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Société

Consommation : léger recul de l’inflation en juin à 2,1% sur un an

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Consommation : léger recul de l'inflation en juin à 2,1% sur un an

L’inflation recule à nouveau en juin, après un léger rebond en mai. Une amélioration qui se répercute sur la consommation des ménages, selon l’Insee.

Assiste-t-on à une nouvelle baisse des prix ? L’inflation a atteint 4,5 % en juin 2024, selon un communiqué de l’Insee publié vendredi 28 juin. Sur un an, les prix à la consommation se stabilisent à 2,1 % en France, en recul par rapport au mois de mai, où ils s’élevaient à 2,3 %. Le prix des produits alimentaires a augmenté de seulement 0,8 %, contre 1,3 % en mai, de même que le coût de l’énergie, qui a lui augmenté de 4,8 % contre 5,7 % le mois précédent. À 2,8 % sur un an à cette période, le prix des services reste quant à lui stable par rapport à mai.

Ces chiffres rapportés par l’Insee doivent être confirmés à la mi-juillet et s’expliquent par différents facteurs. L’inflation est en effet ralentie par des prix de l’énergie et de l’alimentation qui n’augmentent pas aussi rapidement que ces derniers mois. De plus, certains produits et services ont vu leurs prix rester fixes, notamment pour le tabac.

L’institut national des statistiques observe ainsi qu’avec une différence de 0,1 % entre les mois de mai et juin, l’inflation est « quasi stable » et imite l’indice des prix à la consommation harmonisé (IPCH, indicateur de référence au niveau européen) qui a progressé de 2,5 % en juin, contre 2,6 % en mai.

D’après ces derniers constats, les ménages français semblent également consommer davantage avec l’arrivée de l’été. La consommation a bondi de 1,5 % en un mois, s’expliquant par le léger recul de l’inflation sur l’alimentaire et l’énergie. En un an, les ménages ont augmenté leur consommation de 0,9 %.

France

Concours enseignants : des syndicats inquiets de postes non pourvus

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Concours enseignants : des syndicats inquiets de postes non pourvus

Les premiers résultats des concours enseignants pour les collèges et lycées, ceux des Capes externes, inquiètent mardi les syndicats qui ont calculé déjà plus de 12% de postes non pourvus sur fond de crise du recrutement.

Selon les chiffres accessibles sur la plateforme Cyclades du ministère de l’Éducation nationale, compilés par le Snes-FSU, premier syndicat des collèges et lycées, 635 postes n’ont pas été pourvus cette année au Capes externe public (Certificat d’aptitude au professorat de l’enseignement du second degré), principal concours du second degré, sur 5.122 postes ouverts, soit 12,3% de postes non pourvus.

« C’est en légère baisse par rapport à l’an dernier (863 postes qui n’avaient pas trouvé preneurs sur 5.200 offerts, soit 16,6%) mais ça reste inquiétant pour la rentrée », a commenté Sophie Vénétitay, secrétaire générale du Snes-FSU.

Les mathématiques (209 postes non pourvus, contre 250 l’an dernier), la physique-chimie (142, contre 108 l’an dernier), l’allemand (90, contre 119 l’an dernier), les lettres modernes (78, contre 149 l’an dernier) ou les lettres classiques (33, contre 93), traditionnellement déficitaires, sont particulièrement touchés. Les résultats d’autres concours du second degré ne sont pas encore connus.

« Rien que pour les maths et le français, tout cela laisse pour le moins perplexe », souligne Sophie Vénétitay, alors que la mise en place de groupes de niveau en français et en maths au collège, prévue par le gouvernement (en sixième et cinquième dès la rentrée prochaine), nécessite davantage de professeurs que d’habitude dans ces disciplines.

« C’est un constat d’échec, alors que cette année scolaire devait être consacrée à la question de l’attractivité du métier et ça a été une année blanche », a regretté Elisabeth Allain-Moreno, secrétaire générale du SE Unsa.

« Le fait que certains postes ne soient pas pourvus aux concours ne signifie pas pour autant qu’il manquera des enseignants dans les établissements à la rentrée », car les rectorats recrutent également des professeurs contractuels, qui n’ont pas passé les concours, fait valoir le ministère de l’Éducation. Il met par ailleurs en avant « certaines améliorations » par rapport à l’année dernière s’agissant du taux de couverture pour certaines disciplines (lettres modernes et classiques, mathématiques, allemand, espagnol).

Les postes non pourvus dans le second degré s’ajoutent aux plus de 1.500 postes qui n’ont pas trouvé preneurs dans le premier degré (maternelle et élémentaire). Selon des chiffres compilés par la FSU-Snuipp, principal syndicat du premier degré, 1.583 postes n’ont pas été pourvus aux concours de professeurs des écoles cette année, essentiellement dans les académies de Versailles et Créteil (670 postes non pourvus à Créteil, 692 à Versailles et 174 en Guyane). Ce syndicat s’était inquiété mi-juin de ce « déficit alarmant ».

