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C1: Le cauchemar de Marseille s’étire à Porto

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Zéro point, zéro but et trois défaites: la flamme de la Ligue des champions s’est quasiment éteinte pour l’Olympique de Marseille, humilié mardi à Porto (3-0) et quasiment éliminé à mi-parcours de la phase de poule, avec en prime un triste record de 12 défaites d’affilée en C1.

La bande de Steve Mandanda savait qu’elle n’avait plus le droit à l’erreur après la cruelle défaite au Pirée contre l’Olympiakos (1-0) et la claque reçue à domicile contre Manchester City (3-0). Las, elle s’est faite croquer à l’Estádio do Dragão par un rival portugais pourtant arrivé en petite forme et privé de son roc défensif Pepe, le vétéran forfait sur blessure.

A mi-chemin, l’OM conserve plus que jamais le bonnet d’âne d’un groupe C dominé par le géant Manchester City, au destin contraire avec trois victoires en trois matches.

Pour entretenir l’espoir fou d’accrocher la seconde place qualificative, les Marseillais devront réaliser un carton plein au retour, d’abord au Vélodrome le 25 novembre contre Porto puis le 1er décembre face aux Grecs.

En attendant, l’entraîneur André Villas-Boas va devoir panser les plaies de sa bête blessée, incapable de marquer le moindre point pour son retour en Ligue des champions après sept ans d’absence.

« Il reste trois matches et il faut essayer de montrer un autre visage, parce que là, on est limite ridicule », a pesté sur RMC Sport son capitaine Mandanda.

Série noire, comme Anderlecht

Le club sacré en 1993 doit en outre digérer l’humiliation du triste record égalé ce mardi: celui du plus grand nombre de défaites (12) d’affilée en C1, que les Belges d’Anderlecht ont été les premiers à porter entre 2003 et 2005.

Contrairement au revers tardif du Pirée, subi dans le temps additionnel, l’OM a pris la marée d’entrée à Porto avec deux buts encaissés dans la première demi-heure.

La défense phocéenne a d’abord tilté sur une mauvaise relance de Duje Caleta-Car, captée par l’adversaire qui a profité d’un double-contre favorable sur Alvaro Gonzalez puis Morgan Sanson. Jesus Manuel Corona a saisi l’offrande pour servir Moussa Marega, pas inquiété au moment de conclure au second poteau (4e).

Le but du K.-O. est venu d’une action initiée par le même Corona, à droite de la défense cette fois où il a été séché irrégulièrement par Jordan Amavi dans la surface. Le capitaine des « Azuis e Brancos » (Bleus et Blancs), Sergio Oliveira, a transformé le penalty malgré le départ du bon côté de Steve Mandanda (28e).

Luis Diaz a enfoncé le clou (69e) d’un tir croisé que Mandanda n’a même pas touché.

Payet rate un penalty

« On s’est tué nous-mêmes », s’est lamenté André Villas-Boas. « L’équipe de Porto avait plus d’envie et on l’a payé cher », a constaté le technicien portugais de l’OM, abattu en conférence de presse.

AVB va repartir de Porto, sa ville natale à qui il a offert une Ligue Europa en 2011, avec une foultitude de regrets et peut-être de l’inquiétude face à la prestation des Olympiens, coupables de passes imprécises, d’errements défensifs et incapables de multiplier les mouvements collectifs nécessaires au plus haut niveau.

A l’heure de dresser un premier bilan, la colonne des attaques marseillaises apparaît presque aussi vide que ne l’étaient les tribunes du stade portugais, pandémie oblige…

Dario Benedetto n’a toujours pas marqué cette saison, Dimitri Payet n’a pas pesé avant d’être remplacé après l’heure de jeu et les efforts de Florian Thauvin n’ont pas payé.

L’international français a pourtant obtenu très tôt un penalty après une percée en soliste que l’ancien Niçois Malang Sarr a interrompue en faisant faute. Mais Payet, titularisé une semaine après avoir débuté sur le banc contre City, a gâché l’offrande en tirant au-dessus (10e).

