Europe
Volodymyr Zelensky en tournée à bord d’un avion de la République Française

Volodymyr Zelensky est arrivé à Hiroshima avec le soutien d’Emmanuel Macron et de l’avion officiel français.
Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, est actuellement en pleine offensive diplomatique et a reçu le soutien indéfectible d’Emmanuel Macron lors du sommet du G7. Samedi 20 mai, il est arrivé à Hiroshima, au Japon, à bord d’un avion officiel français, suite à une demande d’assistance formulée par Kiev auprès de Paris dès mercredi.
Cette courte tournée diplomatique bénéficiant du soutien logistique français a vu Volodymyr Zelensky et ses conseillers être accompagnés par la diplomate Isabelle Dumont, ancienne ambassadrice à Kiev et entretenant une relation de longue date avec le chef d’État ukrainien, selon une source proche.
La France, engagée aux côtés de l’Ukraine, a soutenu activement les actions diplomatiques visant à aider le peuple ukrainien. Sylvain Maillard, député du mouvement Renaissance et invité sur franceinfo, a déclaré que c’était une fierté pour la France d’être à l’origine de la présence de Volodymyr Zelensky au G7.
Selon une source de l’Élysée, Volodymyr Zelensky a choisi de s’adresser à la France en raison de la relation durable qu’il entretient avec Emmanuel Macron. Les deux chefs d’État se sont retrouvés à Hiroshima samedi après-midi. Le président français a déclaré à son homologue ukrainien que sa présence au sommet du G7 « peut changer la donne » pour l’Ukraine, lui promettant également un soutien indéfectible de la France jusqu’au bout.
Volodymyr Zelensky a saisi cette « occasion unique » d’échanger avec ses alliés du G7, mais aussi de plaider la cause de l’Ukraine contre l’invasion russe auprès des dirigeants des pays du Sud invités au sommet. Selon une source de l’Élysée, la présidence japonaise du G7 a été convaincue d’inviter le président Zelensky à Hiroshima et de lui permettre d’échanger avec ces pays émergents lors d’une session prévue dimanche, saluant ainsi « une initiative française ».
Volodymyr Zelensky a également tenu des réunions bilatérales avec des responsables du G7. Le Premier ministre indien, Narendra Modi, lui a assuré que l’Inde ferait « tout son possible » pour régler le conflit en Ukraine. Le président brésilien, Lula, s’est montré ouvert au dialogue et prévoit également de s’entretenir avec le président ukrainien, selon la présidence française.
Europe
Allemagne : l’extrême droite atteint un de ses plus hauts niveaux depuis l’après-guerre

Selon les derniers sondages, le parti Alternative pour l’Allemagne arriverait au coude-à-coude avec les sociaux-démocrates.
Si les élections se déroulaient ces samedi 3 et dimanche 4 juin en Allemagne, le parti Alternative pour l’Allemagne (AFD) serait, selon les derniers sondages, au coude-à-coude avec les sociaux-démocrates du chancelier Olaf Scholz, à environ 18%, derrière la CDU-CSU (29%) mais nettement devant les écologistes (14%). Dix ans après sa création, l’AFD atteint ainsi un niveau que le parti d’extrême droite n’a connu qu’à une reprise, à l’été 2018.
L’AFD profite en premier lieu de l’impopularité de la coalition au pouvoir, dont l’action, dans un contexte d’inflation, de récession et d’inquiétude liée à la guerre en Ukraine, n’est saluée que par un Allemand sur cinq, selon une enquête publiée jeudi 1er juin par la chaîne ARD (en allemand). De leurs côtés, les conservateurs de la CDU-CSU, dans l’opposition depuis le départ d’Angela Merkel, peinent à incarner une alternative.
Si deux électeurs sur trois de l’AfD placent toujours l’immigration au premier rang de leurs préoccupations, le parti d’extrême droite semble tirer profit de son opposition à la politique climatique du gouvernement. Ce positionnement lui permet ainsi d’atteindre un de ses plus hauts niveaux de popularité depuis l’après-guerre.
Europe
Conseil de l’UE: le Parlement demande que la Hongrie n’exerce pas sa présidence

