Sports
Maradona opéré avec succès d’un hématome à la tête
Diego Maradona, légende du football argentin, a été opéré avec succès mardi soir d’un hématome à la tête, cinq jours après avoir fêté son soixantième anniversaire.
« L’hématome a pu être évacué avec succès. Diego a bien toléré la chirurgie. Il est réveillé et tout va bien », a annoncé en conférence de presse son médecin Dr Leopoldo Luque, chirurgien de la clinique privée de la ville d’Olivos, au nord de Buenos Aires, où l’intervention a duré deux heures.
La star y avait été transférée après une première hospitalisation, lundi, à La Plata, à 60 km au sud de la capitale.
Des groupes de supporters s’étaient rassemblés aux portes de la clinique, dans la ville d’Olivos, y déployant de grandes banderoles à l’effigie de leur idole argentine. Ils y ont accueilli la bonne nouvelle par des chants, et dans l’euphorie.
L’un d’eux, Oscar Medina, était venu avec sa femme « soutenir le plus grand joueur de tous les temps ». « Une fois de plus, la santé lui a joué un tour mais il a des anticorps pour récupérer avec le soutien du peuple », a-t-il dit à l’AFP, ajoutant un « On t’aime Diego Armando! »
Le mot clé #FuerzaDiego (Courage Diego) s’était répandu sur les réseaux sociaux, à l’adresse du champion du monde 1986 (au Mexique).
« Il va rester en observation », a précisé son médecin.
Diego Maradona avait été transporté vers cette clinique après qu’un scanner eut révélé la présence de l’hématome.
Répétant que l’extraction d’un hématome sous-dural, situé dans la tête, est une « opération de routine », le Dr Luque avait rappelé que l’ex-présidente argentine Cristina Kirchner (2008-2015) avait subi la même intervention au cours de son mandat.
« C’est un patient âgé avec beaucoup de pressions dans sa vie. C’est un moment où nous devons l’aider. C’est très difficile d’être Maradona », avait-il ajouté, avant l’opération. Le Dr Luque avait indiqué que l’ex-joueur souffrait « d’anémie » et était « un peu déshydraté ».
Interrogé pour savoir si l’hématome pouvait être la conséquence d’un coup, le médecin avait indiqué que « les patients généralement ne se souviennent pas » de ce qui a pu être la cause. « Ce sont des hématomes imperceptibles », avait-il souligné.
Confiné depuis mars
Dès l’hospitalisation de l’ancien N.10, il avait exclu tout lien avec l’épidémie de coronavirus qui a durement touché l’Argentine.
Confiné depuis mars en raison de la pandémie et de sa santé fragile, Diego Maradona, entraîneur du club de Gimnasia y Esgrima La Plata, avait insisté vendredi pour diriger l’entraînement de ses joueurs, le jour de son 60e anniversaire.
Mais il ne semblait pas en forme et marchait avec difficulté. Il n’était resté que quelques minutes sur le terrain avant de se retirer avec l’aide de ses adjoints.
La vie de la star argentine a été rythmée par de nombreux problèmes de santé, dont certains liés aux excès en tous genres qui l’ont parfois fait flirter avec la mort.
En 2000, il avait eu une crise cardiaque à la suite d’une overdose dans la cité balnéaire uruguayenne de Punta del Este. Il avait ensuite suivi une longue cure à Cuba.
En 2004, alors qu’il pesait plus de 100 kg, une autre crise cardiaque l’avait terrassé à Buenos Aires, mais il s’en était sorti.
Il avait ensuite subi une opération chirurgicale de l’estomac qui lui avait permis de perdre énormément de poids. Le Dr Luque a d’ailleurs expliqué qu’en raison de cette intervention, l’ancien champion avait du mal à fixer le fer, ce qui le rendait plus sensible aux risques d’anémie.
En 2007, une consommation excessive d’alcool l’avait conduit à l’hôpital. Dernièrement, il a dû se faire poser une prothèse à cause de ses genoux douloureux.
Tout comme le Brésilien Pelé, qui a fêté ses 80 ans en octobre, Maradona est considéré comme l’un des plus grands joueurs de football de tous les temps.
Sports
Le XV de France triomphe des All Blacks dans un duel épique (30-29)
Dans un Stade de France en effervescence, le XV de France a surmonté un retard à la pause pour s’imposer face à la Nouvelle-Zélande. Une victoire mémorable qui confirme la dynamique des Bleus dans cette tournée d’automne.
Ce samedi soir, le rugby français a vécu une nouvelle page d’histoire marquée par une victoire héroïque contre les All Blacks. Face à une équipe néo-zélandaise redoutable, les joueurs de Fabien Galthié ont su renverser une situation compromise pour arracher un succès précieux (30-29). Dominés en première mi-temps (10-17), les Bleus ont offert une réaction éclatante après la pause, portés par un mélange de puissance, de vitesse et de sang-froid.
La rencontre, déjà qualifiée d’anthologique, a débuté sous le signe de l’intensité. Les All Blacks, menés par Scott Robertson, ont pris l’ascendant grâce aux essais de Peter Lakai et Cameron Roigard, combinés à la précision de Beauden Barrett au pied. En difficulté, le XV de France a pourtant trouvé un premier sursaut par l’intermédiaire de Romain Buros, auteur d’un essai marquant pour sa première cape.
De retour des vestiaires, les Tricolores ont changé de visage. Paul Boudehent, en force, puis Louis Bielle-Biarrey, grâce à sa vitesse fulgurante, ont permis à la France de passer devant au score. Soutenus par un Thomas Ramos irréprochable face aux perches, les Bleus ont résisté aux tentatives de Damian McKenzie, qui a maintenu les All Blacks dans la partie. Jusqu’à la dernière seconde, la défense française, héroïque, a repoussé les assauts adverses pour sceller une troisième victoire consécutive contre cette équipe légendaire.
