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Après la Russie, le Royaume-Uni s’apprête à lancer la vaccination contre le Covid-19

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La Première ministre écossaise Nicola Sturgeon porte un masque de protection durant une visite au Western General Hospital à Edimbourg (Royaume-Uni), le 7 décembre 2020 / ©AFPAprès la Russie ce week-end, le Royaume-Uni, pays le plus endeuillé d’Europe par le Covid-19, s’apprête à lancer une campagne massive de vaccination, la première en Occident, alors que la pandémie continue d’accélérer sur la planète.

Les premières doses commenceront à être administrées mardi en Angleterre, au Pays de Galles, en Ecosse et en Irlande du Nord, mais la majorité de la population britannique devra attendre 2021, priorité étant donné aux résidents et personnel des maisons de retraite, suivis ensuite par les soignants et les plus de 80 ans.

La distribution du vaccin sera « un marathon et pas un sprint », selon le directeur médical du service public de santé (NHS), Stephen Powis.

Le Royaume-Uni (au moins 61.245 morts) a été le premier à donner son feu vert au vaccin des laboratoires Pfizer et BioNTech. L’Agence européenne du médicament devrait rendre un avis sur ce vaccin d’ici fin décembre.

La campagne à venir est cruciale pour le gouvernement du Premier ministre britannique Boris Johnson, très critiqué pour sa gestion de la pandémie.

Des « hubs » sont mis en place dans 50 hôpitaux anglais, puis 1.000 centres de vaccination seront organisés.

L’hôpital universitaire de Croydon, au sud de Londres, a reçu ce week-end de premières doses, conservées dans un frigo spécial à -70°C. « Nous sommes parmi les premiers dans le pays à recevoir le vaccin, et donc les premiers au monde, c’est juste incroyable », a confié Louise Coughlan, cheffe pharmacienne du groupe hospitalier.

Selon des journaux britanniques, la reine Elizabeth II, 94 ans, et son époux le prince Philip, 99 ans, seront vaccinés prochainement. Ils pourraient le faire en public pour encourager la population à les imiter.

Vaccin chinois en Indonésie

La Belgique, la France et l’Espagne prévoient des campagnes de vaccinations en janvier, en commençant également par les plus vulnérables.

Samedi, la Russie avait commencé à administrer son « Spoutnik V » à des travailleurs sociaux, du personnel médical et des enseignants à Moscou. Ce vaccin russe est pourtant encore dans la troisième et dernière phase d’essais cliniques.

Cinquante-et-un candidats vaccins sont actuellement testés sur des humains, 13 étant en dernière phase d’essais, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

L’Indonésie, qui avait lancé en août une campagne de tests avec le vaccin du groupe chinois Sinovac sur 1.660 volontaires, a reçu dimanche soir une première livraison de 1,2 million de doses, arrivées par avion de Pékin.

L’autorité de sécurité sanitaire indonésienne doit donner son autorisation avant d’entamer les vaccinations, tout comme la plus haute autorité islamique du pays, le Conseil des oulémas d’Indonésie (MUI).

La contagion accélère

La transmission du Covid-19 continue d’accélérer: depuis le 24 novembre, plus de 10.000 décès sont enregistrés en moyenne chaque jour sur la planète (à l’exception de dimanche, avec 7.444 décès, mais les bilans sont généralement plus bas le week-end, avec un rattrapage en début de semaine).

Au total, la pandémie a fait au moins 1.535.987 morts dans le monde et contaminé plus de 67 millions de personnes, selon un bilan établi par l’AFP lundi.

Les Etats-Unis restent le pays le plus touché (282.324 décès pour 14.761.577 cas recensés). En Californie du Sud, plus de 20 millions de personnes sont confinées depuis lundi pour alléger la pression sur les hôpitaux risquant d’être submergés. Dans le nord de l’Etat, les habitants de San Francisco sont également appelés à rester chez eux.