Les députés européens ont voté une résolution demandant de repousser la présidence hongroise du Conseil de l’UE. Ils estiment que la Hongrie n’est pas apte à diriger ni à représenter l’Union européenne.
Les députés européens ont adopté une résolution le jeudi 1er juin, avec 442 voix contre 144, appelant les 27 pays membres à reporter la présidence hongroise du Conseil de l’UE. Ils expriment leurs inquiétudes concernant l’État de droit en Hongrie et soulignent l’incapacité présumée du gouvernement hongrois à assumer la présidence, à proposer des compromis, à établir des priorités communes et à représenter l’Union européenne.
C’est pourtant ce que la Hongrie devra faire, d’autant qu’elle prend la présidence le 1er juillet 2024, à une date cruciale, juste après les élections européennes et donc au moment du choix des nouveaux présidents des institutions communes.
Les députés soulignent que l’ordre des présidences semestrielles, bien que fixé des années à l’avance, a déjà été chamboulé plusieurs fois, dernièrement pour cause de Brexit et auparavant pour cause d’adhésion de nouveaux États membres dans l’UE.
Si les 27 refusent de repousser la présidence hongroise, certains députés proposent de faire de ces six mois une plateforme pour l’opposition magyare au Parlement européen, de refuser d’organiser des rencontres ou des conférences de presse avec la présidence et surtout de refuser les négociations informelles sur les textes législatifs et de tout soumettre à de longues procédures de vote.
Europe
Des firmes agrochimiques accusées d’avoir caché la dangerosité de leurs pesticides à l’UE

Des firmes agrochimiques auraient dissimulé certaines études sur pesticides en Europe, mettant en danger le développement du cerveau des consommateurs.
Certaines firmes agrochimiques auraient volontairement caché à l’Union européenne certaines études menées sur les pesticides qu’ils souhaitaient commercialiser sur le continent. Ce sont des chercheurs de l’université de Stockholm qui révèlent ces informations dans la revue Environmental Health ce jeudi 1er juin et notamment les conséquences graves sur le développement du cerveau.
Ces études réalisées par les firmes ont été menées il y a plus de vingt ans pour certaines et, selon les chercheurs suédois, elles auraient pu changer la donne à l’époque, en poussant les régulateurs européens à refuser l’autorisation des produits. Trois insecticides et un fongicide, utilisés notamment sur les cultures de tomates, de fraises, de pomme de terre et d’aubergines, sont concernés.
Testés au début des années 2000 sur des rats de laboratoire – pendant la grossesse des femelles – ces quatre produits ont affecté le cerveau des nouveau-nés, en modifiant leur taille, mais aussi en retardant l’âge de leur maturation sexuelle et leur prise de poids. Ces études ont pourtant bien été transmises aux autorités américaines, mais dans le dossier européen qu’il faut constituer pour l’approbation de la substance, les pièces n’ont pas été fournies.
Le géant de l’agrochimie Bayer, cité par les chercheurs, se justifie en disant que l’Union européenne n’avait pas explicitement demandé les résultats de ces études et qu’elles n’auraient pas eu d’impact, de toute façon, sur l’interdiction des produits. Mais selon les chercheurs suédois qui révèlent l’affaire, quatre études sur les neuf qui ont été omises, auraient pu a minima limiter leur utilisation en jouant sur la quantité autorisée ou sur l’indication des risques encourus.
Pour éviter que cela ne se reproduise, ils suggèrent de recouper les données disponibles sur ces substances à travers le monde, et de sanctionner la rétention d’information sur la toxicité. L’Europe délègue ce pouvoir aux régulateurs nationaux, et à ce jour, aucune amende de ce genre n’a été infligée.
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