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Virus: l’Italie se reconfine, inquiétudes en Allemagne et en France

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L’Italie s’est reconfinée lundi dans la majeure partie du pays, tandis que des inquiétudes s’exprimaient en Allemagne ou en France face à la troisième vague de la pandémie, dans une Europe où le vaccin d’AstraZeneca multiplie les déboires.

Le Portugal, très durement frappé en début d’année par le Covid-19, a commencé, lui, à alléger lundi ses restrictions, après deux mois d’un confinement généralisé.

Les crèches, écoles primaires et certains commerces non essentiels (salons de coiffure, librairies…) y ont rouvert, première étape d’un plan de déconfinement étalé jusqu’à début mai, qui « doit être très prudent », selon le Premier ministre Antonio Costa.

En Italie, où les 100.000 morts du Covid-19 ont été dépassés, au contraire, les trois quarts de la péninsule sont classés à partir de lundi en « zone rouge » jusqu’au 6 avril, période englobant les fêtes de Pâques. Les écoles y sont fermées, tout comme les bars et restaurants, ainsi que la plupart des commerces non essentiels.

« Je ne m’y attendais pas. Nous vivons au jour le jour », commente Ana Cedeno, serveuse dans le quartier de Trastevere à Rome, en préparant des cafés à emporter pour les quelques passants. « Nous avons perdu beaucoup d’argent », ajoute-t-elle, se disant « très triste » face à ce nouveau confinement.

« Je pense que tout cela est inutile, parce qu’ils ont déjà tout fermé trois fois et que ça n’a pas marché. Si quand on rouvre, tout le monde commence à faire ce qu’il veut, les fermetures ne servent à rien », estime Carlo Lucia, propriétaire d’un café.

Le pays, qui a enregistré dimanche 21.315 cas supplémentaires en 24 heures, table sur une amélioration « dans la seconde moitié du printemps », selon son ministre de la Santé Roberto Speranza.

En Allemagne, où les autorités viennent d’assouplir les mesures, des inquiétudes pointent: l’association des médecins de soins intensifs a demandé lundi un retour immédiat à des restrictions sévères pour contenir la troisième vague de Covid-19.

« D’après les données dont nous disposons et à cause de la diffusion du variant britannique, nous préconisons très fortement de revenir à un verrouillage dès maintenant pour simplement empêcher une forte troisième vague », a déclaré Christian Karagiannidis, directeur scientifique de l’association des médecins de soins intensifs.

Des restrictions importantes subsistent en Allemagne, mais les écoles et garderies ont notamment rouvert depuis la fin février avec des classes en demi-groupes. Le parti d’Angela Merkel a appelé lundi à une « amélioration » de la gestion de la pandémie par les autorités.

Preuves « très rassurantes » pour AstraZeneca

La France, qui a passé vendredi la barre des 90.000 morts, prévoit quant à elle une centaine d’évacuations sanitaires de patients Covid cette semaine depuis la région parisienne, où les services de réanimation sont sous tension.

« L’Île-de-France est clairement en sursis » et « nos capacités de réanimation sont saturées », a souligné la présidente de la région, Valérie Pécresse, disant ne pas s’opposer à des mesures « justifiées, si elles sont proportionnées et accompagnées ».

L’Union européenne reste à la traîne pour les vaccinations, au moment où les déconvenues s’accumulent pour le vaccin du laboratoire suédo-britannique AstraZeneca, du fait notamment d’inquiétudes sur de possibles effets secondaires.

Lundi, l’Indonésie a annoncé le report de sa campagne de vaccination avec AstraZeneca, dans l’attente d’un avis de l’Organisation mondiale de la Santé.

Les Pays-Bas avaient fait de même dimanche, tout comme l’Irlande, après le signalement en Norvège de quatre nouveaux cas graves de caillots sanguins chez des adultes vaccinés.

La Norvège avait suspendu l’utilisation du vaccin la semaine dernière, comme le Danemark, l’Islande et la Bulgarie.

