Europe
Ukraine : le patron de Wagner annonce la prise de Bakhmout, Kiev déclare toujours contrôler des zones
Le patron du groupe paramilitaire russe Wagner, Evgueni Prigojine, a revendiqué ce samedi 20 mai la capture complète par ses hommes de la ville de Bakhmout, épicentre de combats dans l’Est de l’Ukraine qui durent depuis l’été dernier. Kiev a démenti disant toujours contrôler des zones de la ville, malgré une situation « critique » sur le terrain. « Nos défenseurs contrôlent certaines installations industrielles et infrastructures de la zone ainsi que dans le secteur privé », a indiqué sur Telegram la vice-ministre ukrainienne de la Défense, Ganna Maliar.
« Le 20 mai 2023, aujourd’hui, à midi, Bakhmout a été prise dans sa totalité », a annoncé de son côté Evgueni Prigojine dans une vidéo diffusée par son service de presse sur Telegram, où il se tient aux côtés d’hommes armés devant des bâtiments en ruines. « L’opération pour la prise de Bakhmout a durée 224 jours […] Il n’y avait que Wagner ici », a ajouté Evgueni Prigojine, qui est en conflit ouvert avec la hiérarchie militaire russe. Il a également indiqué que ses hommes allaient transférer le 25 mai à l’armée russe le contrôle de ville.
Grâce au G7 « la paix sera plus proche », estime Zelensky
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky, qui est présent au sommet du G7 à Hiroshima, a déclaré, ce samedi, que « la paix sera plus proche » à la suite des réunions qui vont se dérouler jusqu’à dimanche au Japon. L’avion de la République française qui acheminait Volodymyr Zelensky depuis l’Arabie saoudite, où il a fait étape vendredi, a atterri à l’aéroport de la ville japonaise d’Hiroshima, et le tapis rouge a été déroulé pour sa descente. « Japon. G7. Réunions importantes avec les partenaires et les amis de l’Ukraine. Sécurité et coopération accrues pour notre victoire. Aujourd’hui, la paix sera plus proche », a déclaré le président ukrainien sur les réseaux sociaux.
De son côté, le G7 a appelé Pékin à « faire pression sur la Russie pour qu’elle cesse son agression. » Des réunions bilatérales de Volodymyr Zelensky avec le Premier ministre japonais Fumio Kishida, le président Emmanuel Macron et son homologue américain Joe Biden sont aussi prévues. Sa présence à Hiroshima « peut changer la donne » pour Kiev, a lancé le président français à propos de Zelensky, avant une rencontre entre les deux chefs d’Etat, car c’est une « occasion unique » pour lui d’échanger non seulement avec tous ses soutiens au G7, mais aussi de tenter de rallier d’autres pays invités au sommet, tels que l’Inde et le Brésil.
Biden ouvre la voie à la livraison d’avions F-16 à l’Ukraine
C’est un tournant d’importance dans le soutien occidental à Kiev et une décision qualifiée d' »historique » par le président Volodymyr Zelensky : Joe Biden est désormais prêt à autoriser d’autres pays à fournir à l’Ukraine les avions de combat qu’elle réclame ardemment, des F-16 de fabrication américaine. Le président américain a assuré ses interlocuteurs de son « soutien à une initiative commune visant à entraîner des pilotes ukrainiens sur des avions de combat de quatrième génération, y compris des F-16 », selon un haut responsable de la Maison-Blanche.
L’annonce a été rapidement saluée par le Premier ministre britannique Rishi Sunak, ainsi que par le Premier ministre belge Alexander De Croo et la ministre de la Défense néerlandaise, Kajsa Ollongren. « Le Royaume-Uni travaillera avec les Etats-Unis, les Pays-Bas, la Belgique et le Danemark pour apporter à l’Ukraine la capacité aérienne de combat dont elle a besoin », a affirmé Rishi Sunak.
Kiev assure avoir repoussé une nouvelle attaque de drones sur la capitale
L’administration civile et militaire de Kiev a affirmé ce samedi avoir intégralement repoussé une nouvelle attaque de drones russes sur la capitale, visée dans la nuit, mais que des débris étaient tombés sur Kiev, sans faire pour autant de victimes à ce stade. « Cette nuit, l’agresseur a mené une nouvelle attaque de drones massive », a écrit sur Telegram le chef de l’administration civile et militaire de Kiev, Serhiï Popko.
