Nous rejoindre sur les réseaux

France

A l’approche de la rentrée, un nouveau samedi de mobilisation des anti-pass sanitaire

Article

le

a-l’approche-de-la-rentree,-un-nouveau-samedi-de-mobilisation-des-anti-pass-sanitaire

A l’approche de la rentrée, les opposants au pass sanitaire et à la vaccination comptent accroître la pression sur le gouvernement pour leur sixième week-end de mobilisation, avec plus de 200 manifestations prévues en France.

Des rassemblements sont annoncés à partir de 12H00 dans les principales villes, mais aussi de petites agglomérations, telles Sarlat, Vichy ou Antibes. Selon les estimations d’une source policière, entre « 170.000 et 220.000 » personnes devraient manifester, une tendance jugée « très stable », avec des cortèges importants anticipés à « Toulon, Nice, Marseille, Montpellier ou encore Perpignan ».

A Paris, entre 12.000 et 20.000 manifestants sont attendus, selon cette même source policière. Quatre cortèges y sont organisés, dont deux à l’initiative de collectifs de « gilets jaunes » et l’un, devenu le plus important en nombre, à l’appel de Florian Philippot, ex-numéro 2 du Front national devenu chef de file des « Patriotes ».

Le mouvement qui a débuté mi-juillet et rassemble au-delà de la galaxie vaccino-sceptique ou complotiste, est marqué par une forte décentralisation. Il a grossi de manière inédite en plein cœur de l’été. Mais la dernière mobilisation, le week-end du 15 août, avait été marquée par une légère inflexion.

Samedi dernier, le ministère de l’Intérieur avait recensé 214.845 manifestants sur tout le territoire, un chiffre en légère baisse par rapport à la semaine précédente. De son côté, le collectif militant Le Nombre Jaune, qui publie un décompte ville par ville, avait dénombré 388.843 participants, également en légère baisse par rapport aux 415.000 qu’il avait comptés le samedi précédent.

« Tant que les manifestations se tiennent en respectant les policiers, les gendarmes et le bien public, les gens ont le droit de manifester, qu’ils soient 100.000 ou 300.000 », a déclaré le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin.

« Touche pas à mes enfants »

Alors que les différents mouvements de contestation sociales ont été marquées ces dernières années par de très fortes tensions avec les forces de l’ordre, cette vague se distingue par un calme relatif, attirant ainsi familles et personnes âgées.

Le ministre de l’Intérieur s’est néanmoins dit inquiet de l’apparition dans ces cortèges de certaines pancartes antisémites, nourries par les théories complotistes, des appels à la haine raciale faisant l’objet de plusieurs enquêtes judiciaires. « Je ne laisserai pas passer et j’ai donné des consignes aux préfets pour qu’il n’y ait pas de nouveau des démonstrations antisémites absolument inacceptables », a-t-il déclaré.

M. Philippot a par ailleurs appelé sur Twitter les manifestants à « acclamer » le nom du professeur Didier Raoult – promoteur d’un traitement controversé des malades du Covid-19 – après les déclarations du directeur-général de l’Assistance Publique-Hôpitaux de Marseille qui ne souhaite pas reconduire l’infectiologue de 69 ans à la tête de l’IHU Méditerranée Infection.

Les opposants au dispositif du pass sanitaire – qu’ils perçoivent comme « une obligation vaccinale déguisée », une mesure « disproportionnée » ou « discriminatoire » – sont aussi vent debout contre l’éventuelle extension de la vaccination aux moins de 12 ans, avec le slogan « touche pas à mes enfants ».

Cette mesure n’est « pas d’actualité » en France, a assuré jeudi le ministre de l’Éducation Jean-Michel Blanquer. « On a dépassé maintenant les 50% de 12-17 ans primo-vaccinés, on dépasse aussi les 30% de ceux qui ont eu deux (doses de) vaccins. C’est évidemment favorable à une année (scolaire) la plus normale possible », a-t-il plaidé.

L’extension progressive du pass sanitaire se poursuit. Depuis lundi, plus de 120 grands centres commerciaux et magasins de la région parisienne et de la moitié sud de la France ont l’obligation de contrôler systématiquement le document. Il peut s’agir d’une preuve de vaccination complète, d’un test antigénique de moins de 72 heures ou d’une preuve de maladie dans les six derniers mois.

France

JO Paris 2024 : la Pologne enverra des soldats pour aider à la sécurisation de la compétition

Article

le

JO Paris 2024 : la Pologne enverra des soldats pour aider à la sécurisation de la compétition

La Pologne va prêter main forte à la France. Le ministre polonais de la Défense a annoncé que son pays allait envoyer « une force opérationnelle composée de nos soldats, y compris avec des chiens renifleurs » pour aider à la sécurisation des Jeux olympiques de Paris.

Le ministre polonais de la Défense a annoncé jeudi que son pays allait envoyer des renforts militaires pour aider à la sécurisation des Jeux olympiques à Paris, alors que la France est en alerte maximale face à la menace d’attentats.