A l’inverse, la Géorgie a lancé lundi sa campagne de vaccination contre le coronavirus avec le vaccin d’AstraZeneca, balayant les craintes d’effets secondaires.

Le laboratoire de son côté se défend. Il y a « des preuves très rassurantes qu’il n’y a pas d’augmentation du phénomène de caillot sanguin ici au Royaume-Uni », a affirmé lundi le professeur Andrew Pollard, directeur du Oxford Vaccine Group qui a développé le vaccin avec AstraZeneca.

Accords de production pour Spoutnik V

Pour AstraZeneca, ces déconvenues s’ajoutent à une nouvelle baisse de ses livraisons à l’UE d’ici juin, que le laboratoire a été contraint d’annoncer en invoquant des problèmes d’exportations.

Le commissaire européen au Marché intérieur Thierry Breton a jugé l’annonce d’AstraZeneca « inacceptable (…), ou en tout cas incompréhensible ».

M. Breton s’est toutefois voulu rassurant: « Ce n’est pas parce qu’on a du retard sur AstraZeneca qu’on sera en retard sur notre programme de vaccination du premier trimestre » en Europe.

La Commission européenne table sur une montée en puissance au deuxième trimestre et vise 70% d’Européens vaccinés d’ici la fin de l’été.

La Russie a de son côté annoncé avoir trouvé des accords de production pour son vaccin Spoutnik V « avec des sociétés d’Italie, d’Espagne, de France et d’Allemagne », dans l’attente de son homologation dans l’UE.

Le 9 mars, un premier accord de production avait été annoncé en Italie.

La pandémie a fait au moins 2,65 millions de morts dans le monde depuis son apparition, selon un bilan établi lundi.

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Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël

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Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël

L’augmentation des cas relancée par cette nouvelle souche du virus selon les autorités sanitaires.

Un nouveau variant du Covid-19, baptisé JN.1 et appartenant à la même famille que l’Omicron, vient de faire son apparition en France, suscitant des inquiétudes à seulement trois semaines des festivités de Noël. Cette annonce relance l’attention des autorités sanitaires sur la situation épidémiologique du pays, à l’approche de la période festive.

Dans le dernier bulletin d’informations de Santé Publique France, une « poursuite de l’augmentation de la majorité des indicateurs » a été notée. Les prélèvements dans les eaux usées, réalisés dans douze stations à travers le pays, ont révélé une « forte augmentation (+24%) de la détection du SARS-CoV-2 » lors de la semaine du 27 novembre, indiquant ainsi une « circulation active du virus dans l’Hexagone ». De plus, dans les laboratoires, le taux de positivité a grimpé à 27,1%, soit une hausse de 2,8 points par rapport à la semaine précédente.

L’infectiologue Bruno Lina a partagé avec nos confrères son observation selon laquelle « ce lignage est en train de remplacer tous les autres, de façon lente mais durable. On a 50% des virus détectés en France qui appartiennent à ce lignage ». Bien que ce nouveau variant ne soit pas réputé plus dangereux que ses prédécesseurs, il est « très probablement responsable de l’augmentation des cas », a-t-il affirmé.

Cette résurgence du Covid-19 survient en pleine saison des maladies respiratoires, le SARS-CoV-2 se classant désormais comme le deuxième virus le plus détecté en France, devançant le VRS (virus de la bronchiolite) et se plaçant derrière les rhinovirus. Par ailleurs, quatre régions françaises ont récemment basculé en phase pré-épidémique de grippe : la Bourgogne-Franche-Comté, le Centre-Val de Loire, le Grand-Est et la Guyane.

Pour prévenir la propagation du virus avant les fêtes, il est recommandé de réinstaurer les pratiques des gestes barrières, qui sont efficaces non seulement contre le Covid-19, mais également contre d’autres maladies respiratoires. Il est conseillé de porter un masque en cas de symptômes ou en présence de personnes vulnérables, de se laver régulièrement les mains, et d’aérer les espaces clos pendant au moins cinq minutes pour éviter une exposition prolongée au froid.

