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F1: Hamilton sort du chaos en Toscane, à une longueur du record de Schumacher

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Lewis Hamilton (Mercedes) a remporté dimanche, sur le circuit du Mugello, un Grand Prix de Toscane à la fois chaotique et historique, interrompu deux fois par un drapeau rouge, qui lui permet de se rapprocher à une longueur de Michael Schumacher.

« Schumi » avait gagné 91 fois en F1, mais jamais au Mugello, propriété de Ferrari, pour la bonne raison qu’il n’avait jamais accueilli de GP. Plus que jamais leader au classement du championnat du monde, Hamilton en est à 90 victoires grâce à ce premier GP de Toscane de l’histoire de la F1, rajouté au calendrier 2020 pour cause de pandémie de coronavirus.

Valtteri Bottas (Mercedes) et Alexander Albon (Red Bull) complètent le podium sur cette piste qui n’avait encore jamais accueilli un GP de F1, en 70 ans d’histoire. Il s’agit du premier podium du jeune Thaïlandais, pour son 24e départ dans la catégorie-reine.

Au terme d’une course marquée par deux interruptions en raison d’accidents et de nombreux abandons, dont Max Verstappen (Red Bull), le seul rival constant de Mercedes, et Pierre Gasly (AlphaTauri), le vainqueur surprise du dernier GP à Monza il y a une semaine.

Avec cette 6e victoire en 2020, en neuf manches, le sextuple champion du monde britannique porte son avance à 52 points sur Bottas au classement du Championnat du monde.

C’était le 1000e GP de F1 de l’histoire de la Scuderia Ferrari et, comme pouvaient le craindre les 3.000 tifosi répartis dans trois tribunes du circuit italien, il n’y a pas eu de miracle: Charles Leclerc, pourtant parti de la 5e place sur la grille, ne termine que 8e, et Sebastian Vettel 10e.

Maigre consolation, les Ferrari font partie des douze monoplaces ayant réussi à franchir la ligne d’arrivée au Mugello, cette piste « à l’ancienne » que les pilotes ont beaucoup appréciée.

Renault au pied du podium, à cause d’Albon

Le podium a encore échappé à Renault, puisque Daniel Ricciardo a fini au 4e rang, au terme d’un dernier « sprint » de 12 tours, pour 12 voitures, faisant suite à un troisième départ, après deux drapeaux rouges et plus de deux heures de suspense.

Le premier incident a impliqué plusieurs monoplaces dont la Red Bull de Max Verstappen parti en 3e position. Le Néerlandais, victime d’une perte de puissance, a dégringolé au classement en quelques virages.

Pierre Gasly, 16e sur la grille mais vainqueur surprise à Monza il y a une semaine, s’est alors retrouvé pris en sandwich entre l’Alfa de Kimi Räikkönen et la Haas de Romain Grosjean. L’incident a poussé Verstappen et Gasly à l’abandon.

« J’étais entre Grosjean et Giovinazzi et je n’ai rien pu faire. C’est vraiment décevant. Les essais se sont bien passés. On a raté notre qualification mais on savait pourquoi. On pensait pouvoir remonter. J’étais confiant pour remonter, je suis vraiment déçu », a réagi le Français.

Au même moment ou presque, Vettel a percuté la McLaren de Carlos Sainz, parti en tête-à-queue. Après huit tours sous le régime de la voiture de sécurité, Bottas, qui avait pris un meilleur départ qu’Hamilton, menait la danse.

Mais dans le 9e tour, alors que la voiture de sécurité s’écartait, le Finlandais a choisi de ne pas accélérer, provoquant une incompréhension des autres pilotes et un gros carambolage. Conséquence directe, les abandons de Latifi, Magnussen, Giovinazzi, Sainz, et un drapeau rouge.

Un deuxième départ a ensuite été donné, avec 51 tours à couvrir. Et Hamilton s’est immédiatement placé en tête, mais au 43e tour, alors que la bataille faisait rage pour une place sur le podium, la violente sortie de route de Lance Stroll (Racing Point), qui a ensuite pris feu, a provoqué un deuxième drapeau rouge.

Ce dernier sprint a été globalement moins mouvementé, à l’exception du dépassement de Ricciardo par Albon pour son premier podium en F1. Historique lui aussi.

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Les Jeux paralympiques de Paris 2024 lancés sous le signe de l’inclusion et de la transformation

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Les Jeux paralympiques de Paris 2024 lancés sous le signe de l'inclusion et de la transformation

La cérémonie d’ouverture des Jeux paralympiques 2024 s’est déroulée en plein cœur de Paris, marquant le début de onze jours de compétitions intenses. Dans une atmosphère empreinte de symbolisme et de célébration, la vasque a été allumée par cinq athlètes français, sous les regards de milliers de spectateurs.

Les Jeux paralympiques de Paris 2024 ont été inaugurés le mercredi 28 août au terme d’une cérémonie riche en émotions, organisée dans le cadre prestigieux du Jardin des Tuileries. À 23h34 précises, la vasque symbolique s’est élevée au-dessus de la capitale, illuminée par les porte-drapeaux de la délégation française, Nantenin Keïta et Alexis Hauquinquant, accompagnés par Elodie Lorandi, Charles-Antoine Kouakou et Fabien Lamirault. Ce moment solennel, empreint de fierté et de détermination, a été le point culminant d’un événement de trois heures qui a célébré non seulement le sport, mais aussi l’inclusion et la diversité.