Les autorités de santé américaines ont prévenu dimanche que « les Etats-Unis sont entrés dans une phase de transmission de haut niveau ».

Le Danemark, confronté à une flambée de cas, va fermer collèges, lycées, bars, cafés et restaurants dans 38 communes, dont Copenhague. « La situation est trop préoccupante », a justifié lundi la Première ministre Mette Frederiksen.

En Grèce, le gouvernement a annoncé lundi la prolongation jusqu’au 7 janvier des principales mesures de confinement, dont la fermeture des écoles, des restaurants, des salles de sport et des stations de ski. Là aussi, la vaccination est prévue pour janvier.

A contrario, le gouvernement autrichien a levé lundi le confinement drastique instauré mi-novembre. « Tout le monde est dehors maintenant à faire du shopping », a grogné Gerhard, retraité de 64 ans, en regardant la foule dans les rues. « Quitte à faire quelque chose, faisons-le correctement. Sinon autant laisser tomber ».

Dans la bande de Gaza, le mouvement Hamas au pouvoir a indiqué lundi ne plus pouvoir conduire de tests de dépistage du nouveau coronavirus par manque de matériel, tandis que la Cisjordanie se reconfinait partiellement.

La pandémie continue de bouleverser les événements sportifs, culturels ou commerciaux à travers le monde.

L’édition 2021 du salon aéronautique du Bourget (France), prévue du 21 au 27 juin, a ainsi été annulée.

Quant aux prix Nobel, ils vont commencer à être remis lundi à leurs lauréats dans leurs pays de résidence, les cérémonies à Stockholm ayant été abandonnées. La Française Emmanuelle Charpentier sera la première dans la soirée en chimie.

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Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël

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Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël

L’augmentation des cas relancée par cette nouvelle souche du virus selon les autorités sanitaires.

Un nouveau variant du Covid-19, baptisé JN.1 et appartenant à la même famille que l’Omicron, vient de faire son apparition en France, suscitant des inquiétudes à seulement trois semaines des festivités de Noël. Cette annonce relance l’attention des autorités sanitaires sur la situation épidémiologique du pays, à l’approche de la période festive.

Dans le dernier bulletin d’informations de Santé Publique France, une « poursuite de l’augmentation de la majorité des indicateurs » a été notée. Les prélèvements dans les eaux usées, réalisés dans douze stations à travers le pays, ont révélé une « forte augmentation (+24%) de la détection du SARS-CoV-2 » lors de la semaine du 27 novembre, indiquant ainsi une « circulation active du virus dans l’Hexagone ». De plus, dans les laboratoires, le taux de positivité a grimpé à 27,1%, soit une hausse de 2,8 points par rapport à la semaine précédente.

L’infectiologue Bruno Lina a partagé avec nos confrères son observation selon laquelle « ce lignage est en train de remplacer tous les autres, de façon lente mais durable. On a 50% des virus détectés en France qui appartiennent à ce lignage ». Bien que ce nouveau variant ne soit pas réputé plus dangereux que ses prédécesseurs, il est « très probablement responsable de l’augmentation des cas », a-t-il affirmé.

Cette résurgence du Covid-19 survient en pleine saison des maladies respiratoires, le SARS-CoV-2 se classant désormais comme le deuxième virus le plus détecté en France, devançant le VRS (virus de la bronchiolite) et se plaçant derrière les rhinovirus. Par ailleurs, quatre régions françaises ont récemment basculé en phase pré-épidémique de grippe : la Bourgogne-Franche-Comté, le Centre-Val de Loire, le Grand-Est et la Guyane.

Pour prévenir la propagation du virus avant les fêtes, il est recommandé de réinstaurer les pratiques des gestes barrières, qui sont efficaces non seulement contre le Covid-19, mais également contre d’autres maladies respiratoires. Il est conseillé de porter un masque en cas de symptômes ou en présence de personnes vulnérables, de se laver régulièrement les mains, et d’aérer les espaces clos pendant au moins cinq minutes pour éviter une exposition prolongée au froid.

