Sports
XV de France : Ollivon de retour pour guider 17 « bleus » au Japon
Pour la première tournée du XV de France au Japon début juillet, Fabien Galthié a rappelé lundi le « grognard » Charles Ollivon, de retour après plus d’un an d’absence en sélection, et convoqué 17 néophytes parmi son groupe 42 joueurs.
Même si les Bleus ont une série de huit victoires d’affilée à prolonger, le sélectionneur avait prévenu qu’il laisserait de nombreux cadres au repos, dont la plupart des vainqueurs du Grand Chelem ce printemps, notamment les Toulousains Antoine Dupont, Romain Ntamack, Cyril Baille et Anthony Jelonch, et les Rochelais champions d’Europe Gregory Alldritt, Uini Atonio et Jonathan Danty.
Il s’est aussi passé des joueurs des clubs finalistes du Top 14 vendredi prochain, Montpellier et Castres, pour les deux rencontres programmées face aux Nippons, le 2 juillet à Aichi puis le 9 juillet à Tokyo.
Aux côtés des 19 Français sélectionnés au sein des Barbarians britanniques, vainqueurs des Anglais (52-21) dimanche à Twickenham, tous dans le groupe, plusieurs petits nouveaux figurent dans les 42.
On peut citer parmi eux certaines révélations de cette saison: le troisième ligne du Stade rochelais Matthias Haddad (21 ans), le demi de mêlée du Racing 92 Nolann Le Garrec (20 ans), l’ailier de Bayonne Rémy Baget (24 ans, co-meilleur marqueur d’essais de Pro D2)…
Ainsi que quelques surprises: le pilier de Bayonne Matis Perchaud (19 ans), le troisième ligne de Bordeaux-Bègles Bastien Vergnes-Taillefer (25 ans) ou l’ailier d’Oyonnax Enzo Reybier (20 ans).
Huit en série
C’est donc avec un groupe jeune (un peu plus de 23 ans de moyenne d’âge) et inexpérimenté (6 sélections en moyenne) que Fabien Galthié et son staff s’envoleront mercredi pour le Japon, avec l’objectif de continuer sur la lancée des huit succès consécutifs des Bleus: les trois test-matches de l’automne contre l’Argentine, la Géorgie et la Nouvelle-Zélande suivis des cinq rencontres du Tournoi des six nations.
L’an dernier, pour la tournée d’été en Australie, ils étaient 22 à n’avoir jamais enfilé le maillot au Coq, et certains inconnus du grand public en avaient profité pour briller.
L’arrière de Perpignan, alors en Pro D2, Melvyn Jaminet, avait ainsi tellement crevé l’écran « down under » qu’il a ensuite été titularisé lors de chacun des matches du XV de France.
Non-qualifié pour les phases finales du Top 14 avec l’Usap, qu’il quitte pour rejoindre Toulouse à la rentrée, il fait donc logiquement partie du voyage vers Tokyo.
Le Toulonnais Charles Ollivon (23 sélections), absent l’an dernier car blessé au genou deux mois après son dernier match en Bleu contre l’Ecosse le 26 mars 2021, fait également partie des 42 et devrait être désigné capitaine, un titre qu’il avait laissé en Australie à Anthony Jelonch.
Le troisième ligne toulonnais sera épaulé par un autre « ancien », Damian Penaud (32 sélections), dont le club n’a pas non plus réussi à se qualifier en phase finale, ainsi que par le centre du Racing 92 Virimi Vakatawa (30 sélections), qui sort d’une saison en dents de scie et aura l’occasion de se racheter au Japon.
« Incubateur »
L’ouvreur Matthieu Jalibert (15 sélections), éliminé en demi-finale du Top 14 avec Bordeaux-Bègles, va pouvoir acquérir du temps de jeu en Bleu, après avoir raté le Tournoi pour cause de blessure.
Enfin, les « Chelemards » Maxime Lucu, Yoram Moefana et Peato Mauvaka peuvent également faire leurs valises.
Cette tournée constituera une « opportunité pour beaucoup de joueurs de profiter de notre mode +incubateur, laboratoire+ », avait expliqué Galthié mi-mai lors d’une conférence de presse.
