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Covid-19: le Japon déterminé à recevoir les JO, 7 millions de cas aux Etats-Unis

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Le Japon a affirmé sa volonté d’accueillir les Jeux Olympiques en 2021 « comme preuve de la victoire de l’humanité sur la pandémie » de coronavirus, qui continue de progresser et a contaminé 7 millions de personnes aux Etats-Unis.

De nouvelles mesures sanitaires ont été décidées dans plusieurs pays comme l’Espagne, la Russie, Israël ou la France, où l’imposition par Paris de dispositions particulièrement strictes suscite l’incompréhension et la colère dans la région de Marseille (sud).

Intervenant devant l’Assemblée générale virtuelle des Nations Unies dans un message vidéo pré-enregistré, le nouveau Premier ministre japonais Yoshihide Suga a proclamé vendredi la détermination du Japon à recevoir les JO à Tokyo en 2021.

« L’été de l’année prochaine, le Japon est déterminé à accueillir les Jeux olympiques et paralympiques de Tokyo, comme preuve de la victoire de l’humanité sur la pandémie », a déclaré M. Suga.

Avec ou sans vaccin

Les organisateurs des JO de Tokyo et le Comité international olympique (CIO) se montrent depuis quelques semaines plus confiants sur la possibilité d’organiser l’an prochain cet événement planétaire, qu’un vaccin soit disponible d’ici là ou pas.

Pour l’heure, la pandémie continue de progresser, avec des rythmes divers selon les continents.

En Europe, 5.128.975 cas positifs ont été recensés, dont 228.459 ont été mortels. Dans le monde, le bilan de la pandémie approche un million de morts, avec 985.707 décès enregistrés depuis fin décembre, selon un bilan établi par l’AFP vendredi à 18h00 GMT.

Interrogé lors d’une conférence de presse à Genève sur la possibilité que le bilan final du Covid-19 atteigne deux millions de morts, un responsable de l’Organisation mondiale de la Santé ne l’a pas exclu.

« Si nous ne faisons pas tout ce qui est possible, le nombre dont vous parlez n’est pas seulement envisageable mais malheureusement très probable », a répondu Michael Ryan, directeur des Situations d’urgence de l’OMS.

Légère accélération en Europe

La pandémie s’est légèrement accélérée cette semaine, avec 295.000 nouveaux cas enregistrés par jour dans le monde, soit 3% de plus que la semaine précédente. C’est en Europe que le rythme des contaminations accélère le plus (+22% par rapport à la semaine précédente).

Aux Etats-Unis, le pays le plus lourdement touché de la planète, l’épidémie stagne, mais à un niveau élevé, et le nombre des contaminations a dépassé vendredi les 7 millions.

Plus de 203.500 personnes sont mortes du coronavirus aux Etats-Unis depuis février, selon le comptage de l’université américaine Johns Hopkins, qui fait autorité.

Toutefois, la Floride, l’un des Etats américains les plus peuplés, a levé vendredi les restrictions imposées aux bars et restaurants, ainsi que les amendes liées au Covid-19.

En Espagne, la région de Madrid s’apprête à étendre à de nouvelles zones les restrictions déjà en vigueur. A partir de lundi, 167.000 habitants supplémentaires ne pourront sortir de leur quartier que pour des raisons précises: aller travailler, se rendre chez le médecin ou emmener leurs enfants à l’école.

Au total, un peu plus d’un million de personnes, sur un total de 6,6 millions, sont maintenant soumises dans la région de Madrid à ces restrictions.

Au Royaume-Uni, près de la moitié du Pays de Galles va faire l’objet d’un confinement local. Le ministre gallois de la Santé, Vaughan Getting, a annoncé qu’à partir de 18h00 dimanche il serait interdit d’entrer dans les villes de Cardiff et de Swansea ou d’en sortir sans une raison valable, professionnelle ou scolaire par exemple. Les mêmes dispositions entreront en vigueur samedi à Llanelli.

Colère à Marseille

En France, 15.797 nouveaux cas de Covid-19 ont été enregistrés en 24 heures, soit quelques centaines de moins que la veille. Selon l’agence gouvernementale Santé Publique France, l’épidémie est toujours dans « une phase ascendante ».

A Marseille, la deuxième ville de France, responsables politiques, entrepreneurs et commerçants sont descendus dans la rue vendredi pour protester contre la fermeture totale des bars et des restaurants décidée par le gouvernement.

Cette mesure radicale, qui concerne aussi la ville d’Aix-en-Provence, suscite la colère dans la région. Son entrée en vigueur prévue initialement pour samedi a été reportée à dimanche par le gouvernement.

La métropole de Marseille-Aix est désormais classée « zone d’alerte maximale ». Onze autres agglomérations, dont Paris, ont été placées par le gouvernement en « zone d’alerte renforcée », avec entre autres mesures la fermeture des bars à 22 heures.

La mairie de Moscou, confrontée à un nouvel essor des contaminations, a demandé vendredi aux habitants âgés de la capitale russe de se confiner et a appelé les entreprises de privilégier le télétravail.

En Israël, le gouvernement a annoncé vendredi de nouvelles restrictions sur les vols internationaux.

A l’inverse, le Pérou rouvrira le 5 octobre ses frontières aériennes à un certain nombre de pays, après sept mois de fermeture.

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Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël

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Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël

L’augmentation des cas relancée par cette nouvelle souche du virus selon les autorités sanitaires.

Un nouveau variant du Covid-19, baptisé JN.1 et appartenant à la même famille que l’Omicron, vient de faire son apparition en France, suscitant des inquiétudes à seulement trois semaines des festivités de Noël. Cette annonce relance l’attention des autorités sanitaires sur la situation épidémiologique du pays, à l’approche de la période festive.