« Toutes les cibles aériennes détectées ont été abattues par la défense aérienne de la ville », a-t-il assuré, précisant que, selon des informations préliminaires, des drones de type Shahed étaient à l’œuvre. « Kiev n’a été touchée par aucune frappe ! », s’est-il félicité, mais des débris d’engins sont tombés sur la capitale, provoquant notamment un incendie – éteint depuis – sur le toit d’un immeuble résidentiel dans le district de Dniprovskyi. Le feu n’a pas fait de victimes, a indiqué Serhiï Popko.
« Certains » pays arabes « ferment les yeux » sur l’invasion russe, affirme Zelensky
Le président ukrainien a accusé vendredi « certains » pays arabes de « fermer les yeux » sur l’invasion de son pays par la Russie, en s’adressant aux dirigeants arabes réunis en sommet à Jeddah en Arabie saoudite. « Malheureusement, certains pays dans le monde et ici, parmi vous, ferment les yeux sur ces prisons et annexions illégales », a déclaré Volodymyr Zelensky, invité surprise au sommet de la Ligue arabe, invitant les dirigeants de la région à « jeter un regard honnête » sur la guerre.
Le dirigeant ukrainien qui effectuait son premier déplacement au Moyen-Orient depuis le début de la guerre dans son pays, s’est adressé aux dirigeants d’une région beaucoup moins unie dans son soutien à l’Ukraine que ses alliés européens et américains. Le pays hôte, l’Arabie saoudite a affiché une position relativement neutre sur le conflit, soulignant l’importance de maintenir des liens à la fois avec Kiev et Moscou. La Syrie de Bachar el-Assad, en revanche, est l’un des cinq pays à avoir voté contre les résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies demandant à la Russie de cesser les hostilités en Ukraine.
Le Danemark va former des pilotes ukrainiens sur F-16 après le feu vert américain
Le Danemark va contribuer à la formation de pilotes ukrainiens sur l’avion de combat de fabrication américaine F-16, après le soutien et « positif » de Washington, a annoncé vendredi le ministre danois de la Défense. Le pays scandinave, qui est en train de remplacer sa flotte de F-16 par des F-35, va désormais pouvoir contribuer à « former les pilotes ukrainiens à voler également sur F-16 », a déclaré le ministre par intérim Troels Lund Poulsen. « Le Danemark déploiera tous ses efforts pour en faire une contribution prioritaire », a-t-il ajouté.
« Nous allons désormais nous mettre d’accord sur plus de détails avec nos proches alliés », a affirmé le ministre dans un communiqué, saluant le feu vert « positif » du président américain Joe Biden. Il n’a toutefois pas précisé si le Danemark allait contribuer à la livraison de certains des appareils. L’armée de l’air danoise compte une quarantaine de F-16, dont environ 30 sont opérationnels. Le pays nordique a récemment commencé à recevoir ses premiers F-35 de cinquième génération destinés à les remplacer.
Kiev refuse toute médiation impliquant perte de territoire ou gel du conflit
L’Ukraine refuse toute médiation de paix avec la Russie qui n’écarterait pas d’entrée de jeu toute perte territoriale pour Kiev ou un arrêt des combats, a affirmé vendredi à Lisbonne le ministre ukrainien des Affaires étrangères Dmytro Kuleba. « Aucun plan ou initiative de paix, aucune médiation ne devrait impliquer une perte légale ou réelle de territoire ukrainien », a-t-il affirmé à l’issue d’une rencontre avec son homologue portugais Joao Gomes Cravinho.
« Aucune initiative, aucune médiation ne devrait être basée sur la prémisse que nous devrions geler le conflit puis voir ensuite ce qu’il se passe », a ajouté Dmytro Kuleba, qui s’exprimait devant la presse en anglais. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a rencontré vendredi à Jeddah le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane et l’a remercié de soutenir la souveraineté de l’Ukraine. Dès mars 2022, une semaine après le début de l’invasion russe de l’Ukraine, le dirigeant de facto de la monarchie du Golfe avait appelé à trouver une « solution politique » au conflit et proposé sa médiation lors d’un entretien téléphonique avec le président russe Vladimir Poutine.