Bruno Lina a également souligné l’importance de la vaccination contre le Covid-19, expliquant que « la vaccination protège à la fois collectivement et individuellement en réduisant le risque d’infection et en atténuant les symptômes en cas d’infection ». Il a ajouté que le vaccin a été adapté pour répondre au variant XBB 1.5, étroitement lié au JN.1, et que les essais ont confirmé son efficacité contre le JN.1 ainsi que contre l’autre variant prédominant, l’EG.5, en décroissance.

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Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

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Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

La plupart des indemnisations sont liées à des cas de myocardites et de péricardites post-vaccination, selon un rapport présenté au Sénat.

L’organisme national d’indemnisation des accidents médicaux (Oniam) a déclaré que 72 personnes ont été indemnisées pour les effets secondaires de la vaccination contre le COVID-19, principalement pour des cas de myocardites et de péricardites. Ces informations ont été dévoilées ce mercredi au Sénat, deux ans après le début de la campagne de vaccination.

Au 30 juin, l’Oniam a tranché sur le droit à l’indemnisation dans 241 dossiers de troubles post-vaccination, dont 30% ont abouti à une indemnisation, a expliqué François Toujas, candidat à la présidence de l’Oniam, devant la commission des Affaires sociales du Sénat.

Le nombre total de demandes d’indemnisation amiable pour des problèmes de santé post-vaccination s’élève à 1.020, dont 768 sont toujours en cours d’examen. Ces demandes concernent majoritairement le vaccin Pfizer, suivi des vaccins Moderna, AstraZeneca, et Janssen.

Les demandes d’indemnisation les plus courantes concernent les inflammations du cœur (211 dossiers), les troubles neurologiques (196 dossiers), les AVC/thromboses/embolies pulmonaires (129 dossiers), les troubles articulaires (91 dossiers), les troubles auditifs (67 dossiers) et les troubles dermatologiques (31 dossiers). Selon François Toujas, ces dossiers seront un sujet majeur pour l’Oniam dans les années à venir.

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Le COVID-19 n’est plus une urgence sanitaire mondiale d’après l’OMS

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Le COVID-19 n'est plus une urgence sanitaire mondiale d'après l'OMS

Le patron de l’Organisation mondiale de la Santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a estimé ce vendredi 5 mai que le coronavirus «n’est plus une urgence sanitaire de portée internationale».

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré la fin de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale lié au Covid-19, le vendredi 5 mai. Cette annonce met fin à plus de trois ans de niveau maximal d’alerte mondiale face à la menace sanitaire que représentait le virus. Cependant, le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a précisé que le virus n’est pas éradiqué et reste une menace pour la santé publique mondiale.

Dr Tedros a souligné qu’il y a encore des millions de personnes infectées ou réinfectées par le SARS-CoV-2 et que des milliers de personnes en meurent chaque semaine. Il a averti que le virus est là pour durer et qu’il continue de tuer. Même si la levée de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale est une étape importante dans la lutte contre le Covid-19, il est important de rester vigilant face à la propagation du virus.

Cette annonce intervient plus de trois ans après que l’OMS ait décrété un état d’urgence sanitaire mondial face à un mystérieux virus apparu en Chine et s’étant rapidement propagé à travers le monde, semant le chaos et faisant des millions de morts. Les gouvernements et les organisations internationales ont travaillé ensemble pour faire face à cette crise sanitaire sans précédent, en développant des vaccins efficaces et en mettant en place des mesures de prévention et de contrôle.

L’OMS a appelé les gouvernements du monde entier à continuer à prendre des mesures pour lutter contre la propagation du virus, notamment en mettant en œuvre des campagnes de vaccination, en renforçant les systèmes de santé et en encourageant la distanciation sociale et le port de masques. Bien que la fin de l’état d’urgence sanitaire mondial soit une étape importante, la lutte contre le Covid-19 continue.

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