Dans le dernier bulletin d’informations de Santé Publique France, une « poursuite de l’augmentation de la majorité des indicateurs » a été notée. Les prélèvements dans les eaux usées, réalisés dans douze stations à travers le pays, ont révélé une « forte augmentation (+24%) de la détection du SARS-CoV-2 » lors de la semaine du 27 novembre, indiquant ainsi une « circulation active du virus dans l’Hexagone ». De plus, dans les laboratoires, le taux de positivité a grimpé à 27,1%, soit une hausse de 2,8 points par rapport à la semaine précédente.

L’infectiologue Bruno Lina a partagé avec nos confrères son observation selon laquelle « ce lignage est en train de remplacer tous les autres, de façon lente mais durable. On a 50% des virus détectés en France qui appartiennent à ce lignage ». Bien que ce nouveau variant ne soit pas réputé plus dangereux que ses prédécesseurs, il est « très probablement responsable de l’augmentation des cas », a-t-il affirmé.

Cette résurgence du Covid-19 survient en pleine saison des maladies respiratoires, le SARS-CoV-2 se classant désormais comme le deuxième virus le plus détecté en France, devançant le VRS (virus de la bronchiolite) et se plaçant derrière les rhinovirus. Par ailleurs, quatre régions françaises ont récemment basculé en phase pré-épidémique de grippe : la Bourgogne-Franche-Comté, le Centre-Val de Loire, le Grand-Est et la Guyane.

Pour prévenir la propagation du virus avant les fêtes, il est recommandé de réinstaurer les pratiques des gestes barrières, qui sont efficaces non seulement contre le Covid-19, mais également contre d’autres maladies respiratoires. Il est conseillé de porter un masque en cas de symptômes ou en présence de personnes vulnérables, de se laver régulièrement les mains, et d’aérer les espaces clos pendant au moins cinq minutes pour éviter une exposition prolongée au froid.

Bruno Lina a également souligné l’importance de la vaccination contre le Covid-19, expliquant que « la vaccination protège à la fois collectivement et individuellement en réduisant le risque d’infection et en atténuant les symptômes en cas d’infection ». Il a ajouté que le vaccin a été adapté pour répondre au variant XBB 1.5, étroitement lié au JN.1, et que les essais ont confirmé son efficacité contre le JN.1 ainsi que contre l’autre variant prédominant, l’EG.5, en décroissance.

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Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

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Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

La plupart des indemnisations sont liées à des cas de myocardites et de péricardites post-vaccination, selon un rapport présenté au Sénat.

L’organisme national d’indemnisation des accidents médicaux (Oniam) a déclaré que 72 personnes ont été indemnisées pour les effets secondaires de la vaccination contre le COVID-19, principalement pour des cas de myocardites et de péricardites. Ces informations ont été dévoilées ce mercredi au Sénat, deux ans après le début de la campagne de vaccination.

Au 30 juin, l’Oniam a tranché sur le droit à l’indemnisation dans 241 dossiers de troubles post-vaccination, dont 30% ont abouti à une indemnisation, a expliqué François Toujas, candidat à la présidence de l’Oniam, devant la commission des Affaires sociales du Sénat.

Le nombre total de demandes d’indemnisation amiable pour des problèmes de santé post-vaccination s’élève à 1.020, dont 768 sont toujours en cours d’examen. Ces demandes concernent majoritairement le vaccin Pfizer, suivi des vaccins Moderna, AstraZeneca, et Janssen.

Les demandes d’indemnisation les plus courantes concernent les inflammations du cœur (211 dossiers), les troubles neurologiques (196 dossiers), les AVC/thromboses/embolies pulmonaires (129 dossiers), les troubles articulaires (91 dossiers), les troubles auditifs (67 dossiers) et les troubles dermatologiques (31 dossiers). Selon François Toujas, ces dossiers seront un sujet majeur pour l’Oniam dans les années à venir.

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Le COVID-19 n’est plus une urgence sanitaire mondiale d’après l’OMS

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Le COVID-19 n'est plus une urgence sanitaire mondiale d'après l'OMS

Le patron de l’Organisation mondiale de la Santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a estimé ce vendredi 5 mai que le coronavirus «n’est plus une urgence sanitaire de portée internationale».

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré la fin de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale lié au Covid-19, le vendredi 5 mai. Cette annonce met fin à plus de trois ans de niveau maximal d’alerte mondiale face à la menace sanitaire que représentait le virus. Cependant, le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a précisé que le virus n’est pas éradiqué et reste une menace pour la santé publique mondiale.

Dr Tedros a souligné qu’il y a encore des millions de personnes infectées ou réinfectées par le SARS-CoV-2 et que des milliers de personnes en meurent chaque semaine. Il a averti que le virus est là pour durer et qu’il continue de tuer. Même si la levée de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale est une étape importante dans la lutte contre le Covid-19, il est important de rester vigilant face à la propagation du virus.

Cette annonce intervient plus de trois ans après que l’OMS ait décrété un état d’urgence sanitaire mondial face à un mystérieux virus apparu en Chine et s’étant rapidement propagé à travers le monde, semant le chaos et faisant des millions de morts. Les gouvernements et les organisations internationales ont travaillé ensemble pour faire face à cette crise sanitaire sans précédent, en développant des vaccins efficaces et en mettant en place des mesures de prévention et de contrôle.

L’OMS a appelé les gouvernements du monde entier à continuer à prendre des mesures pour lutter contre la propagation du virus, notamment en mettant en œuvre des campagnes de vaccination, en renforçant les systèmes de santé et en encourageant la distanciation sociale et le port de masques. Bien que la fin de l’état d’urgence sanitaire mondial soit une étape importante, la lutte contre le Covid-19 continue.

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