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Virus: le vaccin AstraZeneca est « sûr et efficace », pour l’Agence europenne des médicaments

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L’Agence européenne des médicaments (EMA) a estimé jeudi que le vaccin AstraZeneca contre le Covid-19, suspendu par plusieurs pays de l’UE, était « sûr et efficace ».

L’avis de l’EMA était très attendu car l’Union européenne, en pleine pénurie, compte sur des millions de doses de ce vaccin élaboré par le laboratoire suédo-britannique AstraZeneca.

« Le comité est parvenu à une conclusion scientifique claire: il s’agit d’un vaccin sûr et efficace », a déclaré la directrice exécutive de l’EMA, Emer Cooke, lors d’une visioconférence.

Le régulateur européen, basé à Amsterdam, « a également conclu que le vaccin n’était pas associé à une augmentation du risque global d’événements thromboemboliques ou de caillots sanguins », a précisé Mme Cooke.

Une quinzaine de pays, dont l’Allemagne, la France et l’Italie, avaient suspendu par précaution l’utilisation de ce vaccin après le signalement d’effets secondaires tels que des troubles de la coagulation et la formation de caillots.

Selon Mme Cooke, « ses avantages dans la protection des personnes contre le Covid-19, avec les risques associés de décès et d’hospitalisation, l’emportent sur les risques possibles ».

L’Organisation mondiale de la santé (OMS), qui est sur la même ligne, a renouvelé jeudi son appel à continuer à utiliser ce vaccin. Son Comité consultatif mondial de la sécurité vaccinale (GACVS) doit publier vendredi un avis sur le vaccin AstraZeneca.

Peu avant l’EMA, le régulateur sanitaire britannique, le MHRA, qui examinait les vaccins AstraZeneca et Pfizer/BioNTech, avait conclu « qu’il n’y a aucune preuve que les caillots sanguins dans les veines se produisent plus que ce à quoi on pourrait s’attendre en l’absence de vaccination, pour l’un comme l’autre vaccin ».

Le Royaume-Uni a annoncé une réduction de ses approvisionnements en vaccins en avril, susceptible de ralentir sa campagne de vaccination, l’une des plus avancées au monde.

Selon les médias britanniques, le problème d’approvisionnement est dû à un retard de livraison de cinq millions de doses produites en Inde par le Serum Institute pour AstraZeneca.

La Commission européenne a de son côté annoncé qu’elle allait activer une procédure contractuelle pour résoudre le conflit avec AstraZeneca, dont les livraisons sont nettement inférieures aux chiffres prévus.

« Taper très dur »

Ces déconvenues sur les vaccins interviennent alors que l’OMS a jugé jeudi « particulièrement » inquiétante la situation de l’épidémie dans les Balkans et en Europe centrale, à l’heure où le nombre de cas en Europe augmente pour la troisième semaine consécutive.

« Le nombre de personnes qui meurent du Covid-19 en Europe est plus élevé aujourd’hui qu’il ne l’était à la même époque l’année dernière », a souligné le directeur Europe de l’OMS, Hans Kluge.

La pandémie a fait au moins 2,68 millions de morts dans le monde, selon un bilan établi jeudi par l’AFP, et nombre de pays sont engagés dans une course contre la montre avec le virus.

C’est le cas de la France, où le Premier ministre Jean Castex doit annoncer en début de soirée de nouvelles restrictions pour la région parisienne et le nord du pays.

Elles pourraient consister en un confinement toute la semaine ou seulement le week-end, mais a priori sans fermetures d’écoles, alors que toute la France est déjà sous couvre-feu à partir de 18H00 (17H00 GMT).

Ces régions sont particulièrement touchées par la nette accélération de la circulation du virus que connaît la France, où plus de 38.000 contaminations ont été enregistrées en 24 heures.

« La situation est clairement critique. Ça va taper très dur jusqu’à la mi-avril », a souligné mercredi soir le président Emmanuel Macron.

