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L1: en leader retrouvé, le Paris SG corrige Rennes

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Le Paris SG a retrouvé de l’allure, en battant Rennes (3-0) grâce à un doublé d’Angel di Maria, samedi en Ligue 1, trois jours après sa défaite à Leipzig en Ligue des champions. L’entraîneur Thomas Tuchel respire, mais déplore les rechutes d’Idrissa Gueye et Thilo Kehrer.

Gagner est le meilleur remède aux jours difficiles, Tuchel le sait bien, lui qui oppose sa belle série de victoires en Championnat aux critiques nées d’un départ compliqué en Coupe d’Europe.

Face aux Bretons, son équipe a enchaîné un 8e succès consécutif en L1 qui la conforte en tête du classement, soit un argument de plus pour lui pour défendre son poste, où il semblait de plus en plus isolé.

Ses joueurs ne l’ont pas lâché, en livrant une performance soignée, efficace, enjolivée par les réalisations de Moise Kean (11e) et Di Maria (21e, 73e) qui lui ont permis de vivre une soirée plutôt tranquille.

Le cauchemar vécu en 2e période à Leipzig (2-1) est oublié, mais de nouvelles blessures vont l’empêcher de rêver trop haut: les sorties en boitant d’Idrissa Gueye (13e), Thilo Kehrer (36e), Alessandro Florenzi (45e) et Kean (60e) lui rappellent l’étroitesse actuelle de son effectif.

Dans le cas du Sénégalais, Tuchel a évoqué les adducteurs, et pour l’Allemand, des douleurs « graves » au pubis. « On est dans un cercle très compliqué, on utilise trop les gars, mais on n’a pas le choix », a déclaré le Souabe.

« C’est vrai que c’est très dur au niveau physique. On n’a pratiquement pas de repos ou de récupération, donc ça peut arriver », a renchéri Rafinha, à Téléfoot.

Marquinhos défenseur central

Malgré son infirmerie pleine (Neymar, Mbappé, Icardi, Draxler, Verratti, Bernat, Kimpembe…), Paris a brillé face à l’une de ses bêtes noires, l’équipe qui s’est le plus imposée au Parc des Princes de l’ère qatarienne (trois fois), bien qu’en étant dominée aux tirs (16 contre 9) et aux centres (26-9).

Mais Rennes a touché ses limites, entrevues en Coupe d’Europe, entre inefficacité et fautes d’attention. L’équipe de Julien Stéphan, qui n’a gagné qu’un seul de ses cinq derniers matches, peut être éjectée du podium dimanche si Nice bat Monaco.

« On a beaucoup de progrès à faire pour pouvoir lutter contre ces équipes-là », a concédé l’entraîneur breton.

Paris a lui retrouvé sa confiance avant une séquence périlleuse: avec le match retour contre Leipzig le 24 novembre, et le déplacement à Manchester United une semaine plus tard, le PSG va jouer son avenir européen dès la reprise.

Les retours attendus de Neymar, Kylian Mbappé, Marco Verratti ou Mauro Icardi lui donneront sûrement un visage différent de celui montré en Allemagne.

Mais celui affiché contre Rennes, un autre pensionnaire de la C1, n’a pas été mal non plus. Il a réussi une nouvelle clean sheet, le 6e de la saison en L1.

Le repositionnement de Marquinhos en défense centrale, aux côtés d’Abdou Diallo, après plusieurs piges au milieu qui ont fait jaser, a porté ses fruits, en l’absence de Presnel Kimpembe.

« On voulait donner une pause à Danilo. Je voulais mettre de l’expérience aux côtés d’Abdou, et avoir une défense forte de la tête », a justifié Tuchel, sans amorcer de mea culpa: le débat reste donc ouvert.

En attaque, Kean a confirmé qu’il était plus qu’une doublure, en marquant sa 5e réalisation de la saison.

Di Maria pas loin du triplé

Angel di Maria s’est aussi racheté de son match mitigé à Leipzig où il avait ouvert le score et raté un penalty.

« Fideo » a signé le but du break, d’un petit piqué, sa spéciale, bien lancé par Ander Herrera. Il a réussi le doublé en fin de match, d’une frappe de 25 mètres à ras de terre, punissant l’apathie de la défense rennaise, qui réclamait une faute au départ de l’action.

Ce but, le 86e de sa carrière parisienne, lui permet de doubler la gloire Safet Susic (1982-1991).

Mais « Dima » a raté la cerise sur le gateau: sa sublime reprise instantanée de 30 mètres a trouvé le poteau d’Alfred Gomis (14e). Mais Paris saura très bien s’en contenter.

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Les Jeux paralympiques de Paris 2024 lancés sous le signe de l’inclusion et de la transformation

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Les Jeux paralympiques de Paris 2024 lancés sous le signe de l'inclusion et de la transformation

La cérémonie d’ouverture des Jeux paralympiques 2024 s’est déroulée en plein cœur de Paris, marquant le début de onze jours de compétitions intenses. Dans une atmosphère empreinte de symbolisme et de célébration, la vasque a été allumée par cinq athlètes français, sous les regards de milliers de spectateurs.

