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France

Vague de neige et verglas en France, trois morts en Bourgogne

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La neige et le verglas qui se sont abattus sur une partie du pays ont perturbé mardi la circulation routière et ferroviaire en Auvergne-Rhône-Alpes et en Lozère et tué trois personnes dans des accidents de la route dans le sud de la Bourgogne.

Le trafic aérien devrait être lui aussi « fortement perturbé » mercredi au départ et à l’arrivée des aéroports parisiens d’Orly et de Roissy, selon la Direction générale de l’aviation civile qui invite les passagers à reporter si possible leur voyage.

« Environ 25% des vols à Orly seront annulés ce mercredi et environ 20% des vols sur Roissy », a précisé le ministre des Transports, Clément Beaune. Ce dernier a aussi appelé à « privilégier le télétravail » lorsque c’est possible.

Tôt dans la matinée de mardi, trois personnes sont décédées dans des accidents séparés en Saône-et-Loire, où des routes étaient rendues glissantes par les intempéries, selon le Centre d’ingénierie et de gestion du trafic (CIGT) local.

Un automobiliste est mort après avoir percuté un poids-lourd à la hauteur de Dommartin-lès-Cuiseaux (Saône-et-Loire) sur l’A39, ont précisé les pompiers. Et deux chauffeurs routiers sont décédés dans la collision frontale de leurs camions sur une départementale à la sortie de Romenay (Saône-et-Loire). « Ce secteur était effectivement glissant », ont indiqué les pompiers.

Le département a fait partie des zones placées par Météo-France en alerte, avec la Loire, l’Ain, la Savoie, la Haute-Savoie et le Rhône dans la nuit de lundi à mardi. Mardi matin, la circulation a ainsi été perturbée dans la région Auvergne-Rhône-Alpes.

« En raison d’un phénomène de chaussées glissantes, et malgré la rotation sans interruption des engins de salage depuis hier après-midi » (lundi), la circulation a été interrompue pendant plusieurs heures sur l’autoroute A7 entre Bourg-lès-Valence et Tain-l’Hermitage (Drôme) en direction de Lyon, selon Vinci Autoroutes. En cause, deux poids lourds « en difficulté » qui ont bloqué la circulation dans le secteur de Valence. De nombreux bouchons ont été constatés sur les routes de la région Rhône-Alpes.

En Lozère, l’A75 a été coupée dans les deux sens en début de matinée en raison de deux accidents de poids lourds. L’un des camions, renversé sur la voie sur un viaduc à l’ouest de Mende, a été percuté par un fourgon vers 03H30 cette nuit. Trois blessés étaient à déplorer.

La circulation reprenait peu à peu à la mi-journée dans ces zones, mais avec d’importants ralentissements.

 33 départements en alerte

Dans la métropole de Lyon, tous les autobus sont restés au dépôt une bonne partie de la matinée pour éviter des accidents.

Les lignes de transport scolaire ont aussi été fortement perturbées malgré le « dispositif de viabilité hivernale » mis en place par la métropole qui a permis de saler les routes dans la nuit sur les grands axes. Le trafic des autobus a repris à la mi-journée mais il était toujours perturbé, selon le réseau des Transports en Commun Lyonnais (TCL).

Pour les TER, les conditions météorologiques ont « impacté la totalité des lignes de la région (mardi) matin » avec « de nombreux retards et suppressions », a indiqué la SNCF qui prévoyait « une reprise progressive » du trafic sur la majorité des axes à la fin de matinée.

Dans onze communes du département et du Gard, plus au Sud, 1.200 foyers étaient privés d’électricité à cause de fortes chutes de neige survenues dans la nuit dans les Cévennes, a-t-on appris par Enedis.

« Les équipes d’Enedis sont mobilisées sur le terrain pour la recherche de défauts et mettent tout en œuvre pour rétablir l’électricité au plus vite », indique un communiqué de presse de l’entreprise de service public. « Le rétablissement des lignes est prévu entre 15h00 et la fin de journée », avait précisé Enedis.

Bison Futé a appelé les automobilistes à la prudence, Météo-France ayant placé 33 départements en vigilance orange pour neige et verglas, à partir de mardi soir à 18H00 et toute la journée de mercredi.

Sur ces départements, formant une ligne de la Bretagne à l’Alsace en passant par Paris, le risque de phénomènes glissants est élevé avec présence de pluies verglaçantes et de neige (jusqu’à 10 cm prévus localement).

