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Virus: le Pays de Galles reconfine, explosion des cas en France

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Les records de contaminations quotidiennes au coronavirus tombent les uns après les autres en Europe où les gouvernements durcissent les restrictions, étendent le couvre-feu comme en France ou reconfinent leurs populations comme au Pays de Galles vendredi.

Sur l’ensemble du continent, le nombre de cas dépasse les 8,2 millions et plus de 258.000 personnes sont mortes du Covid-19. Le Royaume-Uni et tous les pays de l’UE, à l’exception de la Finlande, Chypre, l’Estonie et la Grèce, suscitent une « grave inquiétude », a annoncé vendredi le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies.

La situation est particulièrement grave en France, où plus de 41.600 nouveaux cas ont été diagnostiqués en 24 heures, un nouveau record. Face à cette flambée, le gouvernement a étendu le couvre-feu nocturne (21H00 à 06H00), qui concernera à partir de vendredi minuit 46 millions de personnes à Paris et dans les principales villes, soit les deux tiers de la population, pour six semaines.

Les autorités sanitaires craignent désormais une deuxième vague « pire que la première » et ont dit envisager des reconfinements locaux, en essayant d’éviter un reconfinement général.

Les hôpitaux face au « tsunami »

Mais déjà dans plusieurs pays, médecins et infirmières voient avec angoisse s’approcher cette deuxième vague.

« Mercredi, on a quasiment atteint le nombre de cas maximum de la première vague », constate Christelle Meuris, infectiologue à l’hôpital de Liège en Belgique. Mais à l’époque, différence notable, les Belges étaient confinés depuis plus de trois semaines.

« On a peur que les dernières mesures soient insuffisantes pour aplatir la courbe. On voit un tsunami qui arrive », s’alarme le médecin à la tête d’une unité qui accueille 18 malades du virus pour 26 lits.

Dans cet hôpital, le manque de bras force des soignants à travailler en étant positifs au Covid-19. « J’ai averti mon supérieur. Il m’a dit +On ne peut pas te remplacer, il va falloir venir+ », raconte Thomas, un infirmier de 33 ans.

Au Portugal, où l’épidémie affiche des chiffres galopants, les hôpitaux se mettent aussi en ordre de bataille.

Au sixième étage de l’hôpital de Porto, réservé aux cas les plus critiques, les infirmières cachées sous leurs masques, lunettes, blouses et charlottes s’affairent dans le calme autour de malades dévêtus, reliés par câbles et tuyaux à une série d’appareils et d’écrans clignotants.

« Nous sommes fatigués, et cela se voit dans nos équipes, mais nous sommes prêts pour cette nouvelle bataille », confie l’infirmière en chef Patricia Cardoso.

Un « Noël numérique »

Au Royaume-Uni, pays le plus endeuillé d’Europe (plus de 44.000 morts), le Pays de Galles (plus de trois millions d’habitants) se reconfine à partir de 18H00 vendredi jusqu’au 9 novembre. Les commerces non essentiels seront fermés.

En Angleterre, la moitié de la population, soit quelque 29 millions d’habitants, vit désormais sous des restrictions locales plus ou moins strictes. Manchester, dans le nord-ouest, est en alerte sanitaire maximale depuis vendredi matin. Ses 2,8 millions d’habitants ne peuvent plus se rencontrer entre différents foyers et bars et pubs ne servant pas à manger sont fermés. La région du Yorkshire du Sud va subir le même sort dans la nuit de vendredi à samedi.

En Ecosse, les autorités sanitaires ont conseillé à la population de se préparer à un « Noël numérique », qui ne sera en aucun cas « normal ».

Espagne: 3 millions de cas

L’Irlande, elle, a reconfiné toute sa population pour six semaines depuis mercredi minuit, fermant les commerces non essentiels. Mais les écoles sont restées ouvertes.