Hommage en Italie

Reconfinée aux trois quarts depuis lundi, l’Italie commémore quant à elle jeudi les plus de 103.000 morts de l’épidémie de Covid-19, avec drapeaux en berne sur les bâtiments publics.

Le Premier ministre Mario Draghi est venu se recueillir à Bergame (nord), ville du nord du pays restée associée aux images de camions militaires transportant des cercueils en pleine nuit il y a un an.

Au cours d’une cérémonie à la mémoire des victimes, il a déposé une couronne de fleurs au cimetière et participé à l’inauguration d’un « Bois de la mémoire » dans un parc local.

En Allemagne, touchée par une troisième vague, le gouvernement a appelé la population à être « responsable » et à ne pas se rendre dans la très prisée île espagnole de Majorque, malgré l’affrètement de centaines de vols touristiques.

La Bulgarie, qui se targuait jusqu’à présent de mesures souples face à la pandémie, a annoncé jeudi un durcissement de ses restrictions, alors que le nombre de contaminations y augmente fortement.

Ecoles, universités, restaurants, théâtres, cinémas, centres commerciaux, casinos et salles de sport y fermeront à partir de lundi pour dix jours.

En Ukraine, le maire de Kiev, Vitali Klitchko, a annoncé le renforcement des restrictions dans la capitale à partir de samedi pour trois semaines face à la hausse des cas de Covid.

Au Chili, un reconfinement strict du tiers du pays entre en vigueur jeudi, malgré la progression rapide de la campagne de vaccination dans ce pays.

Le Pérou a, lui, annoncé la fermeture de ses commerces et la suspension du transport aérien et terrestre pendant la semaine de Pâques, dans le cadre d’un confinement national destiné à lutter contre l’épidémie.

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Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël

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Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël

L’augmentation des cas relancée par cette nouvelle souche du virus selon les autorités sanitaires.

Un nouveau variant du Covid-19, baptisé JN.1 et appartenant à la même famille que l’Omicron, vient de faire son apparition en France, suscitant des inquiétudes à seulement trois semaines des festivités de Noël. Cette annonce relance l’attention des autorités sanitaires sur la situation épidémiologique du pays, à l’approche de la période festive.

Dans le dernier bulletin d’informations de Santé Publique France, une « poursuite de l’augmentation de la majorité des indicateurs » a été notée. Les prélèvements dans les eaux usées, réalisés dans douze stations à travers le pays, ont révélé une « forte augmentation (+24%) de la détection du SARS-CoV-2 » lors de la semaine du 27 novembre, indiquant ainsi une « circulation active du virus dans l’Hexagone ». De plus, dans les laboratoires, le taux de positivité a grimpé à 27,1%, soit une hausse de 2,8 points par rapport à la semaine précédente.

L’infectiologue Bruno Lina a partagé avec nos confrères son observation selon laquelle « ce lignage est en train de remplacer tous les autres, de façon lente mais durable. On a 50% des virus détectés en France qui appartiennent à ce lignage ». Bien que ce nouveau variant ne soit pas réputé plus dangereux que ses prédécesseurs, il est « très probablement responsable de l’augmentation des cas », a-t-il affirmé.

Cette résurgence du Covid-19 survient en pleine saison des maladies respiratoires, le SARS-CoV-2 se classant désormais comme le deuxième virus le plus détecté en France, devançant le VRS (virus de la bronchiolite) et se plaçant derrière les rhinovirus. Par ailleurs, quatre régions françaises ont récemment basculé en phase pré-épidémique de grippe : la Bourgogne-Franche-Comté, le Centre-Val de Loire, le Grand-Est et la Guyane.

Pour prévenir la propagation du virus avant les fêtes, il est recommandé de réinstaurer les pratiques des gestes barrières, qui sont efficaces non seulement contre le Covid-19, mais également contre d’autres maladies respiratoires. Il est conseillé de porter un masque en cas de symptômes ou en présence de personnes vulnérables, de se laver régulièrement les mains, et d’aérer les espaces clos pendant au moins cinq minutes pour éviter une exposition prolongée au froid.