Europe
Espagne : Au moins 62 morts dans des inondations « dantesques »
Soixante-deux morts, des villages isolés et des infrastructures dévastées, le sud-est de l’Espagne lutte pour se relever après des inondations dramatiques. Les secours restent mobilisés pour retrouver les disparus et apporter de l’aide aux sinistrés.
Les inondations qui ont frappé mardi soir le sud-est de l’Espagne ont causé la mort de 62 personnes, selon un bilan provisoire annoncé mercredi par les autorités espagnoles. Les efforts de secours s’intensifient pour accéder aux villages coupés du reste du pays, et les recherches se poursuivent pour identifier les victimes. Dans un contexte d’urgence, une ligne téléphonique a été mise en place pour les familles des disparus, illustrant l’angoisse qui touche de nombreuses personnes, comme Jessica Sandoval, toujours sans nouvelles de son frère résidant à Valence.
Le Premier ministre Pedro Sánchez a exprimé son soutien aux familles affectées, promettant l’assistance de l’État face à cette crise. Il a rappelé que la situation demeure critique avec des routes coupées, des ponts endommagés, et des zones encore inaccessibles, et a exhorté les habitants à rester vigilants. Margarita Robles, ministre de la Défense, a souligné la gravité de la situation, mentionnant la mobilisation de mille militaires et de plusieurs hélicoptères pour venir en aide aux sinistrés.
Des communes telles que L’Alcudia, près de Valence, et Letur, dans la province d’Albacete, figurent parmi les plus sévèrement touchées. Les habitants de ces localités ont rapporté des scènes chaotiques. Consuelo Tarazona, maire d’Horno de Alcedo, a décrit une montée des eaux « monstrueuse » qui a pris les résidents par surprise, laissant peu de temps pour alerter le voisinage.
Face à ces événements, les autorités espagnoles ont pris des mesures drastiques pour limiter les déplacements : les écoles ont été fermées à Valence, les événements publics annulés, et plusieurs vols et trains suspendus. L’impact sur le réseau ferroviaire a été tel qu’Adif, opérateur ferroviaire espagnol, a interrompu les liaisons entre Madrid et Valence pour la journée de mercredi. La tempête a même provoqué le déraillement d’un train à grande vitesse en Andalousie, bien qu’aucun blessé ne soit à déplorer.
Les causes de ce phénomène, nommé « gota fria » ou « goutte froide », sont bien connues des experts météorologiques. Chaque automne, la région méditerranéenne espagnole subit ces dépressions en altitude qui génèrent des pluies soudaines et intenses. Les scientifiques attribuent l’intensification de ces événements extrêmes au changement climatique, qui accentue leur fréquence et leur ampleur, comme l’a rappelé Jess Neumann, hydrologue à l’Université de Reading. Ce phénomène illustre la nécessité d’adapter infrastructures et urbanisme pour mieux affronter les futurs aléas climatiques.
Ces inondations, tragiquement emblématiques des défis posés par le réchauffement climatique, imposent une réflexion globale sur la gestion des infrastructures urbaines et rurales.
Europe
Venise : la taxe d’entrée doublée pour les réservations tardives en 2025
La taxe d’entrée instaurée à Venise pour endiguer le surtourisme connaîtra une augmentation en 2025. Les réservations de dernière minute seront désormais soumises à un tarif doublé, dans le but de dissuader l’afflux de visiteurs d’un jour.
Depuis le 25 avril dernier, Venise exige des visiteurs d’un jour, lors de journées de forte affluence, une contribution de cinq euros, une mesure qui sera reconduite en 2025, avec un renforcement pour les réservations tardives. Concrètement, à partir du 18 avril prochain et pendant 54 jours spécifiques, le tarif restera à cinq euros pour les voyageurs organisant leur visite au moins quatre jours à l’avance. En revanche, ceux qui réservent un court séjour en dernière minute devront s’acquitter d’une taxe doublée, soit dix euros. Le maire de Venise, Luigi Brugnaro, a confirmé cette hausse sur la plateforme X (anciennement Twitter), précisant que les résidents et les personnes nées à Venise n’auront qu’à présenter une pièce d’identité pour être exemptés.