« Les forces armées polonaises rejoindront la coalition internationale mise en place par la France pour soutenir la préparation et la sécurité des Jeux olympiques d’été 2024 », a déclaré sur le réseau social X Wladyslaw Kosiniak-Kamysz, sans préciser le nombre de soldats déployés. « Une force opérationnelle composée de nos soldats, y compris avec des chiens renifleurs, sera déployée à Paris. Son objectif principal sera d’entreprendre des opérations de détection d’explosifs et de lutte contre le terrorisme », a ajouté le ministre.

Selon la porte-parole de l’état-major de l’armée polonaise, « les décisions ont déjà été prises ». « Nous sommes en train de construire une ‘task force’ pour les JO », a indiqué Joanna Klejszmit, en ajoutant que le chef d’état-major des armées françaises, Thierry Burkhard, effectuait jeudi une visite en Pologne.

Le gouvernement français a décidé dimanche dernier, immédiatement après l’attentat contre la salle de concert de Moscou où 143 personnes ont péri, de relever le plan Vigipirate à son niveau maximal, « urgence attentat », à quatre mois des Jeux olympiques à Paris.

Lire Plus

France

Algérie : le massacre du 17 octobre 1961 condamné par l’Assemblée nationale

Article

le

Algérie : le massacre du 17 octobre 1961 condamné par l’Assemblée nationale

Jeudi, l’Assemblée nationale a approuvé une proposition de résolution condamnant la répression meurtrière des Algériens lors du massacre du 17 octobre 1961 sous l’autorité du préfet de police Maurice Papon. Le texte préconise également l’inscription d’une journée de commémoration de cet événement dans l’agenda des journées nationales et des cérémonies officielles.

La proposition de loi, portée par l’écologiste Sabrina Sebaihi et la députée Renaissance Julie Delpech, a été votée par 67 députés, tandis que 11 ont voté contre, provenant principalement du Rassemblement national.

Mme Sebaihi a salué ce vote comme une « première étape » dans le travail de reconnaissance de ce « crime colonial » et de « crime d’Etat ». Bien que le terme « crime d’Etat » ne soit pas inclus dans le texte final, il représente néanmoins un pas significatif vers la reconnaissance de cet événement tragique.

La proposition de résolution a été élaborée avec le parti présidentiel et l’Elysée dans le but de parvenir à un consensus. Mme Sebaihi a souligné l’importance de se souvenir des victimes et de leurs familles, tout en reconnaissant le travail de mémoire déjà entrepris. En 2012, le président François Hollande avait rendu hommage aux victimes, suivi par Emmanuel Macron en 2021, déclarant que les crimes commis étaient « inexcusables pour la République ».

Cependant, certaines réserves ont été exprimées quant à l’instauration d’une journée de commémoration spécifique pour le 17 octobre 1961. La députée socialiste Valérie Faure a souligné l’existence de trois dates pour commémorer les événements liés à la guerre d’Algérie, estimant qu’il était essentiel de laisser l’histoire faire son travail avant d’envisager une nouvelle journée commémorative.

Lire Plus

France

Voile à l’école: vague d’indignation après le départ d’un proviseur menacé de mort

Article

le

Voile à l'école: vague d'indignation après le départ d'un proviseur menacé de mort

Le départ anticipé du proviseur du lycée parisien Maurice-Ravel, menacé de mort après un incident lié au port du voile par une élève, provoque une vague d’indignation.

Le départ du proviseur du lycée parisien Maurice-Ravel, menacé de mort après avoir demandé à une élève de retirer son voile, a déclenché une vague d’indignation et de réactions politiques. Après l’altercation avec l’élève, des menaces de mort à l’encontre du proviseur avaient été proférées sur internet, suscitant une enquête pour cyberharcèlement.

Malgré le soutien exprimé par la ministre de l’Éducation nationale, les attaques contre le proviseur ont persisté, le forçant à quitter ses fonctions pour des raisons de sécurité. Son départ anticipé à la retraite a été attribué aux événements récents et à leur impact sur lui.

Cette décision a provoqué une réaction forte dans la classe politique, avec des accusations d’échec collectif et de défaite de l’État face à la montée de l’islamisme. Des responsables politiques ont dénoncé la passivité et le renoncement face à cette situation, soulignant la nécessité de lutter contre la mouvance islamiste.

Le nouveau proviseur intérimaire, soutenu par l’équipe de direction et la communauté éducative, prend en charge la situation exceptionnelle dans l’établissement. Le ministère de l’Éducation nationale a affirmé son engagement à soutenir ses agents face aux menaces et à accompagner le proviseur dans toutes ses démarches.

Malgré les mesures prises pour protéger le proviseur et sécuriser l’établissement, le départ de ce dernier soulève des inquiétudes quant à la capacité de l’État à garantir la sécurité des personnels éducatifs et à lutter contre les menaces et le harcèlement en ligne.

Lire Plus

Les + Lus