Bruno Lina a également souligné l’importance de la vaccination contre le Covid-19, expliquant que « la vaccination protège à la fois collectivement et individuellement en réduisant le risque d’infection et en atténuant les symptômes en cas d’infection ». Il a ajouté que le vaccin a été adapté pour répondre au variant XBB 1.5, étroitement lié au JN.1, et que les essais ont confirmé son efficacité contre le JN.1 ainsi que contre l’autre variant prédominant, l’EG.5, en décroissance.

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Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

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Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

La plupart des indemnisations sont liées à des cas de myocardites et de péricardites post-vaccination, selon un rapport présenté au Sénat.

L’organisme national d’indemnisation des accidents médicaux (Oniam) a déclaré que 72 personnes ont été indemnisées pour les effets secondaires de la vaccination contre le COVID-19, principalement pour des cas de myocardites et de péricardites. Ces informations ont été dévoilées ce mercredi au Sénat, deux ans après le début de la campagne de vaccination.

Au 30 juin, l’Oniam a tranché sur le droit à l’indemnisation dans 241 dossiers de troubles post-vaccination, dont 30% ont abouti à une indemnisation, a expliqué François Toujas, candidat à la présidence de l’Oniam, devant la commission des Affaires sociales du Sénat.

Le nombre total de demandes d’indemnisation amiable pour des problèmes de santé post-vaccination s’élève à 1.020, dont 768 sont toujours en cours d’examen. Ces demandes concernent majoritairement le vaccin Pfizer, suivi des vaccins Moderna, AstraZeneca, et Janssen.

Les demandes d’indemnisation les plus courantes concernent les inflammations du cœur (211 dossiers), les troubles neurologiques (196 dossiers), les AVC/thromboses/embolies pulmonaires (129 dossiers), les troubles articulaires (91 dossiers), les troubles auditifs (67 dossiers) et les troubles dermatologiques (31 dossiers). Selon François Toujas, ces dossiers seront un sujet majeur pour l’Oniam dans les années à venir.

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Le COVID-19 n’est plus une urgence sanitaire mondiale d’après l’OMS

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Le COVID-19 n'est plus une urgence sanitaire mondiale d'après l'OMS

Le patron de l’Organisation mondiale de la Santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a estimé ce vendredi 5 mai que le coronavirus «n’est plus une urgence sanitaire de portée internationale».

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré la fin de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale lié au Covid-19, le vendredi 5 mai. Cette annonce met fin à plus de trois ans de niveau maximal d’alerte mondiale face à la menace sanitaire que représentait le virus. Cependant, le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a précisé que le virus n’est pas éradiqué et reste une menace pour la santé publique mondiale.

Dr Tedros a souligné qu’il y a encore des millions de personnes infectées ou réinfectées par le SARS-CoV-2 et que des milliers de personnes en meurent chaque semaine. Il a averti que le virus est là pour durer et qu’il continue de tuer. Même si la levée de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale est une étape importante dans la lutte contre le Covid-19, il est important de rester vigilant face à la propagation du virus.

Cette annonce intervient plus de trois ans après que l’OMS ait décrété un état d’urgence sanitaire mondial face à un mystérieux virus apparu en Chine et s’étant rapidement propagé à travers le monde, semant le chaos et faisant des millions de morts. Les gouvernements et les organisations internationales ont travaillé ensemble pour faire face à cette crise sanitaire sans précédent, en développant des vaccins efficaces et en mettant en place des mesures de prévention et de contrôle.

L’OMS a appelé les gouvernements du monde entier à continuer à prendre des mesures pour lutter contre la propagation du virus, notamment en mettant en œuvre des campagnes de vaccination, en renforçant les systèmes de santé et en encourageant la distanciation sociale et le port de masques. Bien que la fin de l’état d’urgence sanitaire mondial soit une étape importante, la lutte contre le Covid-19 continue.

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