Oggi abbiamo presentato le novità della sperimentazione del contributo di accesso per l’anno 2025.
A #Venezia stiamo cercando di affrontare il tema dell’overtourism, inserendo un sistema di prenotabilità della Città.
Grazie al lavoro di tante persone tra cui dirigenti,… pic.twitter.com/gBBRab5n1a
— Luigi Brugnaro (@LuigiBrugnaro) October 24, 2024
Malgré l’objectif affiché de limiter le tourisme journalier, l’impact de cette taxe reste incertain. Selon Isabelle Kahna, fondatrice des Ailes de Venise, une association prônant un tourisme durable, la mesure n’a pas encore eu d’effet significatif sur le nombre de visiteurs quotidiens, et elle estime qu’il s’agit d’une réponse symbolique face aux avertissements de l’Unesco. Venise avait en effet été menacée d’inscription sur la liste du patrimoine en péril en 2023 en raison de l’afflux de visiteurs qui fragilise ses infrastructures et son écosystème unique.
Si les séjours avec hébergement restent exonérés de cette taxe, cette mesure de dissuasion a pour vocation de réguler le flux touristique pendant les périodes critiques, mais sa véritable efficacité pour préserver la Sérénissime de la surcharge touristique reste à démontrer.
Europe
Zelensky accuse la Corée du Nord d’envoyer des troupes en soutien à la Russie
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a dénoncé, ce dimanche, une collaboration militaire croissante entre la Russie et la Corée du Nord, allant au-delà de la simple fourniture d’armements. Il affirme que des soldats nord-coréens rejoindraient les forces russes, une accusation immédiatement démentie par le Kremlin.
Volodymyr Zelensky a de nouveau attiré l’attention sur l’alliance entre Moscou et Pyongyang, affirmant que cette coopération ne se limite plus à l’envoi d’armements mais inclut désormais l’envoi de soldats nord-coréens. Lors de son allocution quotidienne du 13 octobre, le président ukrainien a mis en garde contre cette nouvelle dimension du soutien nord-coréen à la Russie, qu’il qualifie de menace grandissante.
Face à cette situation, Kiev appelle à un renforcement rapide de l’aide militaire occidentale, notamment en matière d’armement longue portée pour intensifier la pression sur les forces russes.
Le Kremlin a, pour sa part, catégoriquement rejeté ces accusations, tout en niant également les affirmations de Séoul selon lesquelles Pyongyang fournirait des missiles et des munitions à Moscou. Toutefois, la récente intensification des relations entre la Russie et la Corée du Nord, illustrée par la visite de Vladimir Poutine à Pyongyang en juin, où il a conclu un accord de défense mutuelle avec Kim Jong-un, semble confirmer l’existence d’une coopération militaire stratégique.
Cette évolution est perçue par les observateurs occidentaux comme une menace pour l’équilibre régional, renforçant la nécessité pour l’Ukraine de recevoir davantage de soutien militaire de la part de ses alliés pour éviter une escalade prolongée du conflit.
-
MarseillanEn Ligne 4 mois
Marseillan : Les tarifs de la ZAC Terra Ostrea soulèvent l’indignation des habitants
-
MarseillanEn Ligne 4 mois
Marseillan : Démission d’une adjointe de poids, Yves Michel sous pression
-
SèteEn Ligne 4 mois
Sète : La justice force le maire à dresser un procès-verbal pour infractions d’urbanisme
-
SèteEn Ligne 4 mois
Sète : La justice fait obstacle à l’expulsion d’un commerçant des Halles
-
BouziguesEn Ligne 4 mois
Élections législatives : Manon Bouquin (RN) élue dans la 4ème circonscription de l’Hérault
-
ÉconomieEn Ligne 4 mois
EDF : Record de bénéfice net à 7 milliards d’euros, une hausse de 21% au premier semestre
-
CultureEn Ligne 4 mois
Télévision : C8, c’est fini ! La chaîne perd sa fréquence sur la TNT
-
BouziguesEn Ligne 3 mois
Bouzigues : Situation inédite, un maire sans délégation !