En Italie, le Lazio, la région de Rome, devient la troisième du pays, avec la Lombardie et la Campanie, à instaurer un couvre-feu.

En Espagne, qui a officiellement dépassé le cap du million de cas de coronavirus, le chef du gouvernement Pedro Sanchez a estimé vendredi que le nombre réel « dépasse les trois millions ». Peu avant, plusieurs régions avaient annoncé de nouveaux durcissements des restrictions, appelant le gouvernement central à imposer le couvre-feu nocturne, comme en Belgique ou en France.

Les deux principales villes de Grèce, Athènes et Thessalonique, seront également soumises à un couvre-feu nocturne à partir de samedi.

La situation s’aggrave aussi en Europe de l’Est. « Toute la Pologne sera en zone rouge » samedi, avec fermeture partielle des écoles et des restaurants, a déclaré le Premier ministre Mateusz Morawiecki vendredi.

Depuis jeudi soir, la République tchèque, où le taux de contaminations et de décès est le pire d’Europe sur les deux dernières semaines, a instauré un confinement partiel jusqu’au 3 novembre. Le ministre de la Santé Roman Prymula s’est fait surprendre à sortir d’un restaurant qui, selon sa propre administration, aurait dû être fermé, sans porter le masque obligatoire.

La pandémie a fait au moins 1.139.406 morts dans le monde depuis fin décembre, selon un bilan établi par l’AFP vendredi. Les Etats-Unis sont le pays le plus endeuillé avec 223.059 morts, suivis par le Brésil (155.900 morts), l’Inde (117.306), le Mexique (87.894) et le Royaume-Uni (44.347).

En Amérique du Sud, un temps épicentre de la pandémie, la situation semble lentement s’améliorer par endroit. Le Pérou, pays le plus endeuillé au monde par rapport à sa population (près de 34.000 morts pour 32 millions d’habitants) a enregistré pour la première fois depuis six mois moins de 50 morts quotidiens jeudi.

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La SNCF victime d’une « attaque massive » sur son réseau, le trafic fortement perturbé

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La SNCF victime d’une "attaque massive" sur son réseau, le trafic fortement perturbé

La circulation des TGV est particulièrement perturbée, notamment à Paris. Cela serait dû à « plusieurs actes de malveillance concomitants », rapporte la SNCF, dont des incendies à proximité des lignes à grande vitesse. Selon le PDG de la SNCF, 800 000 personnes sont affectées par ces sabotages.

À quelques heures de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques, le trafic ferroviaire à Paris connaît de fortes perturbations. La nuit précédente, plusieurs actes de vandalisme ont ciblé les lignes à grande vitesse (LGV) Atlantique, Nord et Est, causant des incendies volontaires et des coupures de câbles. La SNCF a précisé que ses équipes sont déjà mobilisées pour effectuer les réparations nécessaires.

Les perturbations ont principalement touché la gare Montparnasse, où un incendie à Courtalain (Eure-et-Loir) a entraîné des retards sur les trains à destination de Toulouse, Hendaye, Brest et Quimper. Le service vers la Bretagne et le Pays de la Loire est réduit à trois trains par heure et par sens, tandis que l’Aquitaine n’en compte que deux. À la gare du Nord, un train Paris-Lille a été annulé, et les trains Eurostar ont accumulé une heure de retard. La gare de l’Est a également été impactée, avec des retards de 1h30 pour les destinations vers Strasbourg, Nancy et Metz.

Face à ces difficultés, la SNCF a recommandé aux voyageurs de reporter leurs déplacements et a assuré que tous les billets seraient échangeables et remboursables. La ministre des Sports, Amélie Oudéa-Castéra, a condamné ces actes de sabotage, les qualifiant de « consternants » et soulignant que « jouer contre les Jeux, c’est jouer contre la France ». Le PDG de la SNCF, Jean-Pierre Farandou, a estimé que 800 000 clients étaient touchés par ces incidents. Gabriel Attal, sur Twitter, a également condamné ces actes et exprimé sa solidarité avec les voyageurs affectés.

