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France-Portugal: un choc dans le rétro, un autre dans le viseur

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France-Portugal, dimanche à Saint-Denis (20h45), sera bien plus qu’un match de Ligue des nations: les Bleus veulent effacer une finale de l’Euro-2016 qu’ils n’ont « pas oubliée » et prendre l’ascendant sur l’équipe de Cristiano Ronaldo, avant de la retrouver en juin au Championnat d’Europe.

Les grandes retrouvailles, quatre ans après le sacre portugais de 2016 (1-0 a.p.) et les larmes du Stade de France, auraient dû se tenir le 24 juin dernier à Budapest pour la dernière journée du groupe F de l’Euro-2020.

Mais la pandémie de nouveau coronavirus a entraîné le report du choc, transformant ce match de Ligue des nations automnal en véritable galop d’essai pour les champions du monde avant le duel annoncé contre la Seleçao le 23 juin 2021 en Hongrie, 364 jours après la date initiale.

« C’est une belle confrontation avec deux des meilleures équipes européennes, voire mondiales. On pourra évaluer les forces du moment », a lancé le sélectionneur Didier Deschamps samedi.

Dimanche, il n’y aura certes pas les 80.000 spectateurs du 10 juillet 2016 mais seulement un millier, restrictions sanitaires obligent. Il n’y aura pas non plus de satanée 109e minute dans cette rencontre, ni d’Eder sous le maillot portugais, le buteur providentiel de l’Euro évoluant loin de la sélection depuis plusieurs années.

Mais il y aura des souvenirs: Cristiano Ronaldo qui sort en larmes après 25 minutes de jeu, Blaise Matuidi effondré à la fin de la rencontre, le sélectionneur Didier Deschamps qui retire sa médaille d’argent d’autour de son cou après la remise des trophées…

« Montrer qu’on est meilleurs qu’eux »

« On n’a pas oublié l’Euro », glisse Paul Pogba, titulaire ce soir-là, tout comme Giroud, Lloris et Griezmann. Ces quatre anciens devraient retrouver dimanche sur la feuille de match six de leurs bourreaux portugais titulaires en 2016.

« La finale de l’Euro, elle reste toujours là, malgré la Coupe du monde. Cela reste un match, cela ne définit pas tout mais c’est important pour nous. On veut montrer qu’on est meilleurs qu’eux », ajoute le milieu de Manchester United qui espère fêter sa première titularisation internationale en 16 mois, après une saison minée par les blessures et la pandémie.

A plus court terme, le duel va départager les deux coleaders (6 pts) du groupe 3 de la première division de la Ligue des nations, cette compétition amicale dont le Portugal a remporté la première édition.

Il va aussi opposer deux techniciens à la longévité record. Fernando Santos va devenir dimanche le sélectionneur le plus capé de l’histoire du Portugal (75 matches); Didier Deschamps va fêter son 104e match à la tête des Bleus, soit un de plus que son nombre de sélections en tant que joueur.

Des « centenaires », il y en aura aussi sur la pelouse, avec l’attaquant Olivier Giroud tout juste remis de son doublé lors de sa 100e sélection mercredi contre l’Ukraine (7-1), ou le capitaine Hugo Lloris qui s’apprête à dépasser, avec une 117e sélection probable, Marcel Desailly au troisième rang des Bleus les plus capés.

Les cadres de retour ?

En face, il y aura l’ogre Ronaldo, 35 ans et 101 buts en 166 sélections. La superstar de la Juventus Turin, qui reste sur un doublé fantastique en septembre en Suède, chasse le record de l’Iranien Ali Daei pour devenir le meilleur buteur de l’histoire des sélections (109 buts).

« Lorsqu’il est présent, cela reste une menace, on va essayer d’y répondre collectivement », a pointé le capitaine tricolore Hugo Lloris, admiratif de la « longévité » et des « records hors du commun » de « CR7 », qui n’a toutefois jamais marqué face aux Bleus.

Si le Portugal a perdu pour cause de contamination au Covid-19 son gardien lyonnais Anthony Lopes et son défenseur lillois José Fonte, les Bleus semblent au complet, entre jeunes prometteurs et cadres toujours efficaces.