Parmi les zones concernées figure l’Ile-de-France: la préfecture de la région a demandé à tous ses habitants de limiter leurs déplacements mercredi et de privilégier le télétravail.

Par précaution, la RN 118, axe majeur d’accès à la capitale par le sud, est interdite à la circulation dès 22H00 mardi.

Quant aux transports scolaires, ils seront suspendus mercredi dans la Meuse, la Moselle, la Meurthe-et-Moselle, les Vosges et le Haut-Rhin, a-t-on indiqué de sources préfectorales.

France

TV : Hanouna accuse l’Arcom de harcèlement et envisage de saisir la justice

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TV : Hanouna accuse l'Arcom de harcèlement et envisage de saisir la justice

Lors de la rentrée télévisée de « Touche pas à mon poste » (TPMP), l’animateur Cyril Hanouna a ouvertement critiqué l’Arcom, le régulateur de l’audiovisuel, l’accusant de harcèlement. Cette sortie intervient six mois avant le retrait prévu de la chaîne C8 de la TNT, une décision controversée qui met en lumière les tensions croissantes entre la chaîne et le régulateur.

Lors de cette première émission de la saison, Hanouna, âgé de 49 ans, a exprimé sa colère contre la décision de l’Arcom, qui a annoncé que C8 ne serait pas reconduite sur la TNT après le 28 février 2024. Il a affirmé que la chaîne compte faire appel pour renverser cette décision, bien que la notification officielle n’ait pas encore été envoyée au groupe Canal+, propriétaire de C8.

Dans une séquence parodique, Hanouna a chanté en référence à l’Arcom, déclarant que sans ce régulateur, « plus de problème ». Cependant, il n’a pas précisé les alternatives envisagées par la chaîne après le départ de la TNT.

C8, qui appartient au groupe Canal+, fait face à une situation délicate. En huit ans, la chaîne a accumulé 7,6 millions d’euros d’amendes en raison des dérapages de son animateur vedette, ce qui a contribué à la décision de l’Arcom de ne pas renouveler sa fréquence. Néanmoins, Canal+ conserve d’autres chaînes sur la TNT, notamment Canal+, CNews, et CStar.

Cyril Hanouna, vêtu comme Céline Dion, a ensuite enchaîné avec une interprétation parodique de « L’Hymne à l’amour », avant de rejoindre le plateau en moto, marquant le ton souvent provocateur de l’émission. Il a profité de l’occasion pour dénoncer ce qu’il considère comme une atteinte à la liberté d’expression, affirmant que la suppression de C8 est une décision prise uniquement en raison de son animosité avec l’Arcom.

Dans un ton plus grave, il a annoncé son intention de saisir la justice pour harcèlement, affirmant que l’Arcom le cible personnellement, ce qui engendre des messages de haine sur les réseaux sociaux. Hanouna a également exprimé son inquiétude pour les 400 employés de C8 et de sa société de production H2O, qui pourraient perdre leur emploi si la chaîne venait à disparaître de la TNT.

Enfin, Hanouna a reconnu certains de ses excès en direct, tout en défendant les contributions positives de son émission. La décision de l’Arcom et son impact potentiel sur C8 soulèvent des questions sur la liberté d’expression et la responsabilité des médias dans le paysage audiovisuel français.

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Rentrée 2024 sous tension : réformes en suspens et incertitudes

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Rentrée 2024 sous tension : réformes en suspens et incertitudes

Avec une boule au ventre, 12 millions d’élèves ont repris le chemin de l’école ce lundi, alors que les réformes éducatives en cours restent en suspens, dans l’attente d’un nouveau gouvernement.

Alors que la cloche de la rentrée sonne pour des millions d’écoliers, collégiens, et lycéens, l’atmosphère est marquée par une combinaison de nervosité et de questionnements. Pour Julie, mère d’une élève en Terminale, l’année s’annonce sous le signe de l’angoisse avec l’épreuve de Parcoursup en perspective, un stress partagé par de nombreuses familles.

Nicole Belloubet, pour ce qui pourrait être sa seule rentrée en tant que ministre de l’Éducation, respectera la tradition en visitant plusieurs écoles, soulignant que « les affaires courantes ne sont ni un temps suspendu pour l’école, ni un temps mort ». De son côté, Gabriel Attal, également présent sur le terrain, lancera une nouvelle campagne nationale contre le harcèlement scolaire.

Cependant, derrière ces gestes symboliques se cache une inquiétude plus profonde parmi les enseignants. Confrontés à une « cacophonie » sur les réformes comme les controversés « groupes de niveau », ils doivent également faire face à une crise persistante de recrutement, avec plus de 3.000 postes non pourvus, tant dans l’enseignement public que privé.