Avant d’ajouter: « On l’a vu en Australie l’an dernier, il y a des joueurs qui se sont révélés comme Melvyn Jaminet, Cameron Woki, Anthony Jelonch… Donc, c’est une opportunité pour des joueurs qui n’ont pas eu encore la chance de saisir le train vers la Coupe du monde. »
A un peu plus d’un an du Mondial-2023 (8 septembre – 28 octobre) en France, il est encore temps de monter dans le wagon.
Sports
Le XV de France triomphe des All Blacks dans un duel épique (30-29)
Dans un Stade de France en effervescence, le XV de France a surmonté un retard à la pause pour s’imposer face à la Nouvelle-Zélande. Une victoire mémorable qui confirme la dynamique des Bleus dans cette tournée d’automne.
Ce samedi soir, le rugby français a vécu une nouvelle page d’histoire marquée par une victoire héroïque contre les All Blacks. Face à une équipe néo-zélandaise redoutable, les joueurs de Fabien Galthié ont su renverser une situation compromise pour arracher un succès précieux (30-29). Dominés en première mi-temps (10-17), les Bleus ont offert une réaction éclatante après la pause, portés par un mélange de puissance, de vitesse et de sang-froid.
La rencontre, déjà qualifiée d’anthologique, a débuté sous le signe de l’intensité. Les All Blacks, menés par Scott Robertson, ont pris l’ascendant grâce aux essais de Peter Lakai et Cameron Roigard, combinés à la précision de Beauden Barrett au pied. En difficulté, le XV de France a pourtant trouvé un premier sursaut par l’intermédiaire de Romain Buros, auteur d’un essai marquant pour sa première cape.
De retour des vestiaires, les Tricolores ont changé de visage. Paul Boudehent, en force, puis Louis Bielle-Biarrey, grâce à sa vitesse fulgurante, ont permis à la France de passer devant au score. Soutenus par un Thomas Ramos irréprochable face aux perches, les Bleus ont résisté aux tentatives de Damian McKenzie, qui a maintenu les All Blacks dans la partie. Jusqu’à la dernière seconde, la défense française, héroïque, a repoussé les assauts adverses pour sceller une troisième victoire consécutive contre cette équipe légendaire.
Après avoir surclassé le Japon (52-12), cette nouvelle performance consolide la place du XV de France parmi les meilleures nations du rugby mondial. Les regards se tournent désormais vers l’Argentine, dernier adversaire de cette tournée, pour conclure en beauté une série de matchs mémorables.
Sports
France-Israël : un match sous haute tension au Stade de France, sécurisé par un dispositif exceptionnel
Dans un contexte de vives tensions au Proche-Orient, la rencontre de la Ligue des nations entre la France et Israël se jouera ce jeudi au Stade de France sous haute surveillance. L’enjeu sportif cède le pas face aux préoccupations de sécurité et aux récents incidents autour du football européen.
Le Stade de France se prépare à accueillir une confrontation aux multiples dimensions, où le sport et la géopolitique se croisent de manière inédite. Alors que les événements récents au Proche-Orient et les débordements en marge d’un match du Maccabi Tel-Aviv à Amsterdam ont attisé les tensions, les autorités françaises déploient une opération sécuritaire d’envergure pour garantir le bon déroulement de la rencontre.
En effet, près de 4 000 policiers et gendarmes seront mobilisés autour du stade, ainsi qu’une équipe de l’unité d’élite Raid, chargée de la protection rapprochée de l’équipe israélienne. Un climat de vigilance renforcé s’est instauré en Europe face à une hausse des actes racistes et antisémites depuis le début du conflit opposant Israël au Hamas à Gaza en octobre. Cette escalade de violence, exacerbée par les attaques contre les supporters israéliens à Amsterdam, a conduit le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau à s’opposer fermement à toute délocalisation du match, affirmant que « la France ne recule pas face aux menaces. »
Seules les bannières françaises et israéliennes seront autorisées dans le stade, tandis que les drapeaux palestiniens et tout message politique seront bannis pour éviter de nouveaux débordements. L’équipe israélienne, par ailleurs, a appelé ses supporters à éviter de se déplacer pour la rencontre, qui devrait se dérouler dans une atmosphère silencieuse, loin des affluences habituelles du Stade de France.
