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Monde

Joe Biden face au Congrès 100 jours après son arrivée au pouvoir

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Le président américain Joe Biden s’exprime mercredi pour la première fois devant le Congrès, déterminé à afficher sa volonté réformatrice, en particulier en matière fiscale, après un début de mandat mené tambour battant.

A la veille du cap symbolique des 100 jours, le locataire de la Maison Blanche déclinera son « Projet pour les familles américaines », présenté par la Maison Blanche comme un « investissement historique » dans l’éducation et l’enfance.

Le démocrate est très attendu sur le financement de ses ambitieux projets: il proposera en particulier d’augmenter les impôts sur les revenus du capital pour les 0,3% d’Américains les plus riches.

Selon plusieurs médias, ce taux d’imposition devrait être quasiment doublé, passant de 20% à 39,6%.

Cette allocution marquera aussi le début d’un âpre combat au Congrès: si son plan de soutien à l’économie de 1.900 milliards de dollars a franchi l’obstacle sans véritable difficulté, les discussions sur ses gigantesques plans d’investissement dans les infrastructures et l’éducation s’annoncent beaucoup plus houleuses.

A la tribune, le président démocrate devrait vanter les « progrès extraordinaires », selon ses termes, réalisés aux Etats-Unis ces derniers mois face au Covid-19 avec en particulier la fulgurante accélération du rythme de vaccination.

Plus de 96 millions de personnes, soit près de 30% de la population, sont considérées comme totalement vaccinées. Et, dans une décision chargée en symboles, les autorités sanitaires ont annoncé mardi que les Américains ayant reçu les piqûres salvatrices n’avaient désormais plus besoin de porter de masque en extérieur, sauf au milieu d’une foule.

« Le président travaille sur ce discours depuis plusieurs semaines », a souligné Jen Psaki, porte-parole de la Maison Blanche, qui a promis un volet diplomatie.

« Il rappellera notre détermination à nous impliquer de nouveau pleinement dans les affaires du monde », a-t-elle ajouté, évoquant en particulier les relations avec la Chine.

Si le discours présidentiel sur la colline du Capitole est un rituel qui rythme la vie politique américaine, celui de cette année, prévu à 21H00 (jeudi 01H00 GMT), se déroulera dans une atmosphère singulière, Covid-19 oblige.

Invités « virtuels »

Seules quelque 200 personnes, contre plus de 1.600 habituellement, se retrouveront dans la prestigieuse enceinte de la Chambre des représentants pour y assister. Et les élus ont été priés cette année de présenter une liste d’invités « virtuels »…

John Roberts sera le seul juge de la Cour suprême présent. Le chef de la diplomatie, Antony Blinken, et le chef du Pentagone, Lloyd Austin, seront également sur place mais le reste du gouvernement regardera le discours à la télévision.

Autre rupture avec la tradition: il ne sera pas nécessaire cette année de choisir un « designated survivor », un membre du gouvernement désigné chaque année pour ne pas assister au discours et qui reste dans un endroit tenu secret afin d’être en mesure de prendre les rênes du pouvoir en cas d’attaque visant le bâtiment.

Pour la première fois dans l’histoire, deux femmes seront assises derrière le président, dans le champ des caméras: Nancy Pelosi, présidente démocrate de la Chambre, et Kamala Harris, devenue en janvier la première femme à accéder à la vice-présidence.

L’atmosphère devrait être nettement moins tendue que lors du dernier discours de Donald Trump dans cette enceinte, en février 2020.

Avant le discours, il avait ostensiblement évité de serrer la main que lui tendait Nancy Pelosi. Une fois l’allocution terminée, cette dernière avait déchiré sa copie du discours d’un geste théâtral.

Entouré d’une équipe jusqu’ici unie, Joe Biden offre depuis le 20 janvier le spectacle d’une présidence sans drames ni scandales, qui contraste singulièrement avec celle de son prédécesseur.

Au quotidien, la Maison Blanche offre le spectacle d’une « machine bien huilée », pour reprendre la formule utilisée par Donald Trump pour décrire, dans une étrange pirouette, le chaos qui régnait dans les couloirs de la prestigieuse West Wing durant son mandat.

Europe

La première visite d’Etat du Roi Charles III en France, menacée par les manifestations et les grèves

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La première visite d'Etat du Roi Charles III en France, menacée par les manifestations et les grèves

Charles III doit arriver dimanche soir à Paris pour sa première visite d’État en tant que monarque. Mais Londres veut éviter à tout prix l’image d’un roi au milieu des manifestations contre la réforme des retraites.

Le Roi Charles III s’apprête à effectuer sa première visite d’Etat en France en tant que monarque, avec un programme précis de trois jours entre Paris et Bordeaux. Toutefois, les manifestations et les grèves qui ont lieu en France risquent de perturber sa visite. Bien que la Couronne n’ait pas communiqué officiellement sur la situation, le ministère des affaires étrangères britanniques et Buckingham sont en contact régulier depuis le début de la semaine pour suivre l’évolution de la situation.

Le Daily Mail a rapporté que le palais royal « surveille de près les émeutes françaises », mais pour l’instant, il n’est pas question d’annuler la visite du Roi. Néanmoins, Charles III « suivra les conseils des autorités », selon le journal.