Après avoir surclassé le Japon (52-12), cette nouvelle performance consolide la place du XV de France parmi les meilleures nations du rugby mondial. Les regards se tournent désormais vers l’Argentine, dernier adversaire de cette tournée, pour conclure en beauté une série de matchs mémorables.
Sports
France-Israël : un match sous haute tension au Stade de France, sécurisé par un dispositif exceptionnel
Dans un contexte de vives tensions au Proche-Orient, la rencontre de la Ligue des nations entre la France et Israël se jouera ce jeudi au Stade de France sous haute surveillance. L’enjeu sportif cède le pas face aux préoccupations de sécurité et aux récents incidents autour du football européen.
Le Stade de France se prépare à accueillir une confrontation aux multiples dimensions, où le sport et la géopolitique se croisent de manière inédite. Alors que les événements récents au Proche-Orient et les débordements en marge d’un match du Maccabi Tel-Aviv à Amsterdam ont attisé les tensions, les autorités françaises déploient une opération sécuritaire d’envergure pour garantir le bon déroulement de la rencontre.
En effet, près de 4 000 policiers et gendarmes seront mobilisés autour du stade, ainsi qu’une équipe de l’unité d’élite Raid, chargée de la protection rapprochée de l’équipe israélienne. Un climat de vigilance renforcé s’est instauré en Europe face à une hausse des actes racistes et antisémites depuis le début du conflit opposant Israël au Hamas à Gaza en octobre. Cette escalade de violence, exacerbée par les attaques contre les supporters israéliens à Amsterdam, a conduit le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau à s’opposer fermement à toute délocalisation du match, affirmant que « la France ne recule pas face aux menaces. »
Seules les bannières françaises et israéliennes seront autorisées dans le stade, tandis que les drapeaux palestiniens et tout message politique seront bannis pour éviter de nouveaux débordements. L’équipe israélienne, par ailleurs, a appelé ses supporters à éviter de se déplacer pour la rencontre, qui devrait se dérouler dans une atmosphère silencieuse, loin des affluences habituelles du Stade de France.
Le président Emmanuel Macron, aux côtés de ses prédécesseurs Nicolas Sarkozy et François Hollande, sera présent dans les tribunes pour exprimer un soutien symbolique après les récents incidents antisémites en Europe. Sur le plan sportif, les Bleus de Didier Deschamps, toujours privés de Kylian Mbappé, auront pour mission d’obtenir au minimum un match nul afin de valider leur qualification pour les quarts de finale de la compétition. Même sans la présence de sa star, la France reste favorite, confortée par sa récente victoire face à Israël.
Au-delà de l’enjeu sportif, cette rencontre cristallise l’importance d’un message de fermeté et de solidarité nationale dans un contexte où le football, malgré ses terrains, ne semble pas pouvoir s’extraire des tensions géopolitiques actuelles.
Sports
Les Bleus s’imposent à Budapest et entament une nouvelle ère sans Griezmann
La première sortie de l’équipe de France depuis la retraite internationale d’Antoine Griezmann s’est soldée par une victoire convaincante face à Israël (1-4). Ce succès marque le début d’une phase de transition pour les Bleus, encore privés de Kylian Mbappé, mais bien emmenés par leurs jeunes talents.
La « nouvelle ère » annoncée par Ibrahima Konaté commence sur une note positive. À Budapest, les Bleus, privés d’Antoine Griezmann et de Kylian Mbappé, ont su se reprendre après leur récente défaite contre l’Italie. Grâce à une prestation sérieuse, ils se sont imposés face à une équipe israélienne volontaire mais limitée.
Le match a débuté sous de bons auspices pour les hommes de Didier Deschamps, qui ont bénéficié d’une erreur flagrante du gardien israélien Omri Glazer. Un tir d’Eduardo Camavinga, mal maîtrisé par ce dernier après un rebond capricieux, a permis aux Français de prendre rapidement l’avantage (0-1, 7ème). Malgré cette ouverture précoce du score, les Bleus ont montré quelques signes de fébrilité, notamment en défense. Israël a profité d’un centre précis d’Oscar Gloukh pour revenir à égalité grâce à une tête puissante d’Omri Gandelman, malgré une tentative d’arrêt de Mike Maignan (1-1, 24ème).
La réplique tricolore n’a toutefois pas tardé. Christopher Nkunku, de retour en sélection après plus d’un an d’absence, a inscrit son premier but sous le maillot bleu après un bel effort individuel, marquant ainsi une étape importante dans sa carrière internationale (1-2, 28ème). Ce second but a permis à la France de reprendre le contrôle d’un match qu’elle maîtrisait déjà dans la possession du ballon, mais sans se montrer dangereuse sur chaque action.
En seconde période, les Bleus ont continué à dominer le jeu sans pour autant étouffer leur adversaire. Ousmane Dembélé, particulièrement actif, a multiplié les accélérations et frappes, même si ses efforts n’ont pas abouti. Les changements opérés en fin de rencontre, avec notamment l’entrée de Bradley Barcola, ont permis d’amplifier le score. Mattéo Guendouzi a d’abord alourdi le score en fin de match (1-3, 87ème), suivi immédiatement par Barcola qui a signé sa première réalisation en bleu (1-4, 88ème).
Avec cette victoire, la France reste au contact de l’Italie, leader du groupe après son nul contre la Belgique. Les Bleus, qui doivent encore confirmer leur forme, affronteront cette dernière à Bruxelles lors de leur prochain match, une rencontre déterminante pour la suite de leur parcours.
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