Précédant ce grand final, la parade des athlètes a vu défiler 5 100 participants issus de 168 délégations, depuis les Champs-Élysées jusqu’à la place de la Concorde. Les 50 000 spectateurs présents le long de cette avenue emblématique ont été les témoins d’une démonstration de solidarité et de respect, symboles forts de ces Jeux. Cette procession a été l’occasion de rappeler la diversité et la force des athlètes paralympiques, venus des quatre coins du monde pour se mesurer dans des compétitions qui débuteront dès le lendemain.

La cérémonie, bien que plus introspective que celle des Jeux olympiques, n’en était pas moins ambitieuse. Axée sur les thèmes de l’inclusion et de la célébration du corps, elle a offert un spectacle visuel impressionnant, ponctué par des performances artistiques de haut vol. Cependant, un léger couac technique a été relevé dans la retransmission télévisée, avec un son jugé insuffisant par certains téléspectateurs, atténuant l’impact de prestations musicales telles que celle de Christine and The Queens.

Ces Jeux paralympiques, placés sous le signe de la transformation, ont été salués par Tony Estanguet, président de Paris 2024, qui a évoqué une « révolution paralympique » en marche. Selon lui, cette révolution, bien que douce, promet de bouleverser profondément les perceptions et les consciences, laissant entrevoir un avenir marqué par une inclusion plus grande et une reconnaissance accrue des capacités de chacun. Les prochains jours s’annoncent donc non seulement sportifs, mais également porteurs d’un message universel de changement et de progrès.

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Paris 2024 : La flamme est éteinte

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Paris 2024 : La flamme est éteinte
©Paris2024

Les Jeux Olympiques de Paris 2024 se sont achevés au Stade de France, mettant à l’honneur Léon Marchand. Los Angeles prend le relais pour 2028 !

Les Jeux Olympiques de Paris 2024 se sont officiellement clôturés ce dimanche lors d’une cérémonie au Stade de France. Pendant un peu plus de trois heures, le monde a assisté à une fête grandiose, marquée par la présence de Léon Marchand, nageur français quintuple médaillé olympique, qui a eu l’honneur de porter la flamme olympique pour son ultime trajet.

Absent des premiers instants de la cérémonie au Stade de France, Léon Marchand a commencé son parcours au Jardin des Tuileries, où il a allumé la lanterne contenant la flamme olympique. En attendant son arrivée à Saint-Denis, les spectateurs ont assisté à une entrée des porte-drapeaux des délégations, dont Antoine Dupont et Pauline Ferrand-Prévot pour la France. Les athlètes présents ont ensuite défilé dans le stade au son des chansons emblématiques de ces Jeux, avant de participer à un karaoké géant, mené par Denis Brogniart.

Le moment marquant de la soirée est venu avec la remise du drapeau olympique à la ville hôte des prochains Jeux. Après les discours de Tony Estanguet et Thomas Bach, Anne Hidalgo a transmis le drapeau olympique à Karen Bass, maire de Los Angeles. Le passage de relais s’est poursuivi avec une performance spectaculaire de Tom Cruise, qui a sauté du toit du Stade de France avant de rejoindre Los Angeles dans une séquence filmée.

La cérémonie s’est conclue en apothéose avec l’arrivée de Léon Marchand au centre du stade, où il a éteint la flamme olympique aux côtés d’athlètes représentant tous les continents, dont Teddy Riner. Ainsi se sont terminés les Jeux Olympiques de Paris 2024, laissant place à Los Angeles pour 2028.

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Paris 2024 – Natation : Marchand éblouissant, quatrième médaille d’or

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Paris 2024 - Natation : Marchand éblouissant, quatrième médaille d'or

Époustouflant, Léon Marchand a remporté la finale du 200m quatre nages ce vendredi, s’adjugeant une quatrième médaille d’or olympique individuelle à Paris 2024.

Déjà triple champion olympique à Paris 2024, Léon Marchand continue d’impressionner. À 22 ans, il a encore renforcé son statut de légende de la natation ce vendredi en triomphant lors de la finale du 200m quatre nages. Devant une La Défense Arena en ébullition, Marchand a captivé le public avec une performance remarquable.

Dès le départ, il a montré sa puissance en papillon, bien que devancé par le Chinois Shun Wang. C’est lors de la nage sur le dos que le natif de Toulouse a pris l’avantage, durcissant la course et prenant la tête. En brasse, il a creusé l’écart, établissant une avance confortable de plus d’une seconde et demie (+1.73). Lors de la nage libre finale, Marchand a tout donné, et même s’il n’a pas battu le record du monde, il a établi un nouveau record olympique avec un temps de 1:54.06, surpassant l’ancien record détenu par Michael Phelps.

La deuxième place, occupée par le Britannique Duncan Scott à plus d’une seconde (+1.25), témoigne de la domination de Marchand dans cette course. Son exploit à Paris 2024 ne fait que confirmer son statut d’icône de la natation, et son avenir s’annonce encore plus brillant.

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