Nous rejoindre sur les réseaux

Monde

Cachemire : la tension monte d’un cran entre l’Inde et le Pakistan après l’attentat meurtrier

Article

le

Les deux puissances nucléaires se menacent ouvertement, tandis que Washington tente d’éviter l’escalade.

La situation au Cachemire prend une tournure inquiétante après l’attaque ayant coûté la vie à 26 civils fin avril. Islamabad affirme détenir des informations crédibles sur une possible offensive militaire indienne dans les prochaines 36 heures, tandis que New Delhi exige que les responsables soient traduits en justice. Les deux pays, déjà engagés dans des échanges de tirs sporadiques à la frontière, durcissent leurs positions.

Les autorités pakistanaises ont fermement averti qu’elles répondraient avec détermination à toute agression, tout en niant toute implication dans l’attentat. De son côté, l’Inde accuse ouvertement son voisin d’être derrière l’attaque et a pris des mesures restrictives, notamment en interdisant l’accès de son espace aérien aux avions pakistanais. Les tensions s’exacerbent, ravivant les craintes d’un conflit ouvert entre ces deux nations dotées de l’arme atomique.

Les États-Unis, par la voix de leur secrétaire d’État, ont appelé à la retenue, exhortant les deux parties à privilégier le dialogue. Cependant, les déclarations belliqueuses se multiplient. Le Premier ministre indien aurait autorisé ses forces armées à choisir elles-mêmes le moment et la nature de leur riposte, alimentant les spéculations sur une intervention imminente.

Sur le terrain, les populations frontalières se préparent au pire. Les habitants du Cachemire pakistanais ont réactivé leurs abris souterrains, tandis que les marchés financiers réagissent à la nervosité ambiante, comme en témoigne la chute brutale de la Bourse de Karachi. Dans la partie indienne, une vaste opération policière a conduit à des milliers d’arrestations et à la destruction de plusieurs habitations liées aux suspects.

Cette crise rappelle les précédents épisodes de 2019, où une médiation internationale avait permis d’éviter le pire. Mais cette fois, l’absence de revendication et l’intransigeance des deux camps laissent craindre une issue plus dramatique. Les prochaines heures pourraient être décisives pour l’avenir de cette région déjà meurtrie par des décennies de conflits.

Click to comment

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Les + Lus