Bruno Lina a également souligné l’importance de la vaccination contre le Covid-19, expliquant que « la vaccination protège à la fois collectivement et individuellement en réduisant le risque d’infection et en atténuant les symptômes en cas d’infection ». Il a ajouté que le vaccin a été adapté pour répondre au variant XBB 1.5, étroitement lié au JN.1, et que les essais ont confirmé son efficacité contre le JN.1 ainsi que contre l’autre variant prédominant, l’EG.5, en décroissance.

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Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

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Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

La plupart des indemnisations sont liées à des cas de myocardites et de péricardites post-vaccination, selon un rapport présenté au Sénat.

L’organisme national d’indemnisation des accidents médicaux (Oniam) a déclaré que 72 personnes ont été indemnisées pour les effets secondaires de la vaccination contre le COVID-19, principalement pour des cas de myocardites et de péricardites. Ces informations ont été dévoilées ce mercredi au Sénat, deux ans après le début de la campagne de vaccination.

Au 30 juin, l’Oniam a tranché sur le droit à l’indemnisation dans 241 dossiers de troubles post-vaccination, dont 30% ont abouti à une indemnisation, a expliqué François Toujas, candidat à la présidence de l’Oniam, devant la commission des Affaires sociales du Sénat.

Le nombre total de demandes d’indemnisation amiable pour des problèmes de santé post-vaccination s’élève à 1.020, dont 768 sont toujours en cours d’examen. Ces demandes concernent majoritairement le vaccin Pfizer, suivi des vaccins Moderna, AstraZeneca, et Janssen.

Les demandes d’indemnisation les plus courantes concernent les inflammations du cœur (211 dossiers), les troubles neurologiques (196 dossiers), les AVC/thromboses/embolies pulmonaires (129 dossiers), les troubles articulaires (91 dossiers), les troubles auditifs (67 dossiers) et les troubles dermatologiques (31 dossiers). Selon François Toujas, ces dossiers seront un sujet majeur pour l’Oniam dans les années à venir.

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Le COVID-19 n’est plus une urgence sanitaire mondiale d’après l’OMS

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Le COVID-19 n'est plus une urgence sanitaire mondiale d'après l'OMS

Le patron de l’Organisation mondiale de la Santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a estimé ce vendredi 5 mai que le coronavirus «n’est plus une urgence sanitaire de portée internationale».

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré la fin de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale lié au Covid-19, le vendredi 5 mai. Cette annonce met fin à plus de trois ans de niveau maximal d’alerte mondiale face à la menace sanitaire que représentait le virus. Cependant, le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a précisé que le virus n’est pas éradiqué et reste une menace pour la santé publique mondiale.

Dr Tedros a souligné qu’il y a encore des millions de personnes infectées ou réinfectées par le SARS-CoV-2 et que des milliers de personnes en meurent chaque semaine. Il a averti que le virus est là pour durer et qu’il continue de tuer. Même si la levée de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale est une étape importante dans la lutte contre le Covid-19, il est important de rester vigilant face à la propagation du virus.

Cette annonce intervient plus de trois ans après que l’OMS ait décrété un état d’urgence sanitaire mondial face à un mystérieux virus apparu en Chine et s’étant rapidement propagé à travers le monde, semant le chaos et faisant des millions de morts. Les gouvernements et les organisations internationales ont travaillé ensemble pour faire face à cette crise sanitaire sans précédent, en développant des vaccins efficaces et en mettant en place des mesures de prévention et de contrôle.

L’OMS a appelé les gouvernements du monde entier à continuer à prendre des mesures pour lutter contre la propagation du virus, notamment en mettant en œuvre des campagnes de vaccination, en renforçant les systèmes de santé et en encourageant la distanciation sociale et le port de masques. Bien que la fin de l’état d’urgence sanitaire mondial soit une étape importante, la lutte contre le Covid-19 continue.

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