Il y a deux ans, le recrutement d’enseignants (premier et second degrés confondus) avait connu une crise inédite, avec plus de 4.000 postes non pourvus au total, provoquant l’émoi dans le monde de l’éducation. L’an dernier, c’est plus de 3.100 postes qui n’avaient pas trouvé preneurs dans le public, dont 1.315 dans le premier degré, selon le ministère de l’Éducation.

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Économie

Législatives 2024 : soulagement sur les marchés après le premier tour

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Législatives 2024 : soulagement sur les marchés après le premier tour

La Bourse de Paris repart à la hausse après le premier tour des élections législatives de 2024. Les résultats ont éloigné la perspective d’une majorité absolue pour le Rassemblement national, rassurant ainsi les investisseurs.

Au lendemain du premier tour des élections législatives, les marchés financiers affichent un net soulagement. Les deux scénarios les plus redoutés par les investisseurs semblent avoir été écartés, ce qui a eu un impact immédiat sur la Bourse de Paris. À l’ouverture ce lundi, le CAC 40 a bondi de 2,59 %, marquant une nette reprise après sa pire performance mensuelle depuis 2022.

Avec 33,15 % des suffrages au niveau national, le Rassemblement national et ses alliés ont obtenu un score inférieur aux prévisions qui annonçaient 36 %. Cette performance atténuée a éloigné la perspective d’une majorité absolue pour le parti nationaliste, un résultat qui a rassuré les marchés. De plus, les macronistes ont montré une résistance plus forte que prévue, évitant un effondrement complet.

Cette situation a été perçue comme le « scénario du moins pire » par les analystes, conduisant à un rebond significatif des marchés. À 09 h 20, le CAC 40 gagnait 2,62 %, atteignant 7 673,55 points, entamant ainsi le mois de juillet dans le vert après avoir chuté de 6,42 % en juin.

Les banques cotées sur le CAC 40 ont particulièrement bien performé, avec des hausses importantes : Société Générale a progressé de 7,21 % à 23,50 euros, Crédit Agricole de 5,26 % à 13,41 euros, et BNP Paribas de 5,07 % à 62,55 euros.

Sur le marché de la dette, l’écart entre le taux d’intérêt de l’emprunt à dix ans de la France (3,25 %) et celui de l’Allemagne (2,54 %) s’est resserré, reflétant une amélioration de la confiance des investisseurs dans l’économie française.

Les résultats du premier tour des législatives ont donc apporté un souffle d’optimisme aux marchés financiers, marquant un début prometteur pour ce mois de juillet.

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France

Élections législatives : Le Rassemblement National de Jordan Bardella arrive en tête

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Élections législatives : Le Rassemblement National de Jordan Bardella arrive en tête

Selon les premières estimations, le Rassemblement National devance le Nouveau Front Populaire avec 34,5 % des votants.

Ce dimanche 30 juin, le Rassemblement National (RN) est en tête du premier tour des élections législatives anticipées, avec 34,5 % des voix à 20h, selon les premières projections. Le Nouveau Front Populaire arrive deuxième, avec 28,5 % des voix, selon l’institut de sondage IFOP. Le parti de la majorité présidentielle Ensemble se place troisième avec 22,5 % des suffrages, et Les Républicains arrivent quatrièmes avec un score de 10 %.

Face à cette percée du RN, le Président de la République, Emmanuel Macron, a rapidement pris la parole et a appelé à faire barrage au RN au second tour. « La participation élevée au premier tour de ces élections législatives témoigne de l’importance de ce vote pour tous nos compatriotes et de la volonté de clarifier la situation politique », a déclaré le président de la République dans une déclaration diffusée dimanche soir. « Leur choix démocratique nous oblige. Face au Rassemblement national, l’heure est à un large rassemblement clairement démocrate et républicain pour le second tour. »

Participation en forte hausse

Le taux de participation à 20h est de 63,10 % en France métropolitaine, selon les chiffres du ministère de l’Intérieur. À 17h, le taux de participation était de 59,39 % en France métropolitaine, contre 39,42 % à la même heure lors du premier tour des législatives en 2022.

Il faut remonter aux élections législatives de 1986 pour atteindre un chiffre plus élevé (63,6 %), indique sur X Mathieu Gallard, directeur d’études de l’institut de sondages Ipsos. Ce scrutin n’est néanmoins pas représentatif puisqu’il se déroulait à la proportionnelle, à un tour. Avec ce mode de scrutin, il faut remonter à 1978 pour trouver un taux de participation plus important (68,8 %).

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