Ces actes de malveillance surviennent à un moment critique, perturbant non seulement le trafic ferroviaire, mais aussi l’esprit de célébration et de rassemblement des Jeux olympiques. Les autorités et la SNCF travaillent sans relâche pour rétablir le service normal et assurer la sécurité des voyageurs.

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Santé : vigilance face à la recrudescence des infections à entérovirus cet été

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Santé : vigilance face à la recrudescence des infections à entérovirus cet été

Dans son rapport annuel sur l’évolution des infections à entérovirus, Santé Publique France appelle à la vigilance face à une recrudescence de cas cet été. Un phénomène visible dans les passages aux urgences pour méningite virale.

Selon Santé Publique France et le Centre national de référence des entérovirus, le nombre d’infections liées à cet agent infectieux est en forte hausse, notamment chez les jeunes enfants. L’agence de santé avertit que ce virus risque de circuler largement durant l’été, incitant les professionnels de santé à redoubler de vigilance.

Les entérovirus, bien que souvent bénins, peuvent parfois prendre des formes plus graves. Dans leur rapport annuel, les deux agences soulignent l’importance de maintenir des règles d’hygiène strictes pour limiter la transmission du virus. « Face au contexte épidémiologique actuel marqué par une recrudescence des infections à entérovirus, Santé Publique France rappelle, à l’occasion du bilan publié aujourd’hui sur les données 2023-2024, la vigilance à apporter par les professionnels de santé », stipule le rapport.

Particulièrement fréquentes chez les nourrissons, les infections à entérovirus peuvent toucher divers systèmes du corps, y compris le système neurologique, respiratoire, digestif ou cardiaque. Santé Publique France note une augmentation notable des cas de méningite virale entre les semaines du 18 mars au 19 mai, par rapport à la même période en 2023. Cette tendance est reflétée par une hausse des passages aux urgences pour cette pathologie.

La situation actuelle demande une attention particulière des autorités sanitaires et des professionnels de santé pour prévenir une éventuelle propagation plus large du virus, en particulier durant les mois d’été où les infections semblent s’intensifier.

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Paris 2024 : les ex-ministres et leurs conjoints conviés à la cérémonie d’ouverture malgré leur démission

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Paris 2024 : les ex-ministres et leurs conjoints conviés à la cérémonie d'ouverture malgré leur démission
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Les anciens ministres du gouvernement Attal, accompagnés de leurs conjoints, ont été conviés à la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de Paris 2024, prévue pour le vendredi 26 juillet. Malgré la démission récente du gouvernement, ces invitations visent à honorer leur contribution passée et à maintenir une présence institutionnelle lors de cet événement historique.

À seulement trois jours de la cérémonie d’ouverture, les invitations ont été officiellement envoyées aux anciens membres du gouvernement Attal, offrant à chacun deux places pour assister aux festivités depuis la tribune. Cette décision a été perçue comme nécessaire pour éviter une cérémonie sans représentation gouvernementale, un fait souligné avec une pointe d’humour par un secrétaire d’État également invité.

La plupart des anciens ministres ont accepté l’invitation et seront présents aux côtés du Président Emmanuel Macron, place du Trocadéro. Certains ont choisi de transmettre leurs places à leurs enfants, permettant ainsi à la jeune génération de participer à cette célébration sportive.

La cérémonie promet d’être un spectacle mémorable, avec des performances d’artistes ayant un lien fort avec Paris, bien que le programme détaillé reste en grande partie confidentiel. Le metteur en scène Thomas Joly a indiqué que même les artistes non francophones partagent une connexion spéciale avec la capitale française.

Conformément au protocole olympique, c’est le Président de la République qui aura l’honneur de déclarer officiellement l’ouverture des Jeux Olympiques, marquant ainsi le début de cette compétition internationale tant attendue.

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