Le début de cette année scolaire pourrait bien marquer un tournant, alors que l’école se trouve « à un point de bascule » selon les syndicats. La mise en place des « groupes de besoins », initialement appelés « groupes de niveau », en français et en mathématiques pour les élèves de 6e et 5e, suscite une controverse. Ces groupes, censés s’étendre aux classes de 4e et 3e l’an prochain, ont été l’une des mesures phares du « choc des savoirs » voulu par Gabriel Attal lorsqu’il était ministre de l’Éducation. Mais leur mise en œuvre, prônée avec « souplesse et pragmatisme » par Nicole Belloubet, est critiquée pour son manque de clarté et ses risques d’échec pédagogique.

En parallèle, les expérimentations comme la « pause numérique » dans 180 collèges et la « tenue unique » dans près d’une centaine d’établissements ajoutent au scepticisme ambiant. La « pause numérique », en particulier, impose aux collégiens de laisser leurs téléphones à l’entrée de l’établissement, une mesure qui suscite des interrogations quant à son efficacité et sa nécessité, alors que l’utilisation des téléphones est déjà réglementée depuis 2018.

Les enseignants, représentés par des syndicats comme le Snes-FSU et la CFDT Éducation, expriment leurs craintes quant à l’impact de ces réformes dans un contexte politique incertain. Selon eux, certaines « urgences structurelles », comme le manque de professeurs, pourraient être ignorées, accentuant ainsi les difficultés du système éducatif. Sophie Vénétitay, secrétaire générale du Snes-FSU, prédit même que « certainement pas un professeur de français et de maths » ne sera présent « devant chaque groupe » dans les classes concernées.

En toile de fond, la réforme du brevet, un autre sujet délicat, reste en suspens. Le projet de Gabriel Attal de rendre son obtention obligatoire pour passer en seconde a été gelé, laissant planer le doute sur les conditions d’examen pour les élèves de 3e cette année.

Face à ces défis, cette rentrée 2024-2025 s’annonce sous haute tension, entre réformes en suspens, crise politique et incertitudes pour l’avenir de l’éducation en France.

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Économie

L’inflation tombe sous les 2 % pour la première fois depuis 2021

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L'inflation tombe sous les 2 % pour la première fois depuis 2021

L’inflation en France a chuté à 1,9 %, marquant une baisse significative pour la première fois depuis 2021, selon les derniers chiffres de l’Insee. Cette diminution est principalement due à la baisse des coûts de l’énergie, bien que certains produits continuent de voir leurs prix augmenter.

L’Insee a annoncé que l’inflation en France avait atteint 1,9 %, passant pour la première fois sous le seuil symbolique des 2 % depuis 2021. Ce recul notable s’explique en grande partie par une baisse marquée des prix de l’énergie, qui a contribué à ralentir l’augmentation globale des prix à un rythme plus rapide que prévu. Selon les statisticiens, ce ralentissement des prix énergétiques, en particulier ceux de l’électricité, du gazole et de l’essence, a été déterminant dans cette tendance.

Cependant, tous les secteurs ne suivent pas cette trajectoire descendante. Les prix des denrées alimentaires et des produits manufacturés continuent de grimper, ce qui maintient une pression sur les budgets des ménages. Dominique Schelcher, président de la Coopérative U, a confirmé que bien que l’ère de l’hyperinflation semble être derrière nous, les consommateurs ne perçoivent pas encore cette amélioration de manière significative dans leur panier. Il ajoute que les prix devraient continuer à baisser progressivement, mais qu’ils ne retrouveront probablement pas les niveaux antérieurs, en raison notamment de la nécessité de compenser les augmentations salariales.

Cette baisse de l’inflation, bien qu’anticipée par les experts, arrive plus tôt que prévu. La Banque de France avait initialement prévu que l’inflation repasserait sous la barre des 2 % au début de 2025, avec une baisse plus marquée au cours de l’année. Cependant, cette tendance s’est manifestée dès 2024, malgré des hausses ponctuelles des prix, notamment dans les services de transport, probablement en lien avec les préparatifs des Jeux Olympiques.

L’évolution positive de l’inflation est une nouvelle encourageante pour l’économie française, même si la baisse des prix ne se traduit pas uniformément dans tous les secteurs. Les prochains mois seront décisifs pour observer si cette tendance se maintient et si elle apportera un soulagement tangible aux consommateurs.

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