Culture
Cinq créations qui ont marqué la Fashion Week parisienne
La Semaine de la mode parisienne a une nouvelle fois démontré sa capacité à conjuguer excellence et innovation. Ces cinq défilés ont particulièrement retenu l’attention par leur approche scénographique et leur vision créative.
Le label AlainPaul a transformé l’espace défilé en salle d’audition, recréant l’atmosphère particulière des sélections chorégraphiques. Les modèles évoluaient devant des tables dressées où chaque spectateur, muni d’une grille d’évaluation, devenait membre du jury. Cette mise en scène reflétait le parcours du créateur, récemment distingué par le Prix Spécial de l’Andam, établissant un dialogue entre son passé de danseur et son présent de designer.
La maison Gauchère a quant à elle substitué le traditionnel défilé par une performance chorégraphiée par Benjamin Millepied. Cinq interprètes ont incarné les quinze silhouettes de la collection, permettant d’apprécier les vêtements sous divers angles et dans différentes attitudes. La créatrice Marie-Christine Statz a expliqué vouloir explorer comment le mouvement des corps pouvait traduire les évolutions sociétales contemporaines.
Le duo néerlandais Zomer a joué avec les disproportions dans une collection axée sur les contrastes. Leurs créations oscillaient entre le minimalisme et l’exagération, des tops microscopiques aux ceintures surdimensionnées. L’installation centrale, une palette de maquillage géante, servait de surface où les modèles déposaient des empreintes colorées sur le podium immaculé. Conformément à leur habitude, les designers ont laissé des chiens saluer le public en leur absence.
Yohji Yamamoto a présenté un hommage poignant à Giorgio Armani, disparu récemment. Le couturier octogénaire a déployé sa signature esthétique à travers des volumes noirs et fluides où les superpositions créaient une impression de légèreté. La conclusion du défilé a révélé une robe arborant le texte de la dernière invitation que le maître italien avait adressée à Yamamoto, accompagnée au dos d’une création Armani.
La marque Casablanca a opté pour une célébration joyeuse au sein de la cathédrale américaine de Paris. Sur un tapis vert acidulé, les modèles ont évolué au rythme d’un chœur gospel fusionné avec des sonorités house. Le fondateur Charaf Tajer a dévoilé des tenues sportives aux couleurs vives et quelques robes de soirée, devant un public qui marquait la cadence sous les vitraux du XIXe siècle.
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