Les médias britanniques ont largement repris la formule d’Olivier Besancenot sur franceinfo, qui souhaite accueillir Charles III avec « une bonne vieille grève générale ». Cette expression est considérée comme une tradition française étrangère à la culture britannique. Bien que la Grande-Bretagne soit secouée par des mouvements sociaux depuis l’été 2022, cela ne se traduit généralement pas par des cortèges ni de grandes manifestations.

Le Roi Charles III n’est pas habitué à de telles démonstrations d’hostilité lors de ses sorties officielles. Même si des anti-monarchistes viennent manifester lors de l’une de ses sorties, ils sont rarement plus d’une vingtaine et n’aperçoivent Charles III que de loin et derrière des barrières, qu’ils respectent scrupuleusement.

Le Telegraph s’inquiète de voir le Roi pris dans « les manifestations, les piquets de grève, les graffitis et les services publics erratiques ». La capitale française est décrite comme ayant « de la poussière, des carcasses de voitures incendiées, des trottoirs cassés, des panneaux de signalisation et des feux de circulation scotchés ».

Les médias anglais ont également relayé des images de guillotine brandies lors des manifestations françaises pour reprocher à Emmanuel Macron de se comporter comme un roi. Cette symbolique interpelle un peuple britannique majoritairement favorable à la monarchie.

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Europe

Guerre en Ukraine : une arrestation de Vladimir Poutine serait une « déclaration de guerre », met en garde Dmitri Medvedev

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Guerre en Ukraine : une arrestation de Vladimir Poutine serait une "déclaration de guerre", met en garde Dmitri Medvedev

Cette réaction intervient après que la Cour pénale internationale a émis un mandat d’arrêt contre le président russe pour le crime de guerre de « déportation » d’enfants ukrainiens dans le cadre de l’invasion de l’Ukraine.

Il n’en est plus à une provocation près. Après avoir comparé le mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale (CPI) visant Vladimir Poutine à du « papier toilette », Dmitri Medvedev a menacé, lundi 20 mars, l’organe législatif installé à La Haye, aux Pays-Bas, d’une frappe de missiles, invitant ses magistrats à « regarder attentivement le ciel ». « Toutes les décisions stupides de l’ONU et d’autres structures éclateront au grand jour. Le sombre crépuscule de tout le système des relations internationales se profile à l’horizon », a-t-il annoncé sur Telegram, avant d’affirmer que « l’épisode (…) qui a tué la crédibilité (…) de la cour concerne les crimes américains en Afghanistan et en Irak. » Selon lui, à l’époque, « la CPI n’a rien pu faire. »

Un ton menaçant qu’il a employé de nouveau, mercredi 22 mars, dans une interview accordée à l’agence de presse russe Tass. « L’arrestation de Vladimir Poutine à l’étranger en vertu du mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale (CPI) équivaudrait à une déclaration de guerre à la Russie », a mis en garde l’ex-chef de l’État, actuel numéro 2 du Conseil de sécurité russe. « Imaginez que la situation se produise réellement. Par exemple, un président en exercice d’une puissance nucléaire vient en Allemagne et est arrêté. De quoi s’agit-il ? D’une déclaration de guerre à la Fédération de Russie », a-t-il affirmé.

Une attaque acerbe en réponse aux propos du ministre allemand de la Justice, Marco Buschmann, qui avait estimé que l’Allemagne devrait appliquer la décision et passer les menottes à Vladimir Poutine, s’il pénètre sur le sol allemand. « Est-il vraiment conscient qu’il s’agit d’une déclaration de guerre ? Ou bien n’a-t-il pas fait ses devoirs ? », a réagi Dmitri Medvedev. Si cela se produit, alors « toutes nos capacités, missiles et autres, s’abattront sur le Bundestag, le bureau du chancelier et ainsi de suite », a ajouté l’un des plus proches collaborateurs du chef du Kremlin, annoncé comme son possible successeur au pouvoir.

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France

Olivier Dubois, journaliste français enlevé au Mali, libéré après 711 jours de captivité

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Olivier Dubois, journaliste français enlevé au Mali, libéré après 711 jours de captivité

Après plus de deux ans de captivité, le journaliste français Olivier Dubois a été libéré. Correspondant pour Libération, Le Point et Jeune Afrique, il avait été enlevé le 8 avril 2021 à Gao, dans le nord du Mali, par le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM), principale alliance djihadiste au Sahel, liée à Al-Qaïda.

Selon Reporters sans frontières, il s’agit de « la plus longue captivité pour un journaliste français depuis la guerre au Liban ». Après une attente insoutenable pour sa famille et ses proches, Olivier Dubois est enfin libre. Il est arrivé lundi à l’aéroport de Niamey, souriant et visiblement ému, après avoir été relâché par ses ravisseurs.

La libération d’Olivier Dubois a été saluée par les autorités françaises ainsi que par les organisations de défense des droits de l’homme et de la liberté de la presse. RSF a exprimé un « immense soulagement », soulignant que le journaliste était en bonne santé malgré sa longue captivité.

La mobilisation de tous ceux qui ont participé à la campagne pour la libération d’Olivier Dubois a été saluée par RSF. L’organisation a également adressé ses pensées à la famille du journaliste, notamment à sa compagne et à son fils.

Selon nos confrères de Libération, Olivier Dubois devrait arriver dans la nuit en France, à l’aéroport de Villacoublay. Éspérons que sa libération soit un signe d’espoir pour tous les journalistes qui risquent leur vie pour informer le monde sur les événements qui se déroulent dans des zones de conflit.

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