Les supporters marseillais devront attendre encore avant de voir trembler les filets adverses en Ligue des champions. Cela fait bientôt sept ans qu’ils sont privés de cette joie, depuis un but de Souleymane Diawara un soir de défaite 2-1 à Marseille contre le Borussia Dortmund, le 11 décembre 2013.

La mauvaise série continue et pour l’heure, difficile d’en voir la fin.

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Le XV de France triomphe des All Blacks dans un duel épique (30-29)

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Le XV de France triomphe des All Blacks dans un duel épique (30-29)

Dans un Stade de France en effervescence, le XV de France a surmonté un retard à la pause pour s’imposer face à la Nouvelle-Zélande. Une victoire mémorable qui confirme la dynamique des Bleus dans cette tournée d’automne.

Ce samedi soir, le rugby français a vécu une nouvelle page d’histoire marquée par une victoire héroïque contre les All Blacks. Face à une équipe néo-zélandaise redoutable, les joueurs de Fabien Galthié ont su renverser une situation compromise pour arracher un succès précieux (30-29). Dominés en première mi-temps (10-17), les Bleus ont offert une réaction éclatante après la pause, portés par un mélange de puissance, de vitesse et de sang-froid.

La rencontre, déjà qualifiée d’anthologique, a débuté sous le signe de l’intensité. Les All Blacks, menés par Scott Robertson, ont pris l’ascendant grâce aux essais de Peter Lakai et Cameron Roigard, combinés à la précision de Beauden Barrett au pied. En difficulté, le XV de France a pourtant trouvé un premier sursaut par l’intermédiaire de Romain Buros, auteur d’un essai marquant pour sa première cape.

De retour des vestiaires, les Tricolores ont changé de visage. Paul Boudehent, en force, puis Louis Bielle-Biarrey, grâce à sa vitesse fulgurante, ont permis à la France de passer devant au score. Soutenus par un Thomas Ramos irréprochable face aux perches, les Bleus ont résisté aux tentatives de Damian McKenzie, qui a maintenu les All Blacks dans la partie. Jusqu’à la dernière seconde, la défense française, héroïque, a repoussé les assauts adverses pour sceller une troisième victoire consécutive contre cette équipe légendaire.

Après avoir surclassé le Japon (52-12), cette nouvelle performance consolide la place du XV de France parmi les meilleures nations du rugby mondial. Les regards se tournent désormais vers l’Argentine, dernier adversaire de cette tournée, pour conclure en beauté une série de matchs mémorables.

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France-Israël : un match sous haute tension au Stade de France, sécurisé par un dispositif exceptionnel

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France-Israël : un match sous haute tension au Stade de France, sécurisé par un dispositif exceptionnel

Dans un contexte de vives tensions au Proche-Orient, la rencontre de la Ligue des nations entre la France et Israël se jouera ce jeudi au Stade de France sous haute surveillance. L’enjeu sportif cède le pas face aux préoccupations de sécurité et aux récents incidents autour du football européen.

Le Stade de France se prépare à accueillir une confrontation aux multiples dimensions, où le sport et la géopolitique se croisent de manière inédite. Alors que les événements récents au Proche-Orient et les débordements en marge d’un match du Maccabi Tel-Aviv à Amsterdam ont attisé les tensions, les autorités françaises déploient une opération sécuritaire d’envergure pour garantir le bon déroulement de la rencontre.

En effet, près de 4 000 policiers et gendarmes seront mobilisés autour du stade, ainsi qu’une équipe de l’unité d’élite Raid, chargée de la protection rapprochée de l’équipe israélienne. Un climat de vigilance renforcé s’est instauré en Europe face à une hausse des actes racistes et antisémites depuis le début du conflit opposant Israël au Hamas à Gaza en octobre. Cette escalade de violence, exacerbée par les attaques contre les supporters israéliens à Amsterdam, a conduit le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau à s’opposer fermement à toute délocalisation du match, affirmant que « la France ne recule pas face aux menaces. »

Seules les bannières françaises et israéliennes seront autorisées dans le stade, tandis que les drapeaux palestiniens et tout message politique seront bannis pour éviter de nouveaux débordements. L’équipe israélienne, par ailleurs, a appelé ses supporters à éviter de se déplacer pour la rencontre, qui devrait se dérouler dans une atmosphère silencieuse, loin des affluences habituelles du Stade de France.

