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Économie

Automobile française, une année 2025 sous le signe de la morosité

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Le marché automobile français peine à retrouver son dynamisme, avec des ventes en berne et un climat de défiance persistant chez les consommateurs.

Le secteur automobile français affiche des résultats mitigés au mois d’octobre, avec une légère progression des immatriculations de voitures neuves de 2,9 % sur un an. Cette timide embellie ne suffit cependant pas à inverser la tendance négative observée depuis le début de l’année, le marché ayant enregistré un recul de 5,4 % sur les dix premiers mois de 2025. Au total, 1 326 302 véhicules particuliers ont été mis en circulation depuis janvier, dans un contexte marqué par une réduction du nombre de jours ouvrés.

Les professionnels du secteur soulignent la prudence des acheteurs, qui semblent différer leurs projets d’acquisition. Cette attitude contraste avec la chute importante enregistrée en octobre de l’année précédente, où les ventes avaient baissé de 11 %. Aucun indicateur ne laisse présager une amélioration prochaine de la conjoncture, alors que le marché peinent à retrouver son niveau d’avant-crise sanitaire.

Les espoirs placés dans le dispositif de location avec option d’achat de véhicules électriques, destiné aux ménages aux revenus modestes, n’ont pour l’instant pas produit les effets escomptés. La part des véhicules électriques s’établit à 24 % des immatriculations sur le mois et à 19 % depuis janvier, des chiffres jugés insuffisants au regard des objectifs fixés. Selon les chiffres officiels, environ 41 500 ménages ont bénéficié de ce dispositif un mois après son lancement, sur un potentiel de 50 000 bénéficiaires.

La répartition du marché entre les constructeurs nationaux confirme la domination de Stellantis et Renault, qui totalisent ensemble près de la moitié des ventes en octobre. Renault affiche une progression de 2,5 % sur les dix premiers mois, tandis que Stellantis enregistre un repli de 8,3 %, principalement imputable aux marques Peugeot et Fiat. Parallèlement, le segment des véhicules utilitaires légers poursuit sa contraction, avec une baisse de 7,0 % depuis le début de l’année.

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