wuhan en Chine. Il a également accusé la Chine de faire obstruction à l’enquête menée par les États-Unis pour découvrir les causes de la pandémie, qui a causé plus de 7 millions de morts dans le monde depuis 2020.

Cette déclaration intervient peu de temps après que le ministère américain de l’Énergie ait émis une hypothèse similaire, après avoir obtenu de nouveaux éléments de renseignement sur l’affaire. Cependant, les médias qui ont relayé cette information soulignent que cette analyse est publiée avec un faible niveau de confiance.

Le renseignement américain est désormais divisé, certains estimant que la transmission naturelle est à l’origine de la pandémie, tandis que d’autres penchent pour une fuite de laboratoire. De son côté, la Chine a vivement contesté la thèse de la fuite de virus. Pour la communauté scientifique, il est crucial de déterminer l’origine de la pandémie afin de mieux se préparer et de lutter contre une prochaine vague épidémique.

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La pandémie est toujours une urgence internationale selon l’OMS

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La pandémie est toujours une urgence internationale selon l'OMS

Ce niveau d’alerte est maintenu, trois ans jour pour jour après que l’OMS ait déclaré la maladie en tant qu’urgence de santé publique de portée internationale

L’Organisation mondiale de la santé a décidé de maintenir son niveau d’alerte maximal sur la pandémie de Covid-19, trois ans jour pour jour après avoir déclaré la maladie en tant qu’urgence de santé publique de portée internationale.

Le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a suivi les recommandations du Comité d’urgence sur le Covid-19, des experts qui se réunissaient pour la 14ème fois vendredi, selon un communiqué. Le docteur Tedros avait déjà fait savoir qu’il jugeait prématurée la levée du niveau d’alerte le plus élevé.

Selon le tableau de bord de l’OMS, la maladie avait officiellement fait 6.804.491 morts au 27 janvier, mais l’OMS comme les experts s’accordent à dire que le nombre de morts est beaucoup plus élevé. L’OMS comptait 752.517.552 personnes infectées, là aussi un nombre très inférieur à la réalité, d’autant qu’avec la chute des tests, les nouveaux cas sont loin d’être toujours enregistrés.

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Covid-19 en Chine : Emmanuel Macron demande des mesures adaptées à la protection des Français

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Alors que la Chine a décidé de mettre fin à la politique «zéro Covid», suscitant l’inquiétude de plusieurs pays, le président de la République Emmanuel Macron a demandé des mesures adaptées de protection des Français.

L’inquiétude monte d’un cran. Emmanuel Macron a «demandé des mesures adaptées de protection» des Français au gouvernement, qui assure mercredi «suivre très attentivement l’évolution de la situation en Chine», confrontée à une explosion des cas de Covid.

Au gouvernement, «le ministère de la Santé et de la prévention suit très attentivement l’évolution de la situation en Chine», a-t-il indiqué.

«Il est prêt à étudier toutes les mesures utiles qui pourraient être mises en œuvre en conséquence, en lien avec les partenaires européens de la France, et dans le cadre juridique qui existe aujourd’hui», a-t-il ajouté.

Depuis le 1er août 2022 et l’adoption de la loi mettant fin aux régimes d’exception créés pour lutter contre l’épidémie de Covid-19, les voyageurs n’ont plus aucune formalité à accomplir avant leur arrivée en France, peu importe le pays ou la zone de provenance.

Ce texte laisse cependant la possibilité au gouvernement d’imposer, jusqu’au 31 janvier, la présentation d’un test négatif avant l’entrée sur le territoire pour les personnes de plus de 12 ans «en cas d’apparition et de circulation d’un nouveau variant de la Covid-19 susceptible de constituer une menace sanitaire grave».

Des mesures de protection appliquées dans plusieurs pays

La fin brutale ce mois-ci de la politique du «zéro Covid» en Chine a suscité l’inquiétude de plusieurs pays, dont les Etats-Unis, qui envisagent aussi des restrictions d’entrée pour les voyageurs chinois, alors que la Chine fait face à la plus importante vague de contaminations au monde, amplifiée par l’apparition de nouveaux variants.

L’Italie a décidé d’imposer des tests obligatoires à tous les voyageurs venant de Chine, confrontée à une explosion des cas de Covid, a annoncé mercredi le ministre italien de la Santé.
Le Japon va d’ailleurs rétablir à partir de vendredi les tests PCR obligatoires pour les voyageurs provenant de Chine continentale.

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