Le président Emmanuel Macron, aux côtés de ses prédécesseurs Nicolas Sarkozy et François Hollande, sera présent dans les tribunes pour exprimer un soutien symbolique après les récents incidents antisémites en Europe. Sur le plan sportif, les Bleus de Didier Deschamps, toujours privés de Kylian Mbappé, auront pour mission d’obtenir au minimum un match nul afin de valider leur qualification pour les quarts de finale de la compétition. Même sans la présence de sa star, la France reste favorite, confortée par sa récente victoire face à Israël.

Au-delà de l’enjeu sportif, cette rencontre cristallise l’importance d’un message de fermeté et de solidarité nationale dans un contexte où le football, malgré ses terrains, ne semble pas pouvoir s’extraire des tensions géopolitiques actuelles.

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Les Bleus s’imposent à Budapest et entament une nouvelle ère sans Griezmann

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Ligue des nations : Les Bleus s'imposent contre Israël

La première sortie de l’équipe de France depuis la retraite internationale d’Antoine Griezmann s’est soldée par une victoire convaincante face à Israël (1-4). Ce succès marque le début d’une phase de transition pour les Bleus, encore privés de Kylian Mbappé, mais bien emmenés par leurs jeunes talents.

La « nouvelle ère » annoncée par Ibrahima Konaté commence sur une note positive. À Budapest, les Bleus, privés d’Antoine Griezmann et de Kylian Mbappé, ont su se reprendre après leur récente défaite contre l’Italie. Grâce à une prestation sérieuse, ils se sont imposés face à une équipe israélienne volontaire mais limitée.

Le match a débuté sous de bons auspices pour les hommes de Didier Deschamps, qui ont bénéficié d’une erreur flagrante du gardien israélien Omri Glazer. Un tir d’Eduardo Camavinga, mal maîtrisé par ce dernier après un rebond capricieux, a permis aux Français de prendre rapidement l’avantage (0-1, 7ème). Malgré cette ouverture précoce du score, les Bleus ont montré quelques signes de fébrilité, notamment en défense. Israël a profité d’un centre précis d’Oscar Gloukh pour revenir à égalité grâce à une tête puissante d’Omri Gandelman, malgré une tentative d’arrêt de Mike Maignan (1-1, 24ème).

La réplique tricolore n’a toutefois pas tardé. Christopher Nkunku, de retour en sélection après plus d’un an d’absence, a inscrit son premier but sous le maillot bleu après un bel effort individuel, marquant ainsi une étape importante dans sa carrière internationale (1-2, 28ème). Ce second but a permis à la France de reprendre le contrôle d’un match qu’elle maîtrisait déjà dans la possession du ballon, mais sans se montrer dangereuse sur chaque action.

En seconde période, les Bleus ont continué à dominer le jeu sans pour autant étouffer leur adversaire. Ousmane Dembélé, particulièrement actif, a multiplié les accélérations et frappes, même si ses efforts n’ont pas abouti. Les changements opérés en fin de rencontre, avec notamment l’entrée de Bradley Barcola, ont permis d’amplifier le score. Mattéo Guendouzi a d’abord alourdi le score en fin de match (1-3, 87ème), suivi immédiatement par Barcola qui a signé sa première réalisation en bleu (1-4, 88ème).

Avec cette victoire, la France reste au contact de l’Italie, leader du groupe après son nul contre la Belgique. Les Bleus, qui doivent encore confirmer leur forme, affronteront cette dernière à Bruxelles lors de leur prochain match, une rencontre déterminante pour la suite de leur parcours.

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