Antoine Griezmann, remplaçant et déjà buteur mercredi, postule à un retour dans le onze titulaire, comme Pogba, Raphaël Varane, Lucas Hernandez et Kylian Mbappé. Presnel Kimpembe, Adrien Rabiot et N’Golo Kanté ont aussi une carte à jouer.

Sans oublier Houssem Aouar et surtout Eduardo Camavinga, impressionnant de maturité pour sa première titularisation et son premier but avec les Bleus mercredi, à 17 ans seulement. Assez pour bousculer la hiérarchie ?

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Le XV de France triomphe des All Blacks dans un duel épique (30-29)

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Le XV de France triomphe des All Blacks dans un duel épique (30-29)

Dans un Stade de France en effervescence, le XV de France a surmonté un retard à la pause pour s’imposer face à la Nouvelle-Zélande. Une victoire mémorable qui confirme la dynamique des Bleus dans cette tournée d’automne.

Ce samedi soir, le rugby français a vécu une nouvelle page d’histoire marquée par une victoire héroïque contre les All Blacks. Face à une équipe néo-zélandaise redoutable, les joueurs de Fabien Galthié ont su renverser une situation compromise pour arracher un succès précieux (30-29). Dominés en première mi-temps (10-17), les Bleus ont offert une réaction éclatante après la pause, portés par un mélange de puissance, de vitesse et de sang-froid.

La rencontre, déjà qualifiée d’anthologique, a débuté sous le signe de l’intensité. Les All Blacks, menés par Scott Robertson, ont pris l’ascendant grâce aux essais de Peter Lakai et Cameron Roigard, combinés à la précision de Beauden Barrett au pied. En difficulté, le XV de France a pourtant trouvé un premier sursaut par l’intermédiaire de Romain Buros, auteur d’un essai marquant pour sa première cape.

De retour des vestiaires, les Tricolores ont changé de visage. Paul Boudehent, en force, puis Louis Bielle-Biarrey, grâce à sa vitesse fulgurante, ont permis à la France de passer devant au score. Soutenus par un Thomas Ramos irréprochable face aux perches, les Bleus ont résisté aux tentatives de Damian McKenzie, qui a maintenu les All Blacks dans la partie. Jusqu’à la dernière seconde, la défense française, héroïque, a repoussé les assauts adverses pour sceller une troisième victoire consécutive contre cette équipe légendaire.

Après avoir surclassé le Japon (52-12), cette nouvelle performance consolide la place du XV de France parmi les meilleures nations du rugby mondial. Les regards se tournent désormais vers l’Argentine, dernier adversaire de cette tournée, pour conclure en beauté une série de matchs mémorables.

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France-Israël : un match sous haute tension au Stade de France, sécurisé par un dispositif exceptionnel

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France-Israël : un match sous haute tension au Stade de France, sécurisé par un dispositif exceptionnel

Dans un contexte de vives tensions au Proche-Orient, la rencontre de la Ligue des nations entre la France et Israël se jouera ce jeudi au Stade de France sous haute surveillance. L’enjeu sportif cède le pas face aux préoccupations de sécurité et aux récents incidents autour du football européen.

Le Stade de France se prépare à accueillir une confrontation aux multiples dimensions, où le sport et la géopolitique se croisent de manière inédite. Alors que les événements récents au Proche-Orient et les débordements en marge d’un match du Maccabi Tel-Aviv à Amsterdam ont attisé les tensions, les autorités françaises déploient une opération sécuritaire d’envergure pour garantir le bon déroulement de la rencontre.