Les Jeux paralympiques de Paris 2024 ont été inaugurés le mercredi 28 août au terme d’une cérémonie riche en émotions, organisée dans le cadre prestigieux du Jardin des Tuileries. À 23h34 précises, la vasque symbolique s’est élevée au-dessus de la capitale, illuminée par les porte-drapeaux de la délégation française, Nantenin Keïta et Alexis Hauquinquant, accompagnés par Elodie Lorandi, Charles-Antoine Kouakou et Fabien Lamirault. Ce moment solennel, empreint de fierté et de détermination, a été le point culminant d’un événement de trois heures qui a célébré non seulement le sport, mais aussi l’inclusion et la diversité.

Précédant ce grand final, la parade des athlètes a vu défiler 5 100 participants issus de 168 délégations, depuis les Champs-Élysées jusqu’à la place de la Concorde. Les 50 000 spectateurs présents le long de cette avenue emblématique ont été les témoins d’une démonstration de solidarité et de respect, symboles forts de ces Jeux. Cette procession a été l’occasion de rappeler la diversité et la force des athlètes paralympiques, venus des quatre coins du monde pour se mesurer dans des compétitions qui débuteront dès le lendemain.

La cérémonie, bien que plus introspective que celle des Jeux olympiques, n’en était pas moins ambitieuse. Axée sur les thèmes de l’inclusion et de la célébration du corps, elle a offert un spectacle visuel impressionnant, ponctué par des performances artistiques de haut vol. Cependant, un léger couac technique a été relevé dans la retransmission télévisée, avec un son jugé insuffisant par certains téléspectateurs, atténuant l’impact de prestations musicales telles que celle de Christine and The Queens.

Ces Jeux paralympiques, placés sous le signe de la transformation, ont été salués par Tony Estanguet, président de Paris 2024, qui a évoqué une « révolution paralympique » en marche. Selon lui, cette révolution, bien que douce, promet de bouleverser profondément les perceptions et les consciences, laissant entrevoir un avenir marqué par une inclusion plus grande et une reconnaissance accrue des capacités de chacun. Les prochains jours s’annoncent donc non seulement sportifs, mais également porteurs d’un message universel de changement et de progrès.

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Paris 2024 : La flamme est éteinte

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Paris 2024 : La flamme est éteinte
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Les Jeux Olympiques de Paris 2024 se sont achevés au Stade de France, mettant à l’honneur Léon Marchand. Los Angeles prend le relais pour 2028 !

Les Jeux Olympiques de Paris 2024 se sont officiellement clôturés ce dimanche lors d’une cérémonie au Stade de France. Pendant un peu plus de trois heures, le monde a assisté à une fête grandiose, marquée par la présence de Léon Marchand, nageur français quintuple médaillé olympique, qui a eu l’honneur de porter la flamme olympique pour son ultime trajet.

Absent des premiers instants de la cérémonie au Stade de France, Léon Marchand a commencé son parcours au Jardin des Tuileries, où il a allumé la lanterne contenant la flamme olympique. En attendant son arrivée à Saint-Denis, les spectateurs ont assisté à une entrée des porte-drapeaux des délégations, dont Antoine Dupont et Pauline Ferrand-Prévot pour la France. Les athlètes présents ont ensuite défilé dans le stade au son des chansons emblématiques de ces Jeux, avant de participer à un karaoké géant, mené par Denis Brogniart.

Le moment marquant de la soirée est venu avec la remise du drapeau olympique à la ville hôte des prochains Jeux. Après les discours de Tony Estanguet et Thomas Bach, Anne Hidalgo a transmis le drapeau olympique à Karen Bass, maire de Los Angeles. Le passage de relais s’est poursuivi avec une performance spectaculaire de Tom Cruise, qui a sauté du toit du Stade de France avant de rejoindre Los Angeles dans une séquence filmée.

La cérémonie s’est conclue en apothéose avec l’arrivée de Léon Marchand au centre du stade, où il a éteint la flamme olympique aux côtés d’athlètes représentant tous les continents, dont Teddy Riner. Ainsi se sont terminés les Jeux Olympiques de Paris 2024, laissant place à Los Angeles pour 2028.

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Paris 2024 – Natation : Marchand éblouissant, quatrième médaille d’or

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Paris 2024 - Natation : Marchand éblouissant, quatrième médaille d'or

Époustouflant, Léon Marchand a remporté la finale du 200m quatre nages ce vendredi, s’adjugeant une quatrième médaille d’or olympique individuelle à Paris 2024.

Déjà triple champion olympique à Paris 2024, Léon Marchand continue d’impressionner. À 22 ans, il a encore renforcé son statut de légende de la natation ce vendredi en triomphant lors de la finale du 200m quatre nages. Devant une La Défense Arena en ébullition, Marchand a captivé le public avec une performance remarquable.

Dès le départ, il a montré sa puissance en papillon, bien que devancé par le Chinois Shun Wang. C’est lors de la nage sur le dos que le natif de Toulouse a pris l’avantage, durcissant la course et prenant la tête. En brasse, il a creusé l’écart, établissant une avance confortable de plus d’une seconde et demie (+1.73). Lors de la nage libre finale, Marchand a tout donné, et même s’il n’a pas battu le record du monde, il a établi un nouveau record olympique avec un temps de 1:54.06, surpassant l’ancien record détenu par Michael Phelps.

La deuxième place, occupée par le Britannique Duncan Scott à plus d’une seconde (+1.25), témoigne de la domination de Marchand dans cette course. Son exploit à Paris 2024 ne fait que confirmer son statut d’icône de la natation, et son avenir s’annonce encore plus brillant.

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