Économie
ArcelorMittal sous tension : la colère des sidérurgistes français éclate à Paris
Des centaines d’employés manifestent contre un vaste plan de licenciements, tandis que la question de l’avenir de la filière acier en France se pose avec acuité.
Devant le siège parisien d’ArcelorMittal à Saint-Denis, plusieurs centaines de salariés venus de toute la France ont exprimé leur colère face au projet de suppression de plus de 600 postes. Les sites de Dunkerque, Florange, Fos-sur-Mer et d’autres sont concernés, plongeant les travailleurs dans l’incertitude. « Ces suppressions mettent en péril notre outil industriel et menacent l’ensemble de la filière », a lancé un syndicaliste présent sur place, dénonçant une stratégie de désengagement du groupe.
Les manifestants pointent du doigt les contradictions d’ArcelorMittal, accusé de percevoir des aides publiques substantielles tout en réduisant ses effectifs et en distribuant des dividendes à ses actionnaires. « On nous promet des investissements pour la transition écologique, mais dans les faits, les projets sont gelés et les emplois disparaissent », a déploré un ouvrier venu de Dunkerque, où un plan de décarbonation à 1,8 milliard d’euros reste en suspens.
La mobilisation a reçu le soutien de plusieurs élus, dont des députés insoumis qui ont déposé une proposition de loi pour nationaliser l’entreprise. « La sidérurgie est un secteur stratégique : on ne peut pas laisser disparaître notre capacité à produire de l’acier », a insisté un parlementaire présent sur place. Du côté des syndicats, la CFDT a réclamé un moratoire sur le plan social, exigeant des clarifications sur l’utilisation des fonds publics accordés au groupe.
L’inquiétude grandit également autour des projets industriels futurs. Alors que l’Europe tente de relancer sa compétitivité face à la concurrence internationale, les salariés redoutent un abandon pur et simple des sites français. « Les emplois liés à la modernisation sont déjà supprimés, c’est un mauvais signal », a alerté un représentant syndical, soulignant l’urgence d’un engagement clair de l’État et de l’entreprise. Entre colère et résignation, les sidérurgistes français attendent désormais des actes concrets pour sauver leur secteur.
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