En effet, près de 4 000 policiers et gendarmes seront mobilisés autour du stade, ainsi qu’une équipe de l’unité d’élite Raid, chargée de la protection rapprochée de l’équipe israélienne. Un climat de vigilance renforcé s’est instauré en Europe face à une hausse des actes racistes et antisémites depuis le début du conflit opposant Israël au Hamas à Gaza en octobre. Cette escalade de violence, exacerbée par les attaques contre les supporters israéliens à Amsterdam, a conduit le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau à s’opposer fermement à toute délocalisation du match, affirmant que « la France ne recule pas face aux menaces. »

Seules les bannières françaises et israéliennes seront autorisées dans le stade, tandis que les drapeaux palestiniens et tout message politique seront bannis pour éviter de nouveaux débordements. L’équipe israélienne, par ailleurs, a appelé ses supporters à éviter de se déplacer pour la rencontre, qui devrait se dérouler dans une atmosphère silencieuse, loin des affluences habituelles du Stade de France.

Le président Emmanuel Macron, aux côtés de ses prédécesseurs Nicolas Sarkozy et François Hollande, sera présent dans les tribunes pour exprimer un soutien symbolique après les récents incidents antisémites en Europe. Sur le plan sportif, les Bleus de Didier Deschamps, toujours privés de Kylian Mbappé, auront pour mission d’obtenir au minimum un match nul afin de valider leur qualification pour les quarts de finale de la compétition. Même sans la présence de sa star, la France reste favorite, confortée par sa récente victoire face à Israël.

Au-delà de l’enjeu sportif, cette rencontre cristallise l’importance d’un message de fermeté et de solidarité nationale dans un contexte où le football, malgré ses terrains, ne semble pas pouvoir s’extraire des tensions géopolitiques actuelles.

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Les Bleus s’imposent à Budapest et entament une nouvelle ère sans Griezmann

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Ligue des nations : Les Bleus s'imposent contre Israël

La première sortie de l’équipe de France depuis la retraite internationale d’Antoine Griezmann s’est soldée par une victoire convaincante face à Israël (1-4). Ce succès marque le début d’une phase de transition pour les Bleus, encore privés de Kylian Mbappé, mais bien emmenés par leurs jeunes talents.

La « nouvelle ère » annoncée par Ibrahima Konaté commence sur une note positive. À Budapest, les Bleus, privés d’Antoine Griezmann et de Kylian Mbappé, ont su se reprendre après leur récente défaite contre l’Italie. Grâce à une prestation sérieuse, ils se sont imposés face à une équipe israélienne volontaire mais limitée.

Le match a débuté sous de bons auspices pour les hommes de Didier Deschamps, qui ont bénéficié d’une erreur flagrante du gardien israélien Omri Glazer. Un tir d’Eduardo Camavinga, mal maîtrisé par ce dernier après un rebond capricieux, a permis aux Français de prendre rapidement l’avantage (0-1, 7ème). Malgré cette ouverture précoce du score, les Bleus ont montré quelques signes de fébrilité, notamment en défense. Israël a profité d’un centre précis d’Oscar Gloukh pour revenir à égalité grâce à une tête puissante d’Omri Gandelman, malgré une tentative d’arrêt de Mike Maignan (1-1, 24ème).

La réplique tricolore n’a toutefois pas tardé. Christopher Nkunku, de retour en sélection après plus d’un an d’absence, a inscrit son premier but sous le maillot bleu après un bel effort individuel, marquant ainsi une étape importante dans sa carrière internationale (1-2, 28ème). Ce second but a permis à la France de reprendre le contrôle d’un match qu’elle maîtrisait déjà dans la possession du ballon, mais sans se montrer dangereuse sur chaque action.

En seconde période, les Bleus ont continué à dominer le jeu sans pour autant étouffer leur adversaire. Ousmane Dembélé, particulièrement actif, a multiplié les accélérations et frappes, même si ses efforts n’ont pas abouti. Les changements opérés en fin de rencontre, avec notamment l’entrée de Bradley Barcola, ont permis d’amplifier le score. Mattéo Guendouzi a d’abord alourdi le score en fin de match (1-3, 87ème), suivi immédiatement par Barcola qui a signé sa première réalisation en bleu (1-4, 88ème).

Avec cette victoire, la France reste au contact de l’Italie, leader du groupe après son nul contre la Belgique. Les Bleus, qui doivent encore confirmer leur forme, affronteront cette dernière à Bruxelles lors de leur prochain match, une rencontre déterminante pour la suite de leur parcours.

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