Le président Emmanuel Macron, aux côtés de ses prédécesseurs Nicolas Sarkozy et François Hollande, sera présent dans les tribunes pour exprimer un soutien symbolique après les récents incidents antisémites en Europe. Sur le plan sportif, les Bleus de Didier Deschamps, toujours privés de Kylian Mbappé, auront pour mission d’obtenir au minimum un match nul afin de valider leur qualification pour les quarts de finale de la compétition. Même sans la présence de sa star, la France reste favorite, confortée par sa récente victoire face à Israël.
Au-delà de l’enjeu sportif, cette rencontre cristallise l’importance d’un message de fermeté et de solidarité nationale dans un contexte où le football, malgré ses terrains, ne semble pas pouvoir s’extraire des tensions géopolitiques actuelles.
Sports
Les Bleus s’imposent à Budapest et entament une nouvelle ère sans Griezmann
La première sortie de l’équipe de France depuis la retraite internationale d’Antoine Griezmann s’est soldée par une victoire convaincante face à Israël (1-4). Ce succès marque le début d’une phase de transition pour les Bleus, encore privés de Kylian Mbappé, mais bien emmenés par leurs jeunes talents.
La « nouvelle ère » annoncée par Ibrahima Konaté commence sur une note positive. À Budapest, les Bleus, privés d’Antoine Griezmann et de Kylian Mbappé, ont su se reprendre après leur récente défaite contre l’Italie. Grâce à une prestation sérieuse, ils se sont imposés face à une équipe israélienne volontaire mais limitée.
Le match a débuté sous de bons auspices pour les hommes de Didier Deschamps, qui ont bénéficié d’une erreur flagrante du gardien israélien Omri Glazer. Un tir d’Eduardo Camavinga, mal maîtrisé par ce dernier après un rebond capricieux, a permis aux Français de prendre rapidement l’avantage (0-1, 7ème). Malgré cette ouverture précoce du score, les Bleus ont montré quelques signes de fébrilité, notamment en défense. Israël a profité d’un centre précis d’Oscar Gloukh pour revenir à égalité grâce à une tête puissante d’Omri Gandelman, malgré une tentative d’arrêt de Mike Maignan (1-1, 24ème).
La réplique tricolore n’a toutefois pas tardé. Christopher Nkunku, de retour en sélection après plus d’un an d’absence, a inscrit son premier but sous le maillot bleu après un bel effort individuel, marquant ainsi une étape importante dans sa carrière internationale (1-2, 28ème). Ce second but a permis à la France de reprendre le contrôle d’un match qu’elle maîtrisait déjà dans la possession du ballon, mais sans se montrer dangereuse sur chaque action.
En seconde période, les Bleus ont continué à dominer le jeu sans pour autant étouffer leur adversaire. Ousmane Dembélé, particulièrement actif, a multiplié les accélérations et frappes, même si ses efforts n’ont pas abouti. Les changements opérés en fin de rencontre, avec notamment l’entrée de Bradley Barcola, ont permis d’amplifier le score. Mattéo Guendouzi a d’abord alourdi le score en fin de match (1-3, 87ème), suivi immédiatement par Barcola qui a signé sa première réalisation en bleu (1-4, 88ème).
Avec cette victoire, la France reste au contact de l’Italie, leader du groupe après son nul contre la Belgique. Les Bleus, qui doivent encore confirmer leur forme, affronteront cette dernière à Bruxelles lors de leur prochain match, une rencontre déterminante pour la suite de leur parcours.
-
Balaruc-les-BainsEn Ligne 2 semaines
Balaruc-les-Bains : 784 000 euros perdus aux Thermes, un camouflet pour la commune
-
MarseillanEn Ligne 1 semaine
Marseillan : Les propriétaires n’en peuvent plus des hausses d’impôts !
-
SèteEn Ligne 1 semaine
Sète : Quand François Commeinhes échange le béton pour la douceur marocaine
-
SèteEn Ligne 1 semaine
Sète : François Commeinhes économise 1,1M€ d’impôts grâce à des montages fiscaux
-
SèteEn Ligne 2 semaines
Sète : François Commeinhes face à un premier échec en Cassation
-
SèteEn Ligne 2 semaines
Sète : Bancs Publics à l’honneur dans Grands Reportages sur TF1
-
SèteEn Ligne 2 semaines
Sète : La ville condamnée pour une promesse d’embauche non respectée
-
MèzeEn Ligne 2 semaines
Mèze : une opposition absente, les mèzois lâchés face aux hausses tarifaires